La Lettre d Information d ARTHRITIS  N°7
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La Lettre d'Information d'ARTHRITIS N°7

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Description

Dégradation osseuse : La recherche aura ta peau !
Au Sommaire ...
- Edito d'Olivier Courtin, Président de la Fondation Arthritis
- En direct du labo : Dégradation osseuse: la recherche aura ta peau ! Rencontre avec Claudine Blin
- Zoom Sur : Le lupus érythémateux systématique / La cryothérapie corps entier
- A la Fondation : L'association ANDAR et la Fondation unies pour la recherche
- Questions/Réponses : Nos réponses à vos questions
- Avec nous, avec vous : Présentation de l'association ANDAR / Mettre en place un mi-temps thérapeutique

Informations

Publié par
Publié le 09 avril 2014
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

n° 7- OCTOBRE 2009
la lettre d’information d’arthritis 100 % de votre don pour la recherche
DégradaTIon oSSeuSe : là REchERchE àuRà Tà pEàu !
Dans les labos Risque de lymphome : les anti-tnfadisculpés
zoom sur Le lupus érythémateux systémique
avec nous L’association ANDAR 25 ans de lutte contre l’arthrite rhumatoïde
2
édito
OlIVIER CoURTIn, Président de la Fondation ARTHRITIS
sommaire 4 6 en directzoomsur D’un labolE Lupus dégRàDàTION éRyThéMàTEuxOssEusE :SySTémIque Là REchERchE àuRà Tà pEàu !là cRyOThéRàpIERenconTre aveccorpS enTIer ClaudIne BlIn.
« De la création de l’ARP en 1989 au statut de fondation reconnue d’utilité publique : ARTHRITIS, c’est 20 ans de recherche sur les rhumatismes inflammatoires chroniques »
20 ans, c’est un nouveau cap à franchir, ainsi avons nous décidé de lancer plusieurs nouveautés, signes de l’évolution de la Fondation ARTHRITIS vers la maturité et la professionnalisation. D’abord, notre nouvelle formule pour votre revue trimestrielle, pour vous donner plus d’informations sur la recherche, faire parler les chercheurs, vous entraîner avec nous dans les laboratoires, vous donner des informations pratiques et vous faire participer au plus près, avec notre équipe, à la vie de la Fondation. Ensuite, il nous parait essentiel de refondre l’ensemble de notre site Internet. Il est désormais beaucoup plus riche en informations scientifiques et médicales et à la pointe de l’actualité en rhumatologie, avec de nombreuses vidéos de témoignages de patients et interviews de chercheurs. La recherche sur les rhumatismes, c’est l’essence même de la Fondation. Ces financements sont le résultat direct de vos dons qui sontintégralement reversés aux chercheurs via notre appel d’offres annuel sous forme de subventions aux équipes de recherches et aux doctorants.
C’est pourquoi dès 2010, nous augmenterons de 20% notre crédit de subventions et reverserons 500 000 euros aux équipes de recherche sélectionnées, tout ceci grâce à vos dons. Un grand merci à vous tous !
8 à lafonDation l’àssOcIàTION andar ET Là FONDàTIONunIeS pour la recherche
aRThRITIs àu cOEuR DEs RégIONsàvEcla Tournée deS CHU.
10 questionsréponses nOs RépONsEsÀ vOs quEsTIONs
11 avecnous avecvous PRésENTàTION DEl’aSSocIaTIon ANDAR
mETTRE EN pLàcE uNmI-TempS ThérapeuTIque
La LeTTre d’InformaTIon d’ARtHRitispàR Là fONDàTION  éDITéEaRThRITIs, 4 ruE BERTEàux duMàs 92 200 nEuILLy suR sEINE - 0 800 333 555www.FONDàTION-àRThRITIs.ORgDIrecTeur de la publIcaTIon :rOgER PIcàRD.RédacTrIce en chef :màRIE CORbIN.RédacTeur en chef adjoInT :JEàN-nOëL dàchIcOuRT.RédacTIon :L’équIpE artHritiS.iconographIe, MaqueTTe, CouverTure :JEàN-nOëL dàchIcOuRT.ConcepTIon édITorIale eT graphIque :CITIzEN PREss.ProducTIon :COME Bàck GRàphIc assOcIés.n° issN eT DépôT légal :EN cOuRs.
La LETTRE d’infORmaTiOn d’ARtHRitis7 - OCTOBRE 2009- n°
dans leslabos
› pOLyarthrite rhumatOÏde ‹ rIsquE DE LyMphOME : leS anTI-tNFadISculpéS
Une éTude récenTe Se veuT raSSuranTe Sur le rISque de lymphome, SoIT-dISanT aSSocIé, aux anTI-tNFa. C’eST finalemenT la SévérITé de la maladIe quI SeraIT mISe en cauSe.
es anti-TNF représentent une « pilule miracle » pour beaucoup de L malades atteints de polyarthrite rhumatoïde. Mais des accusations d’augmenter le risque de lymphome, un type de cancer, sont venues entacher leur réputation. Jusqu’à présent, les quelques études menées pour tester cette hypothèse n’avaient pas donné de résultats statistiquement concluants car elles avaient été réalisées sur un nombre trop faible de patients. Une équipe de chercheurs suédois a récemment constitué une cohorte nationale de 67 743 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde dont 6 604 traités par anti-TNF entre 1998 et 2006. Cette cohorte s’est appuyée sur le registre suédois ARTIS : l’une des bases de données les plus fiables dans le domaine, car elle comporte des informations précises sur l’activité de la maladie et les traitements associés. La fréquence des lymphomes dans cette population a été comparée à celle d’un groupe témoin de 471 024 personnes non malades. Cette étude montre que le risque de lymphome est plus élevé pour les patients traités par anti-TNF entre 1998 et 2001. Or à l’époque, ce traitement était prescrit uniquement aux patients souffrant d’une forme sévère de la maladie. Il s’agit donc d’un biais d’analyse. D’ailleurs, après 2001, le risque de lymphome associé au traitement disparaît.
En conclusion, ce ne sont pasles anti-TNF qui sont associés à une augmentation du risque de lymphome, mais la maladie elle-même, notamment lorsqu’elle est sévère. Une indication plus précoce des anti-TNF pourrait même expliquer un risque de lymphome moins élevé pour les patients ayant débutés ce traitement après 2001. La précaution reste donc de mise pour les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, mais la prescription d’anti-TNF n’est en aucun cas remise en cause, bien au contraire. J Askling et coll. Ann Rheum Dis 2009
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› SpONdyLarthritelEs àNTI-TNF MIEux suIvIs par leS hommeS e fait de poursuivre un traitement est le reflet à la fois de sa bonne L tolérance et de son efficacité pour le malade. Une étude suédoise a suivi 230 patients atteints de spondylarthrite ankylosante traités par biothérapie. Ses résultats montrent que ni l’âge des patients, ni l’ancienneté de la maladie, ni le type d’anti TNF ne permettent de prédire le maintien sous biothérapie. Seuls le sexe masculin et la présence d’arthrites périphériques semblent associés à un meilleur maintien. De telles études sont utiles pour comprendre et combattre les situations d’impasse thérapeutique encore trop fréquentes. Kristensen et coll. EULAR 2009
› SCLerOdermie ‹ l’hypERTENsION puLMONàIRE SouS SurveIllance ’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) touche atLteints de sclérodermie systémique. environ 8 à 10 % des patients C’est une complication redoutable pouvant aboutir à une insuffisance respiratoire grave. Les recommandations internationales sont de réaliser une fois par an, chez tous les patients atteints de sclérodermie systémique, une échographie cardiaque et des tests des fonctions respiratoires. L’application de ces recommandations à une population de 384 patients français atteints de sclérodermie systémique a permis de préciser la fréquence annuelle d’HTAP qui est de 0,6 %. Le dépistage de l’HTAP dans la sclérodermie systémique permet la mise en place précoce d’un traitement adapté. Hachulla E et coll. Arthritis Rheum 2009
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en directD’un labo
dégRàDàTION OssEusE : la recherche aura Ta peau !
Une éTude publIée en décembre 2008 par une équIpe de recherche SouTenue par la FondaTIon faIT la lumIère Sur leS orIgIneS de la dégradaTIon oSSeuSe obServée danS cerTaIneS maladIeS InflammaToIreS chronIqueS comme la polyarThrITe rhumaToïde. Elle TIendraIT noTammenT à un lIen TrèS SurprenanT enTre l’oS eT leS celluleS ImmunITaIreS.
a Polyarthrite Rhumatoïde (PR)est un rhumatisme inflammatoire L chronique (RIC) évoluant par poussées, susceptible d’entraîner inconst ammentdéfor mat ionset destructions articulaires. C’est également une maladie systémique entraînant des manifestations extra-articulaires variées (sang, poumon, muscles, cœur, système nerveux, os …) et parfois très graves. Elle touche environ 0.8% de la population et les individus atteints ont le plus souvent entre 40 et 60 ans. Les causes de cette maladie sont encore inconnues mais elles font très certainement intervenir un défaut dusystème immunitaire entraînant l’inflammation.
Là DÉgRàDàTIon ossEUsE : UnE MànIfEsTàTIon sEconDàIRE MàIs Pàs DEs MoInDREs Comme vu précédemment, la polyarthrite rhumatoïde se caractérise avant tout par une atteinte de l’articulation. Mais elle se manifeste aussi par une perte osseuse générale qui n’est pas limitée aux os proches des articulations. Ce phénomène, dit secondaire, n’est pourtant pas à prendre à la légère. En effet, il est très fréquent puisqu’il touche 20 à 30 % des malades, aussi bien les hommes que les femmes et ses conséquences peuvent être graves. Comme l’explique le Dr Blin, « une dégradation anarchique de l’os engendre une libération de calcium dans le sang. Le calcium étant un régulateur du cœur, cela augmente le risque du patient de développ eru nem a lad ie
Sur ces ostéoclastes en culture, le marquage fluorescent fait apparaître en vert une des protéines nécessaires à la production d’acide, permettant la dégradation de l’os et en bleu, les noyaux des cellules.
cardiovasculaire. La dégradation de l’os accroît également le risque de fracture et peut engendrer des douleurs dues à la déformation osseuse ». La prise en charge de ce phénomène est encore limitée du fait du manque de connaissance. L’enjeu est donc de taille.
L’os, Un TIssU En consTànT REnoUVEllEMEnT Pour bien comprendre l’origine de ce dérèglement, il faut d’abord se pencher sur le fonctionnement normal de l’os. « Au cours de la vie, l’os se détruit et se crée en permanence. C’est un phénomène physiologique tout à fait normal qui permet le renouvellement de l’os. Chez une personne saine, il existe un équilibre
La LETTRE d’infORmaTiOn d’aRThRiTis - n°7 - OCTOBRE 2009
entre la formation et la résorption osseuse », rappelle le Dr Blin. Cet équilibre est maintenu grâce à deux types de cellules : les ostéoblastes, d’une part, qui produisent de l’os, et les ostéoclastes, d’autre part, qui dégradent l’os. « Dans des situations pathologiques telles que la polyarthrite rhumatoïde, la dégradation n’est pas compensée par le renouvellement osseux naturel », commente Claudine Blin. Pourquoi ? Parce que les ostéoclastes « dégradeurs » sont alors hyperactifs. L’activité normale des ostéoblastes « producteurs », ne peut pas contrebalancer cette anomalie, ce qui a pour conséquence le déséquilibre du renouvellement osseux vers un excès de dégradation osseuse.
L’ÉQUIPE ClàUDInE BlIn EsT cHERcHEUsE, sPÉcIàlIsÉE Dàns l’ÉTUDE DEs os, Dàns l’UnITÉ CNrS umr6235 À NIcE. ellE EsT EnToURÉE D’Un cHERcHEUR, sPÉcIàlIsÉ En IMMUnologIE ET DE DEUX ÉTUDIànTs En THèsE. LEURs TRàVàUX DE REcHERcHE PoRTEnT sUR là DÉgRàDàTIon ossEUsE Dàns lEs MàlàDIEs InflàMMàToIREs cHRonIQUEs coMME là PolYàRTHRITE RHUMàToïDE ET là MàlàDIE DE CRoHn. LEUR ÉQUIPE DÉVEloPPE DEs lIEns ÉTRoITs àVEc lE sERVIcE D’IMMUnologIE DU Chu DE NIcE ET l’UnITÉ insERM u576 QUI lUI EsT àssocIÉ ET QU’EllE Và bIEnTôT REjoInDRE. ellE collàboRE ÉgàlEMEnT àVEc lE sERVIcE D’InfEcTIologIE ET lE PôlE DIgEsTIf DE l’HôPITàl DE NIcE DonnànT àInsI UnE DIMEnsIon HUMàInE À lEUR REcHERcHE.
SYsTèME IMMUnITàIRE ET os : UnE HIsToIRE fUsIonnEllE Depuis une dizaine d’années, le Dr Blin et son équipe cherchent à comprendre ce phénomène etplus particulièrement à identifier le rôle du système immunitaire, connu pour être hyperactif dans la PR. Avec son équipe, elle a récemment mis en évidence, chez la souris, que, non seulement l’hyperactivité du système immunitaire induit des signaux qui activent la production d’ostéoclastes, mais que les cellules immunitaires elles-mêmes peuvent se transformer en ostéoclastes, produisant de facto un déséquilibre entre les deux types cellulaires (producteur et dégradeur). D’autres laboratoires l’avaient montré dans des cellules en culture, mais l’équipe de Claudine Blin est la première à l’avoir montré dans un organisme vivant entier.
CoMMEnT ? Pour parvenir à ce résultat, son équipe a utilisé des souris porteuses d’une mutation génétique responsable de la production d’ostéoclastes non fonctionnels. Le renouvellement de l’os est donc impossible et seule la production d’os est effective. Les os de ces souris sont donc complètement remplis, alors qu’ils devraient présenter des trous, comme une éponge. En injectant des cellules immunitaires à ces souris, les
› iNterview ‹
ClàUDInE BlIn, chercheuse dans l’unité CNRS UMR6235 à Nice
CommenT leS oSTéoclaSTeS dégradenT-IlS l’oS ? CE MécàNIsME EsT cONNu DEpuIs DE NOMbREusEs àNNéEs. l’Os EsT pRINcIpàLEMENT cONsTITué DE MINéRàux ET DE cOLLàgèNE. lORsqu’uN OsTéOcLàsTE EsT àcTIvé, IL s’àccROchE suR L’Os ET pRODuIT À Là FOIs DE L’àcIDE, quI DégRàDE LEs MINéRàux, ET DEs ENzyMEs, quI DégRàDENT LE cOLLàgèNE. UNE FOIs cETTE zONE DégRàDéE, L’OsTéOcLàsTE s’EN DéTàchE ET sE REcOLLE uN pEu pLus LOIN.
CommenT deS celluleS du SySTème ImmunITaIre peuvenT-elleS devenIr deS celluleS oSSeuSeS ? lEs OsTéOcLàsTEs àppàRTIENNENT À Là FàMILLE DEs cELLuLEs Du sàNg. iLs sONT NOTàMMENT TRès pROchE DE DEux TypEs cELLuLàIREs : LEs cELLuLEs DENDRITIquEs ET LEs MàcROphàgEs. lEs cELLuLEs DENDRITIquEs sONT LEs sENTINELLEs Du sysTèME IMMuNITàIRE. eLLEs sONT pRésENTEs pàRTOuT DàNs L’ORgàNIsME ET ELLEs pRévIENNENT LE sysTèME IMMuNITàIRE LORsqu’ELLEs RENcONTRENT uN sIgNàL INFEcTIEux (bàcTéRIEN, vIRàL…). lEs MàcROphàgEs sONT quàNT À Eux DEs NETTOyEuRs. iLs « pàTROuILLENT » DàNs TOuT L’ORgàNIsME ET DégRàDENT LEs cELLuLEs éTRàNgèREs. CEs TROIs cELLuLEs sONT pRODuITEs À pàRTIR D’uN MêME pRécuRsEuR quI, sELON sON
chercheurs ont observé que l’os retrouve un aspect normal, preuve que l’activité de dégradation osseuse est retrouvée. Ils en ont conclu que ce sont les cellules immunitaires injectées, elles-mêmes, qui se transforment en ostéoclastes.
Et l’homme, dans tout ça ? Cette découverte doit maintenant être vérifiée chez l’homme. Ces cellules immunitaires étant présentes dans le sang, il suffit d’une prise de sang d’un patient pour les prélever.
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« La FondaTIon a Su nouS faIre confiance eT nouS a permIS de meTTre le pIed à l’éTrIer. »
ENvIRONNEMENT, pEuT DEvENIR L’uN Ou L’àuTRE DE cEs TROIs TypEs DE cELLuLEs. nORMàLEMENT, uNE FOIs quE cEs cELLuLEs cOMMENcENT À àcquéRIR DEs càRàcTéRIsTIquEs pROpREs, ELLEs NE pEuvENT pLus REvENIR EN àRRIèRE. màIs NOus àvONs MONTRé quE, DàNs uN cONTExTE pàThOLOgIquE, LEs cELLuLEs DENDRITIquEs ET/Ou LEs MàcROphàgEs pEuvENT sE TRàNsFORMER EN OsTéOcLàsTEs sOus L’EFFET DE FàcTEuRs ENcORE INcONNus.
Quel a éTé l’apporT de la FondaTIon danS voS rechercheS ? là fONDàTION aRThRITIs NOus à àccORDé uNE àIDE DE 15 000 EuROs pENDàNT uN àN. CET àRgENT NOus à pERMIs D’àcquéRIR uN cERTàIN NOMbRE DE pRODuITs NécEssàIREs À NOs REchERchEs ET DE fiNàNcER L’hébERgEMENT DEs sOuRIs DàNs L’àNIMàLERIE àINsI quE L’uTILIsàTION DE pLàTEs-FORMEs TEchNIquEs. nOTRE àxE DE REchERchE éTàIT NOvàTEuR ET ENcORE TRès pEu àvàNcé. CELà NOus LàIssàIT pEu DE chàNcE D’ObTENIR DEs fiNàNcEMENTs cLàssIquEs. là fONDàTION à su NOus FàIRE cONfiàNcE ET NOus à pERMIs DE METTRE LE pIED À L’éTRIER. GRâcE À sON àIDE, NOus àvONs NOTàMMENT pu pubLIER cETTE àNNéE uN àRTIcLE DàNs uNE REvuE scIENTIfiquE INTERNàTIONàLE pREsTIgIEusE, cE quI NOus DONNE àujOuRD’huI pLus DE pOIDs pOuR cONTINuER.
Les chercheurs tenteront alors de cultiver ces cellules en laboratoire pour observer leur capacité à devenir des ostéoclastes. Bien sûr, il est un peu tôt pour penser aux nouveaux traitements qui pourraient découler de cette découverte. Mais c’est bien là l’espoir des chercheurs : qu’une meilleure compréhension de ces mécanismes permette de mettre au point un traitement commun aux atteintes articulaires et à la perte osseuse.
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zoomsur
› LupuS erythemateux SyStemique ‹ dEs pROgRès DàNs LE DIàgNOsTIc eT leS TraITemenTS
LupuS SIgnIfie loup en laTIn. Ce nom éTrange a éTé donné à la maladIe Il y a SepT SIècleS, à cauSe de la forme caracTérISTIque deS aTTeInTeS cuTanéeS du vISage : en forme de « maSque de loup ». Aujourd’huI, que SaIT-on de ceTTe affecTIon ?
e lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-Leures. immune. Le système immunitaire a normalement pour rôle de protéger l’individu contre les agressions extéri Dans les maladies auto-immunes, il s’en prend à son propre organisme. Dans le lupus, plusieurs organes peuvent être touchés, c’est pourquoi on parle de maladie systémique. Les organes les plus fréquemment touchés sont la peau et les articulations. Les manifestations articulaires sont présentent chez 90% des patients et se caractérisent par des douleurs articulaires multiples et/ou inflammation (rougeurs, gonflement et chaleur). Les manifestations cutanées touchent environ 80% des malades et sont caractérisées par une rougeur en forme d’ailes de papillon au niveau du visage. Le cœur, les poumons et les reins peuvent également être touchés mais c’est moins fréquent. Cette maladie touche plus particulièrement les femmes (9 femmes pour 1 homme atteint) entre 15 et 45 ans.
Là gÉnÉTIQUE n’EXPlIQUE Pàs ToUT Pour l’instant, les origines de cette maladie sont mal connues. Les causes génétiques sont réelles mais pas essentielles. Des études récentes ont permis d’identifier une zone génétique commune à plusieurs patients atteints de lupus. Une analyse plus poussée de ces gènes devrait permettre de mieux comprendre la maladie et concevoir de nouveaux traitements. D’autres facteurs peuvent favoriser la maladie, comme le soleil, le tabac, l’hypertension artérielle et
Atteintes cutanées du Lupus Erythémateux Systémique (LES)
le diabète. Une carence en vitamine D peut également augmenter les poussées de lupus.
dE gRànDs PRogRès THÉRàPEUTIQUEs En 1950, seulement 50 % des personnes atteintes survivaient 5 ans après la survenue de la maladie. A l’heure actuelle, grâce au progrès des traitements et du diagnostic, 80 à 90 % des patients sont encore en vie 10 ans après.Les traitements du lupus ne guérissent pas la maladie mais ralentissent sa progression. Dans les formes mineures, des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont préconisés (aspirine et antipaludéens comme le Plaquenil®). Dans les formes plus graves (atteintes viscérales), la corticothérapie est indispensable. Elle peut être associée à un traitement immunosuppresseur (cyclophosphamide). D’autres traitements comme le rituximab, ou la greffe de cellules souches hématopoïétiques font l’objet d’études cliniques.
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› témOiGNaGe ‹
pàUlInE SoUlàs-SPàUREl, Enseignant Chercheur au sein de l’unité CNRS UPR9021
« NoTre objecTIf eST de comprendre le rôle poTenTIel de ceS gèneS danS le développemenT de la maladIe » « nOTRE pROjET DE REchERchE cONsIsTE À éTuDIER LEs àNOMàLIEs géNéTIquEs quI pOuRRàIENT pRéDIspOsER àu Lupus éRyThéMàTEux sysTéMIquE (leS). nOTRE ObjEcTIF EsT DE cOMpRENDRE LE RôLE pOTENTIEL DEs gèNEs àLTéRés DàNs LE DévELOppEMENT DE Là MàLàDIE. a TERME, cETTE éTuDE pOuRRàIT DébOuchER suR Là MIsE àu pOINT DE TRàITEMENTs pLus cIbLés. là fONDàTION artHritiS NOus sOuTIENT DEpuIs 2007, À RàIsON DE 20 000 EuROs pàR àN. GRâcE À cE FINàNcEMENT, NOus àvONs pu NOTàMMENT ENgàgER Là pRODucTION DE DEux TypEs DE sOuRIs MODéLIsàNT LE Lupus.»
› aSSOCiatiONS ‹
-> afl+ assOcIàTION FRàNçàIsE Du Lupus ET àuTREs MàLàDIEs àuTO-IMMuNEs tEL : 03.87.64.31.87 hTTp://www.LupuspLus.cOM
-> assOcIàTION Lupus FRàNcE tEL : 01.45.26.33.27 hTTp://www.LupusFRàNcE.FR
› La CryOthérapie COrpS eNtier ‹ là cRyOThéRàpIE OuvERTE àux paThologIeS rhumaTISmaleS
7
La cryoThérapIe corpS enTIer (CCE) à -110°C eST uTIlISée depuIS leS annéeS 1980 eSSenTIellemenT danS deS payS du nord de l’Europe : Allemagne, AuTrIche, FInlande, Pologne…
epuis le mois de janvier 2009, dans le cadre du projet de rénovation de Cdryothérapie Corps Entier (CCE) à trois de L’INSEP, le Département Médical s’est doté d’une chambre compartiments ( -10°,-60°et -110°C) unique en France. Ce traitement de médecine physique se développe autour de trois axes principaux : la récupération du sportif et l’amélioration des performances, ainsi que la prévention de récidives de pathologies ; le traitement de pathologies musculaires et inflammatoires de l’appareil locomoteur et enfin la recherche afin d’affiner et valider des protocoles de préparation à la compétition.Depuis janvier dernier, la CCE était accessible aux sportifs de l’INSEP et aux équipes en stage. Elle est désormais ouverte aux personnes extérieures à l’INSEP, sous la responsabilité d’un(e) kinésithérapeute
ou d’un infirmier(e) diplômé(e) d’Etat, qui se seront assurés, au préalable, que les patients ne présentent aucune contre-indication.
CoMMEnT sE DÉRoUlE UnE sÉàncE DE CRYoTHÉRàPIE CoRPs enTIER ? Le corps humain peut supporter pendant quelques minutes des températures froides extrêmes, si l’air est froid et sec et sans mouvement (absence de vent), si la peau est sèche et les parties sensibles du corps sont protégées, si aucune partie métallique n’est en contact avec la peau et si le patient ne présente pas de contre-indications médicales. L’objectif de la CCE est de créer un choc thermique qui génère une vasoconstriction et une stimulation des récepteurs thermiques du derme. Ce choc thermique a principalement un effet analgésique en ralentissant la conduction
Photographie : © Patrice Latron / LookatSciences La cryothérapie se fait sous surveillance constante par caméra et en présence d’un médecin.
nerveuse et anti-inflammatoire par l’abaissement de la température tissulaire. Le patient passe entre 2 et 3 minutes dans une chambre à -110°C, (après avoir traversé successivement, deux salles à -10°C et -60°C). Dans cette pièce, il marche tranquillement et reste en contact (visuel et sonore) permanent avec un opérateur. Le protocole proposé actuellement à l’INSEP est d’une séance quotidienne durant 5 jours (du lundi au vendredi) et deux séances quotidiennes lors de la 2ème semaine. En fonction des résultats obtenus, une 3ème semaine de traitement pourra être envisagée. Avant la première séance, le patient est invité, à présenter un certificat médical de non-contre-indication à la CCE. Il signera aussi une fiche d’information et de consentement.
voUs soUffREz D’UnE PàTHologIE RHUMàTIsMàlE et vous souhaitez bénéficier de cette technique, parlez en à votre rhumatologue et contactez l’INSEP.
cONTàCT :iNSEP - iNSTITUT NàTIONàL dU SPORT ET dE L’ÉdUCàTION PHySIqUE tEL : 01 41 74 42 52 / 01 41 74 43 52
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à lafonDation
› L’aSSOCiatiON aNdar et La FONdatiON arthritiS ‹ UNIs pOuR Là REchERchE Sur la polyarThrITe rhumaToïde
Le week-end du 25 au 27 sepTembre 2009 nouS a donné l’occaSIon de parTIcIper à une premIère ème pour la FondaTIon, en effeT l’ANDAR pour Son 25annIverSaIre a organISé Son congrèS annuel à ParIS eT nouS a InvITé à y parTIcIper.
Remise du chèque de 10000 euros à la Fondation ARTHRITIS lors du Polyar’trottons, le dimanche 27 septembre. a Fondation ARTHRITIS a étéCette soirée fut très réussie, avec un repas présente sur le salon accompagnantsavoureux et une animation musicale jazz de L le congrès et regroupant unehaut vol. En point d’orgue de cette soirée, quinzaine d’exposants. Nous avonsMme Gisela Kobelt a remis à la Fondation un pu ainsi échanger avec les congressistes, leschèque de 10 000 €uros pour la recherche, malades et les autres exposants, dans unerésultat du travail des bénévoles sur le ambiance studieuse mais très chaleureuse.terrain. Nous remercions l’ANDAR pour ce don, et vous ferons savoir prochainement dInER DE gàlà àU PRofiT DE làl’affectation de ce don pour la recherche, REcHERcHEcomplété par les dons individuels recueillis A l’issue du congrès, un grand dîner de galaau cours de la soirée (environ 2000 €). a réuni plus de 90 personnes de l’ANDAR et de la Fondation avec en particulier laCoURsE DU polYàR’TRoTTons Présidente de l’ANDAR (Mme GiselaAprèsunecourtenuit,l’équipedelaFondation Kobelt), le Professeur Bernard Combe, les’est remise en route pour l’installation Professeur Marie-Christophe Boissier, M.du Polyar’trottons (concept déposé par Roger Picard (Directeur de la Fondation),l’ANDAR) quis’est déroulé au Bois de toute l’équipe de l‘ANDAR et bien sûr celleBoulogne (à côté du jardin d’acclimatation). de la Fondation (Marie, Jean-Noël, Lionel).Dès 6h30, l’installation des stands (accueil,
La LETTRE d’infORmaTiOn d’ARtHRitis- n°7 - OCTOBRE 2009
ravitaillement, information) et le balisage du parcours ont débuté. A 9 heures tout était prêt pour accueillir les premiers participants. Pendant 4 heures, près de 250 personnes ont marché ou couru, sous un magnifique soleil et une température idéale, pour effectuer au total 1653 tours de ce circuit de près d’un kilomètre, et cela dans une ambiance très décontractée et festive, ce qui n’a pas empêché certains sportifs de parcourir plus de 20 km ! C’est grâce aux différents sponsors de cette course, que la directrice de l’ANDAR a remis en fin de matinée un nouveau chèque de 10 000 € pour la recherche à la Fondation. Il ne restait plus qu’à se donner rendez-vous l’année prochaine, avec un peu plus d’expérience et la volonté de faire encore mieux. Peut-être nous retrouverons nous bientôt en province pour des événements similaires ?
EN REsUMEWeek-eND trèS réuSSI àvec le coNgrèS, là SoIrée De gàlà et là courSe Du Polyàr’trottoNS, cette réuSSIte eSt le SyMbole De là coMpléMeNtàrIté eNtre leS àSSocIàtIoNS De MàlàDeS, àu pluS prèS DeS pàtIeNtS et De leurS FàMIlleS, et De là foNDàtIoN aRThRiTis àu pluS prèS DeS cHercHeurS et DeS ScIeNtIfiqueS. notre but coMMuN eSt De cHercHer leS tràIteMeNtS De DeMàIN, Soulàger leS SouFFràNceS et preNDre eN cHàrge àu MIeux leS MàlàDeS.
› tOurNee deS CeNtreS hOSpitaLierS uNiverSitaireS ‹ là FONDàTION artHritiS au coeur deS régIonS
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La FondaTIon ARtHRitis S’InvITe danS leS CenTreS HoSpITalIerS UnIverSITaIreS de France, pour SenSIbIlISer Sur leS rhumaTISmeS InflammaToIreS chronIqueS eT faIre le poInT Sur la prISe en charge deS maladeS eT l’éTaT acTuel de la recherche.
Lionel Comole en dédicace lors de la première conférence au Centre Hopitalier Régional de Limoges en mai 2009.
a Fondation Arthritis organise des sessions d’information gratuites et Louvertes à tous dans les principaux CHU de France afin de sensibiliser le grand public sur les Rhumatismes Inflammatoires Chroniques (RIC). A cette occasion Lionel Comole, porte parole de la Fondation et lui même malade, dédicacera son livre « La Colonne bambou ». LEs confÉREncEs scIEnTIfiQUEs Organisées généralement entre 11h30 et 14h, ces conférences commenceront par l’information médicale et scientifique mise à la portée de tous. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir les RICs et plus particulièrement les progrès concernant leur prise en charge. L’intervention du chercheur, plus atypique, seral’occasion de parler d’avenir. Vous pourrez comprendre comment l’on construit dès maintenant les nouveautés de demain. Causes et mécanismes de la maladie, diagnostic, thérapeutique, le tour de France de la recherche promet d’être riche. La parole sera ensuite donnée à Lionel Comole pour une intervention plus proche du malade et de son vécu. Elle marquera l’ouverture d’un buffet et de la séance de dédicace.
dÉDIcàcE DE « Là ColonnE BàMboU »Lut tercontre les rhumatismes inflammatoires chroniques est un combat qui se mène à chaque instant. A 32 ans, Lionel Comole malade mais avant tout pilote de rallye, a appris à vivre avec sa
maladie et surtout à poursuivre sa passion malgré elle. C’est ce qu’il raconte avec émotion et humour dans son livre « la colonne Bambou » dont les bénéfices sont entièrement reversés à la Fondation Arthritis pour financer la recherche. Venez le rencontrer et partager avec lui ! LEs àssocIàTIons DE PàTIEnTs Le collectif des associations c’est mobilisé autour de cet évènement Arthritis. Elles comptent bien être présentes, selon leur couverture nationale, dans les différents CHU. Elles seront là pour informer et encadrer les malades dans leur combat de tous les jours.
PREMiEREs DAtEs A REtENiR
CHU de MonTpellIer le 02/11/2009 : r P CoMbe (CHeF Du ServIce De r rHuMàtologIe) P morel (RHuMàtologue, cHercHeur àu ChU)
CHU de MarSeIlle le 24/11/2009 : r r P RouDIeret PLàForgue (CHeFS De ServIce Me De rHuMàtologIe) mauger (CHercHeuSe À l’insERm)
CHU de sTraSbourg le 15/12/2009 : r P sIbIlIà (CHeF De ServIce De rHuMàtologIe)
› aUTRES dàTES ET INFORMàTIONS SUR CES ÉVèNEMENTS :www.FONdàTION-àRTHRITIS.ORg OU àU 0 800 333 555
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questionsréponses
« Je suis sous biothérapie et je travaille au contact de rongeurs. Est-ce raisonnable de poursuivre mon activité professionnelle malgré les risques d’allergies et d’infections ? »C.M. (Île-de-France)
« Les biothérapies entraînent pour la plupart une baisse de l’immunité, responsable d’une augmentation des infections, en général bénignes (infections ORL en particulier). Il existe cependant de rares cas d’infections plus sévères nécessitant une hospitalisation et un traitement antibiotique lourd. Malgré ce risque, le fait d’être sous biothérapie n’est pas une contre-indication absolue aux contacts avec des rongeurs, à condition que les
règles d’hygiène (lavage de mains, prévention des morsures, pas de contact en cas d’écorchure ou plaie cutanée) soient respectées scrupuleusement. Une évaluation précise du degré d’exposition et du contexte infectieux des animaux doit cependant être réalisée avec la collaboration de la médecine du travail, une réorientation professionnelle pouvant exceptionnellement être nécessaire. En ce qui concerne le risque
allergique, il n’y a pas d’augmentation de ce risque sous biothérapie, en dehors des allergies à la biothérapie elle-même. Au contraire, on peut penser que la diminution de l’immunité provoquée par ces traitements pourrait diminuer la réponse allergique, puisque l’allergie est en quelque sorte une exacerbation de l’immunité. »
Pr F. Berenbaum, Chef du service de rhumatologie de l’hôpital Saint-Antoine, Paris
Comment s’organise la sélection des projets de recherche financés par la Fondation ?B.C . (Bretagne)
« Chaque année, la Fondation diffuse un appel d’offreauprès de l’ensemble des laboratoires de recherche français. Les chercheurs doivent remplir un dossier expliquant le projet de recherche pour lequel ils souhaitent un soutien financier et le budget nécessaire pour le mettre en œuvre. Chaque dossier est lu et
évalué par deux membres du Conseil Scientifique de la Fondation. Le premier de ces rapporteurs demande une expertise externeanonyme auprès d’un confrère spécialisé dans la discipline concernée. Les dossiers sont ainsi sélectionnés en fonction de leur qualité scientifique et de leur adéquation avec les pathologies qui
concernent la Fondation, c’est-à-dire les rhumatismesinflammatoires chroniques au sens large : polyarthrtite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, syndrôme de Sjogren et maladies rares » Marie Corbin – département scientifique de la Fondation ARTHRITIS
Les dons au profit de la Fondation ARTHRITIS sont-ils déductibles de mes impôts ? B.D. (Gironde)
Une nouvelle loi sur le mécénat a été promulguée le 1er Août 2003 (publiéeau journal officiel du 2 août). Dorénavant, pour les particuliers et les entreprises individuelles imposés en France, les
dons bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 66% de leur montant dans la limite de 20% du revenu net imposable. Au-delà de 20%, l’excédent est reportable sur les 5 années suivantes. Ainsi, si
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vous donnez 50 euros, votre don ne vous coûtera en réalité que 17 euros. (Art. 200 du code général des impôts).
Service donateurs de la Fondation ARTHRITIS
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avecnous/avecvous
› L’aSSOCiatiON a.N.d.a.r. ‹ 25 àNs DE LuTTEconTre l’arThrITe rhumaToïde
‘Association Nationale de Lutte contre LArthrite Rhumatoïde (ANDAR) a été créée en 1984 pour lutter contre la Polyarthrite Rhumatoïde. Elle est animée et gérée par des bénévoles, appuyés par une équipe salariée. Cette association regroupe près de 4 000 adhérents en France métropolitaine et rassemble une vingtaine d’antennes régionales, réparties sur l’ensemble du territoire national. L’association ANDAR est membre du collectif des associations de la fondation ARTHRITIS.
LEs objEcTIfs DE l’aNdar L’association met à la disposition des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde (PR) et leur entourage l’ensemble des informations sur la PR et ses conséquences. Elle pour objectif de
faciliter le dialogue entre les malades et tous les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des patients. Son rôle est aussi de défendre les droits des malades en sensibilisant les pouvoirs publics et les tutelles aux problèmes posés par cette
L’équipe salariée de l’ANDAR :
Pascale Chittaro Amélie Piquet Sonia Chirol Laetitia Gil
maladie. L’ANDAR stimule et contribue financièrement à la recherche médicale (27 000 € en 2007 !). Enfin, elle sensibilise le grand public sur cette maladie terriblement handicapante et douloureuse qui touche plus de 300 000 personnes en France.
› mi-tempS therapeutique ‹ aMéNàgEz vOTRETempS de TravaIl
n mi-temps thérapeutique permet à un salarié de reprendre uprogressivement son activité après un arrêt de travail pour maladie. Cette possibilité d’exercer son emploi à mi-temps n’est pas définie dans le code du travail. C’est donc au médecin traitant d’initier cette démarche lorsque l’état de santé de son patient ne permet pas une reprise à plein temps de son travail.màInTIEn DU sàlàIRE Pour le salarié,sa rémunération est composée, d’une part, d’un salaire versé par l’employeur en contrepartie du travail exécuté et d’autre part, des indemnités journalières de la sécurité sociale qui complète à 100% le salaire manquant. Ce système peut être mis en place pour quelques semaines etce jusqu’à un an maximum, par renouvellement avec le médecin traitant, dans le but de trouver une solution thérapeutique pour une reprise à temps plein. Pour tout renseignement complémentaire, contacter la médecine du travail dont dépend votre entreprise.
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