Archives de zoologie expérimentale et générale
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imivïï ARCHIVES DE ZOOLOGIE EXPÉRIMENTALE ET GÉNÉRALE — A. HENNUYER, RDE DARCET,PARIS TYPOGRAPHIE ARCHIVES DE EXPÉRIMENTALEZOOLOGIE ET GÉNÉRALE - —HISTOLOGIENATURELLE MORPHOLOGIEHISTOIRE ÉVOLUTION DES ANIMAUX SOUS LA DIRECTION DEPUBLIÉES de LACAZE-DUTHIERSHENRI FRANCEMEMBRE DE L'iNSTITUT DE des sciences)(Académie LA SORBONNEDANATOMIE COMPARÉE ET DE ZOOLOGIE APROFESSEUR sciences)(Faculté des EXPÉRIMENTALELABORATOIRES DE ZOOLOGIEFONDATEUR ET DIRECTEUR DES DE ROSCOFF (FINISTÈRE) (PYRÉNÉES-ORIENTALES)BANYULS-SUR-MERSTATION MARITIME DEET DE LA (Laboratoire Arago) NATURELLESDE LA SECTION DES SCIENCESPRÉSIDENT hautes études)(Ecole de9 DEUXIEME SERIE TOME HUITIÈME 1890 PARIS il CREINWALD &DE C.LIBRAIRIE SAINTS-PÈRES, 15RUE DES15, droits réservée.Tous NOTES ET REVUE 1 ÉTUDES SUR LES ROTATEURS (PARASITISME ET ANATOMIE DU D1SCOPUS SYNAPTM Par le docteur Cari Zelinka, Privât Docent au der Université Graz. (Studien ùber Râler(hieren. Der Raumparasitismus und die Anatomie von Discopus sypnatœ, u. n. sp.)g., Dans l'année E.1868, Ray-Lankester trouva un Rotateur particulier muni d'une ventouse caudale qui, selon lui, devait vivre en parasite dans la cavité générale des Synaptes de la Manche. Sur son organisation, il ne put donner presque aucun renseignement. Ce Rotateur se trouve aussi dans l'Adriatique, mais non pas, comme le croyait Lankester, comme endoparasite.

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imivïïARCHIVES
DE
ZOOLOGIE EXPÉRIMENTALE
ET GÉNÉRALE— A. HENNUYER, RDE DARCET,PARIS TYPOGRAPHIEARCHIVES
DE
EXPÉRIMENTALEZOOLOGIE
ET GÉNÉRALE
- —HISTOLOGIENATURELLE MORPHOLOGIEHISTOIRE
ÉVOLUTION DES ANIMAUX
SOUS LA DIRECTION DEPUBLIÉES
de LACAZE-DUTHIERSHENRI
FRANCEMEMBRE DE L'iNSTITUT DE
des sciences)(Académie
LA SORBONNEDANATOMIE COMPARÉE ET DE ZOOLOGIE APROFESSEUR
sciences)(Faculté des
EXPÉRIMENTALELABORATOIRES DE ZOOLOGIEFONDATEUR ET DIRECTEUR DES
DE ROSCOFF (FINISTÈRE)
(PYRÉNÉES-ORIENTALES)BANYULS-SUR-MERSTATION MARITIME DEET DE LA
(Laboratoire Arago)
NATURELLESDE LA SECTION DES SCIENCESPRÉSIDENT
hautes études)(Ecole de9
DEUXIEME SERIE
TOME HUITIÈME
1890
PARIS
il
CREINWALD &DE C.LIBRAIRIE
SAINTS-PÈRES, 15RUE DES15,
droits réservée.TousNOTES ET REVUE
1
ÉTUDES SUR LES ROTATEURS
(PARASITISME ET ANATOMIE DU D1SCOPUS SYNAPTM
Par le docteur Cari Zelinka,
Privât Docent au der Université Graz.
(Studien ùber Râler(hieren. Der Raumparasitismus und die Anatomie von
Discopus sypnatœ, u. n. sp.)g.,
Dans l'année E.1868, Ray-Lankester trouva un Rotateur particulier muni
d'une ventouse caudale qui, selon lui, devait vivre en parasite dans la cavité
générale des Synaptes de la Manche. Sur son organisation, il ne put donner
presque aucun renseignement. Ce Rotateur se trouve aussi dans l'Adriatique,
mais non pas, comme le croyait Lankester, comme endoparasite. Il s'attache
simplement au tégument cutané de la Synapte, comme un parasite superficiel
libre, ne produit aucune lésion des tissus de son hôte, respecte même abso-
lument leur intégrité ne demandant à celui-ci qu'un lieu de fixation qu'il est
libre de changer à volonté. La fixation a lieu par la grosse ventouse de l'extré-
mité postérieure du corps. L'avantage que l'animalcule retire de cette sym-
biose consiste en ce qu'il prend, au moyen de son appareil rotateur, sa nour-
riture dans la produit lavase extrêmement fine que Synapte en labourant le
fond de la mer.
Les mouvements du Rotateur sont paresseux. Sa reptation rappelle tout à
fait, grâce à la ventouse, celle de la sangsue. Quand il est fixé, son extrémité
rytli-antérieure est, ou irrégulièrement étendue, ou rétractée, ou se balance
miquement l'animal se met à nager,à droite et à gauche. Très rarement,
l'organe après avoir fait cesser l'adhésion de sonrotateur, entièrement étendu,
pied au point de fixation.
— unMéthodes. Pour l'étude de la biologie de l'animal, il faut détacher
sur une plaquette de liège et lemorceau de peau de la Synapte, l'étendre
placer dans conservation, il convient de traiter parl'eau de mer. Pour la
pour la coloration,le sublimé et l'acide picrochromique, puis par les alcools;
conviennent parfaitement. Lesle carmin d'alun et l'hématoxyline d'Ezler
coupes collées au moyen de l'albu-en série ont été faites dans la paraffine,
mine, et montées dans la glycérine.
— aveugles; ilDiagnose du genre. Le Discopus appartient aux Philodinides
Voici les diagnse distingue delà Gallidina par des caractères importants.
trans-Genre dernier avant-dernier article du piedDiscopus : aveugle, et
ren deuxformés en grosse ve7ilouse glandes visqueuses disposéesune }
A—ARCII. DE ZOOL. EXP. ET 6ÉN. T. VIII. 1890.
HtHil NOTES ET KEVUK.
sur les partiestransversales ventrale et latérale du corps; conduits excréteurs
de ces glandes isolés dans une capsule allant au dernier article du pied.
Genre Callidina : aveugle, dernier et avant-dernier article du pied non
remarquablement développés et ne formant pas de ventouse, glandes visqueuses
disposées en quatre séries longitudinales annexées au dernier article du pied;
conduits excréteurs de ces glandes étroitement rapprochés, mais non réunis, dans
une gaine commune. Voici le tableau dichotomique de Pliilodinides.
PIIILODIMDEA.
i Yeux sur le cou, en arrière du tentacule. Philodina.
,, ,, f Pied court Fiotifer.) 'Munies d yeux !
\
ieux sur la trompe.. ] Pied très long.. J)
• Actinurus.
f f r> l
Lorps maigre\ \ . . . )
avec une grosse ventouse. Glandes
iPied
visqueuses sur deux rangées transver-
sales Discovus.
Pied sans ventouse. Glandes visqueuses
en quatre rangées longitudinales, atta-
chées au dernier article du pied Callidina.
Forme du corps.— Le corps ne peut jamais se contracter tout à fait, mais
il peut se raccourcir par une contraction partielle du pied et de l'extrémité
antérieure. Cela dépend des conditions de vie et de la nature du lieu qu'habite
mm mm mnil'animal. Le corps, étendu, mesure de ,149 à ,248 de long, sur ,048
de largeur maxima le rapport est 3 onzièmes ; dans l'état de demi-contraction,;
il devient 2 cinquièmes.
La peau possède de chaque côté six replis longitudinaux; sur les parties
dorsale et ventrale, elle est lisse. Le plasma de la peau est très mince et pourvu
de noyaux qui sont, irrégulièrement. On ne peut les voiren général, distribués
qu'après coloration. Du côté dorsal, entre les deux muscles cutanés longitu-
dinaux, sont six paires de noyaux régulièrement distribués en deux séries
longitudinales. Les limites des cellules ne sont pas distinctes.
—Musculature. la Callidina, on peut distinguer un systèmeComme chez
musculaire cutané et un système musculaire de la cavité générale. Dans le
premier, on trouve une paire de muscles longitudinaux dorsaux et douze
muscles transversaux. histologique est iibrillaire.Leur constitution Les muscles
de la cavité générale forment vingt une paires, qui se distribuent : deux à laet
trompe, trois au pied, de direc-les autres au corps, en formant deux groupes
tion différente. Le groupe avant du septième muscleantérieur commence en
transversal; le groupe postérieur, au-dessous de ce même muscle. Le premier
comprend quatre vont d'arrière enpaires dorsales et quatre ventrales, qui
avant, et deux ventrales qui vont, en arrière. L'insertionau contraire, d'avant
des muscles de ce groupe est la suivante : la paire médiane va au tentacule
et lui sert de rétracteur; la faisceaux qui vontpaire voisine se divise en trois
à la peau de la base de la trompe tentaculaire et à celleà celle du segment
du segment suivant; la troisième paire se rend au pharynx; la quatrième se
divise aussi en trois chefs protoplas-pour l'organe rotateur et ses prolongements

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