Bulletin de l Institut archéologique liégeoise
486 pages
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LIBRARYPAUL GETIY MUSEUMTHE J. BULLETIN LIÉGEOISARCHÉOLOGIQUEL'INSTITX^T BULLETIN DE LIEGEOIS TOME XXXVII 1907 IMI'KIMKKIE LlÉCiEOlSi:. Hknki Poncklki', Sog. An"" KUK l)i:s Cl.AKISSES, 'rj, Lik(;k LiSRARXCENTErGEm RAPPORT SUR LES TRAVAUX DE LIXSTITUT ARCHÉOLOGIQUE LIÉGEOIS PENDANT L'ANNÉE lyoîi. Messieurs, Je suis lieureux de constater, couime l'an dernier à pareille époque, que l'Institut peut envisager l'avenir sous les meilleurs aus])ices. L'exercice qui vient de s'écouler a été, en effet, partica- lièiement fécond pour notre Société il lui a permis ; de contiiuier avec; succès son apostolat scientifique et de jouir d'une prospérité dont nous pouvons, à juste titre, être fiers. * * * Séances-Conférences. — Nos séances mensuelles, tou- jours assidûment suivies par un nombre sans cesse croissant de membres, n'ont pas présenté moins d'intérêt que celles de igoS ; huit conférenciers s'y sont successi- vement produits. A la séance de janvier, notre Président, nous a entre- tenus de VEvoliition de la lettre mortuaire à Liège.

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LIBRARYPAUL GETIY MUSEUMTHE J.BULLETIN
LIÉGEOISARCHÉOLOGIQUEL'INSTITX^TBULLETIN
DE
LIEGEOIS
TOME XXXVII
1907
IMI'KIMKKIE LlÉCiEOlSi:. Hknki Poncklki', Sog. An""
KUK l)i:s Cl.AKISSES, 'rj, Lik(;kLiSRARXCENTErGEmRAPPORT
SUR LES TRAVAUX DE LIXSTITUT ARCHÉOLOGIQUE
LIÉGEOIS PENDANT L'ANNÉE lyoîi.
Messieurs,
Je suis lieureux de constater, couime l'an dernier à
pareille époque, que l'Institut peut envisager l'avenir sous
les meilleurs aus])ices.
L'exercice qui vient de s'écouler a été, en effet, partica-
lièiement fécond pour notre Société il lui a permis
; de
contiiuier avec; succès son apostolat scientifique et de
jouir d'une prospérité dont nous pouvons, à juste titre,
être fiers.
*
* *
Séances-Conférences. — Nos séances mensuelles, tou-
jours assidûment suivies par un nombre sans cesse
croissant de membres, n'ont pas présenté moins d'intérêt
que celles de igoS ; huit conférenciers s'y sont successi-
vement produits.
A la séance de janvier, notre Président, nous a entre-
tenus de VEvoliition de la lettre mortuaire à Liège.
Avec la verve humoristique que vous lui connaissez tous,
il faita connaître en détail l'historique de la lettre
de faire part depuis son origine (fin du xviii^ siècle)
jusqu'à nos jours, montrant tour à tour les modifications
apportées, à la forme, à l'ornementation et au texte môme
de ces curieux documents ceux-ci, comme l'ont pi'ouvé
;— —^II
spécimens produits, avaient, dans le prinrles nombreux
un caractère tout intime et ce n'est que plus tard,cipe,
la simplification du texte, que la lettre mortuaireavec
finit par devenir officielle, comme elle l'est aujourd'hui.
notre dévoué collègue, Tli.Au mois de mars, M. Gobert
primeur d'un travail sur la Machinenous a offert la de
anciennes machines cVépuisement au pays deMarly et les
Liège.
avoir rappelé que c'est à l'ingénieux artisanAprès
liégeois, Renkin Sualem, qu'est due, en réalité, l'invention
de la fameuse machine de Marly, l'orateur s'est attaché
à établir, pièces à l'appui, que, sous le rajDport des
machines d'épuisement, Liège a précédé de beaucoup les
provinces et même les pays voisins : dès le xvi^ siècle,
aïeux durent s'appliquer découvriren effet, nos à de
puissants moyens d'exhaure, vu cettenouveaux et qu'à
les areines, qui jusque là avaient rempli cet office,époque
étaient devenues insuffisantes, à raison du trop bas niveau
des travaux liouillers.
M. Th. Gobert a terminé son attrayante communication
l'historique diverses quien faisant des tentatives furent
faites au pays de Liège, de^^uis le xvi^ siècle, dans le but
suffisants mécaniquesd'obtenir de engins d'exliaure.
la séance d'avril, notre zélé collègue, Polain,A M. Eug.
parlé de La tradition dans les arts métiers.a et
Etablissantd'abord les i)rinL'ipes qui, d'après lui, règlent
l'origine, le développement et le maintien de la tradi-
tion, le conférencier a montré de nombreux objets, dont
l'usage, la forme, la décoration même peuvent se rattacher
à de lointaines origines. Il a notamment fait la généalogie
l'on dit àde la lamponette à l'huile ou crasset, comme
préhistoriques.Liège, en remontant jusqu'aux temps
Polain qui existeM. a montré aussi la ressemblance
entre la décoration poteries popu-et la forme de diverses
laires encore en décoration ainsi que la formeusage et la
d'anciennes poteries romaines.

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