Contribution à l étude du crédit agricole en Algérie
466 pages
Français

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^ X05\ EXCURSION DES ÉLÈVES DE GRIGNON DANS LE DOUBS, LA SUISSE, L'AIN ET LE RHONE EN 1896. L'excursion annuelle des élèves de Grignon pendant les vacances de Pâques a eu lieu celte année dans le Doubs, la Suisse, l'Ain et le lei'du au 12 avril. Vingt-qualre élèvesRhône, prenaient part sousy la direction de M. Sanson, professeurdezootechnieet de MM. Claudel et Danguy, répétiteurs des cours d'agriculture et de génie rural. 1erPartis de Paris, par de Lyon,la gare le avril à 2 h. 15 de l'après-midi nous arrivions le soir à Besançon 3o, et leà 9 h. len- demain nous commencions nos visites sous l'aimable direction de M. Larmet, adjoint au maire, qui a bien voulu nous servir de guide. huit heures du matin nous nousA acheminions vers les vastes bâtiments de la Société anonyme d'horlogerie, la seule manufacture française qui ait pu affronter la comparaison avec les produits étran- gers à l'exposition de Chicago, ville où elle possède un comptoir de vente, ainsi du reste qu'à Paris et Bruxelles. rez-de-cliaussée,à Au les bureaux, les magasins de montres et de fournitures et la salle des machines oii fonctionne un générateur de 7o chevaux, actionnant deux machines à vapeur dont l'une commande les machines-outils, tandis que l'autre, par l'intermédiaire d'une dynamo, pourvoit à l'éclairage; le chauffage est assuré par une circulation de vapeur dans les différents services.

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^X05\EXCURSION DES ÉLÈVES DE GRIGNON
DANS LE DOUBS, LA SUISSE, L'AIN ET LE RHONE
EN 1896.
L'excursion annuelle des élèves de Grignon pendant les vacances
de Pâques a eu lieu celte année dans le Doubs, la Suisse, l'Ain et le
lei'du au 12 avril. Vingt-qualre élèvesRhône, prenaient part sousy
la direction de M. Sanson, professeurdezootechnieet de MM. Claudel
et Danguy, répétiteurs des cours d'agriculture et de génie rural.
1erPartis de Paris, par de Lyon,la gare le avril à 2 h. 15 de
l'après-midi nous arrivions le soir à Besançon 3o, et leà 9 h. len-
demain nous commencions nos visites sous l'aimable direction de
M. Larmet, adjoint au maire, qui a bien voulu nous servir de guide.
huit heures du matin nous nousA acheminions vers les vastes
bâtiments de la Société anonyme d'horlogerie, la seule manufacture
française qui ait pu affronter la comparaison avec les produits étran-
gers à l'exposition de Chicago, ville où elle possède un comptoir de
vente, ainsi du reste qu'à Paris et Bruxelles. rez-de-cliaussée,à Au
les bureaux, les magasins de montres et de fournitures et la salle des
machines oii fonctionne un générateur de 7o chevaux, actionnant
deux machines à vapeur dont l'une commande les machines-outils,
tandis que l'autre, par l'intermédiaire d'une dynamo, pourvoit à
l'éclairage; le chauffage est assuré par une circulation de vapeur
dans les différents services. Au-dessus de ce rez-de-chaussée s'élèvent
deux autres étages où fonctionnent, entre les mains d'environ 400 ou-
vriers, plus de 200 machines-outils dont l'ingéniosité et la perfection
sont surprenantes. Accompagnés par un contre-maître nous avons
pu suivre peu à peu tout le montage d'une montre depuis la fabrica-
tion jusqu'au rafraî-à l'emporte-pièce de ses parties constituantes
chissement que l'on donne avec des cylindres garnis de feutre aux
montres terminées qui sont ensuite livrées au commerce.
fabricationDe là nous allions dans une autre usine assister à la
boîtiers; l'or martelé marteau-pilon, laminé,des successivement au
puis fondu, est transformé en boîtiers de toutes dimensions. Dans
triturées etune chambre spéciale les poussières des ateliers sont
parcellestraitées par le mercure de manière à recueillir toutes les
d'or qu'une semblable fabrication entraîne.
caravane se répao-Ces intéressantes visites une fois terminées, la— 2 —
Doubs ellesdait dans la ville pour admirer les sites pittoresques du
vieux remparts admirablement conservés.
L'après-midi, un contre-temps nous empêchant d'aller visiter une
veut bien nous servirexploitation agricole des environs, M. Larmet
visiter successivement le musée, aussi remar-de guide et nous mène
quable au point de vue archéologique qu'au point de vue artistique,
cardinal Granvelle, gardele Palais Granvelle, édifié vers 1540 par le
sceaux Charles-Quint, oîi se trouve une collection léguée à lades de
remar-ville par le peintre Jean Gigoux la cathédrale Saint-Jean,
;
enfin Porte Noire, arc de triomphe dequable par ses tableaux et la
l'antique Vesontio, élevé à la gloire de Marc-Aurèle; puis, à côté,
•quelques débris d'un théâtre romain.
visites terminées, quelques-uns d'entre nous seCes intéressantes
faisaient conduire en voiture au pied du fort de Chaudanne, d'où l'on
jolis dedomine toute la ville, et de là gagnaient un des plus environs
Bout-du-Monde, à Beure. Un ruisseau tom-Besançon, la cascade du
bant d'une trentaine de mètres au milieu de rochers et de plantes
grimpantes forme une cascade d'un effet très pittoresque. Ramenés
par un canal formant unjusqu'aux portes de la ville, nous rentrionsy
tunnel de 800 mètres environ, taillé dans la roche et perçant le flanc
de la montagne, de manière à réunir les deux branches d'une des
nombreuses boucles du Doubs.
3 avril Besançon 12 du matinLe nous partons de à 5 h. pour Ma-
miroUe, où nous allons visiter l'École nationale d'industrie laitière.
Le chemin de fer s'élève peu à peu pour gagner le plateau de Saône
mètres appartenant au jurassique moyen,situé à 387 d'altitude, et oij
se trouvent plusieurs marais complètement gelés. A mesure que nous
nous élevons nous voyons la neige augmenter et nous arrivons à
MamiroUe (510 mètres) par un vrai temps d'hiver.
reçus à la gare par M. Martin, directeur de l'École,Nous sommes
et M. Dornic, professeur de physique et de chimie, qui nous
attendaient. L'établissement situé à quelques minutes de la gare, a
former des ouvriers habiles pour les frui-pour but non seulement de
tières les laiteries et des chefs d'industrie, mais aussi de servir enet
quelque sorte de station expérimentale pour la région, c'est-à-dire de
fournir aux intéressés des renseignements tels que plans, aménage-
de chalets de laiteries, conseils en cas d'accidents de fabri-ment et
cation, etc. La création d'un laboratoire permet à l'École de contrôler
scientifiquement les méthodes de travail et le fonctionnement des
fabrication.appareils de
En outre des bâtiments d'exploitation (salles de préparation des
fromages, cuves, machinerie, etc.) et des logements des élèves,
porcherie, un jardinl'École comprend une vacherie, une botanique.

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