Du système de colonisation suivi par la France; Alger
100 pages
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Lacharrière, André C. de Du Bystéme de colonisation suivi par la France CD co tIt^li / DU SYSTEME COLONISATION AUFFRAY,mPRIMERIE DE AUGUSTE 'PASSAGE nXJ CAIRE, K 54, , . DU SYSTEME DE COLONISATION SUIVI PAR LA FRANCE. ALGER. îr^par M. 21. C Carl)arihf L^adniission des gens du lieu, des parlics intéresse'es, quià la discussioa des objets les concernent est le principe de vie le , plus fécond qui puisse animer une société. {Pngei6.) PARIS. AUGUSTE AUFFRAY, IMPRIMEUR, PASSAGE DU CAIRE, K. 54; DELAUNA.Y ET LEVAVASSEUR PALAIS-ROYAL. 1852. »ri • f Kijii, DU SYSTEME COLONISATION CHAPITRE I. DU PEU D HABILETE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS EN MATIÈRE DE COLONISATION. DE l'iMPORTANCE ALGER.d' L'expérience a prouvé le peu d'habileté du gou- vernement français en matière de colonisation. Aucune puissance n'a eu, sous ce rapport, de plus grands avantages que la France; aucune n'a moins su en profiter. On ne peut jeter un coup d'oeil sur le passé comme sur le présent; on ne peut exa- miner ce qu'elle a fait coloniesdes qu'elle possé- dait, et ce qu'elle fait de celles qui lui restent, sans être pénétré de cette triste vérité. Quelle contrée plus précieuse pour une métro- pole que la Louisiane, et par la fertilité de son territoire, et par la commodité de son fleuve, et I sa position géographique!par Cependant ce pays, si favorisé la nature,de a été comme frappé de stérilité, de langueur, tant qu'il nous a appartenu, qu'il été soumis à nos lois eta à notre adminis- tration.

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Extrait

Lacharrière, André C. de
Du Bystéme de colonisation
suivi par la France
CD
cotIt^li /
DU SYSTEME
COLONISATIONAUFFRAY,mPRIMERIE DE AUGUSTE
'PASSAGE nXJ CAIRE, K 54,, .
DU SYSTEME
DE
COLONISATION
SUIVI PAR LA FRANCE.
ALGER.
îr^par M. 21. C Carl)arihf
L^adniission des gens du lieu, des parlics
intéresse'es, quià la discussioa des objets
les concernent est le principe de vie le
,
plus fécond qui puisse animer une société.
{Pngei6.)
PARIS.
AUGUSTE AUFFRAY, IMPRIMEUR,
PASSAGE DU CAIRE, K. 54;
DELAUNA.Y ET LEVAVASSEUR
PALAIS-ROYAL.
1852.»ri
• f
Kijii,DU SYSTEME
COLONISATION
CHAPITRE I.
DU PEU D HABILETE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS EN
MATIÈRE DE COLONISATION. DE l'iMPORTANCE
ALGER.d'
L'expérience a prouvé le peu d'habileté du gou-
vernement français en matière de colonisation.
Aucune puissance n'a eu, sous ce rapport, de plus
grands avantages que la France; aucune n'a moins
su en profiter. On ne peut jeter un coup d'oeil sur
le passé comme sur le présent; on ne peut exa-
miner ce qu'elle a fait coloniesdes qu'elle possé-
dait, et ce qu'elle fait de celles qui lui restent,
sans être pénétré de cette triste vérité.
Quelle contrée plus précieuse pour une métro-
pole que la Louisiane, et par la fertilité de son
territoire, et par la commodité de son fleuve, et
Isa position géographique!par Cependant ce pays,
si favorisé la nature,de a été comme frappé de
stérilité, de langueur, tant qu'il nous a appartenu,
qu'il été soumis à nos lois eta à notre adminis-
tration. Aussitôt que nous l'avons eu cédé aux
Etats-Unis, il a pris un essor prodigieux, comme
s'il avait été débarrassé du seul obstacle qui s'op-
posait à ses progrès.
La France possédait Saint-Domingue, plusla
riche colonie qui ait peut-être jamais :existé elle
Fa perdue par sa faute.
Le Canada, dont elle n'avait tirer parti,-pas su
est maintenant , après l'Inde , la possession la plus
importante de FAngleterre.
possédons l'île Bourbon, la Martinique,Nous
Guadeloupe et la Guyane française. Nous ex-la
possessions pour plus de cin-portons dans ces
marchandises. Elles sontquante millions de peu-
ilsplées par nos concitoyens. Tôt ou tard nous
ont amassées.rapportent les richesses qu'ils Ney
naturel que ces colonies nous fussentserait-il pas
nos pertes ont été plusd'autant plus chères que
serait-il pas naturel que le gouverne-grandes? Ne
la plus grande sollicitude?ment eût pour elles
devraient -ils pas trouver dansLeurs habitans ne
la métropole cette bienveil-leurs concitoyens de
cesser d'exister entre leslance qui ne doit jamais
quienfans patrie? Sans doute c'est ced'une même
touteaurait lieu appartenaient àsi ces colonies
autre nation.

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