Etude expérimentale et numérique de modèle réduit bidimensionnel du  creusement d un tunnel. Développement
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Outils numériques Partie IV SIMULATIONS NUMÉRIQUES 225 Outils numériques Chapitre VIII Simulations numériques des essais sous chargement simple 226 Outils numériques Table des matières I. OUTILS NUMÉRIQUES........................................................................................................................ 228 I.1. INTRODUCTION...................................................................................................................................... 228 I.2. DESCRIPTION DU CODE DE CALCUL FLAC............................................................................................. 228 I.2.1. Les différences finies. .................................................................................................................. 228 I.2.2. Schéma de résolution explicite.................................................................................................... 228 I.2.3. Equations générales......... 229 I.2.4. Passage du problème continu à la discrétisation........................................................................ 230 I.2.5. Elément d’interface.......... 231 II. SIMULATION NUMÉRIQUE DES ESSAIS SOUS CHARGEMENT SIMPLE ............................. 233 II.1. ESSAI BIAXIAL ....................................................... ...

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Outils numériques
     
 
 
                    
            
SIMULATIONS NUMÉRIQUES
 
 
225
Outils numériques
    
 
 
                       
Chapitre VIII
            
Simulations numériques des essais sous chargement simple
226
Outils numériques
    
    
I.
Table des matières
OUTILS NUMÉRIQUES........................................................................................................................ 228
I.1. INTRODUCTION...................................................................................................................................... 228 I.2. DESCRIPTION DU CODE DE CALCULFLAC............................................................................................. 228 I.2.1. Les différences finies. .................................................................................................................. 228 I.2.2. Schéma de résolution explicite. ................................................................................................... 228 I.2.3. .................................................................................................................... 229 générales Equations I.2.4. du problème continu à la discrétisation........................................................................ 230 Passage I.2.5. Elément d’interface ..................................................................................................................... 231
II.
SIMULATION NUMÉRIQUE DES ESSAIS SOUS CHARGEMENT SIMPLE ............................. 233
II.1. ESSAI BIAXIAL.................................................................................................................................. 233 II.1.1. Maillage utilisé et Interface ........................................................................................................ 233 II.1.2. Paramètres du modèle MMC ...................................................................................................... 233 II.1.3. Contraintes .................................................................................................................... 234 initiales II.1.4. Simulation de l’essai de compression isotrope............................................................................ 234 II.1.5. Application du déviateur ............................................................................................................. 234 II.1.6. Résultats des essais biaxiaux....................................................................................................... 235 II.2. ESSAIS OEDOMÉTRIQUES.................................................................................................................. 238 II.3. VRÉALISÉS SUR LE MATÉRIAU ANALOGIQUE PAR DALIDATION DU MODÈLE SUR DES ESSAIS AUTRES CHERCHEURS................................................................................................................................................... 239
III. INFLUENCE DES PARAMÈTRES DU MODÈLE MMC SUR LA SIMULATION DES ESSAIS D’IDENTIFICATION ...................................................................................................................................... 241
III.1. III.2. III.3.
IV.
              
PARAMÈTRES ÉLASTIQUES................................................................................................................ 242 PARAMÈTRES À LA RUPTURE............................................................................................................. 243 SYNTHÈSE DES RÉSULTATS............................................................................................................... 245
CONCLUSIONS...................................................................................................................................... 246
227
Outils numériques
I.
Outils numériques
I.1.Introduction  La modélisation numérique des géomatériaux est une étape indispensable pour le dimensionnement des ouvrages. Ces méthodes numériques fournissent les champs de déformation et des contraintes ainsi que les mécanismes de rupture. Le code de calcul FLAC2D dans nos modélisations est basé sur la méthode des utilisé différences finies. Les créateurs de ce code ont utilisé un concept appelé «méthode des éléments Lagrangiens». Il consiste en une application non traditionnelle de la méthode des différences finis explicites. (Billaux [1993]). Une courte description de cette méthode et du logiciel FLAC2Dest présentée au début de ce chapitre. La loi élastoplastique, nommée MMC, développée au cours de ce travail de thèse à été implantée dans le code de calcul FLAC2D. Par la suite, toutes les simulations numériques présentées seront effectuées avec cette loi.
I.2.
Description du code de calcul FLAC.
I.2.1.Les différences finies.  La méthode de différences finies est l’une des plus anciennes méthodes de résolution numérique d’un système d’équations différentielles avec conditions initiales et, conditions aux limites (Desai & Christian [1977]). La plupart des méthodes utilisant cette technique adoptent une discrétisation du milieu en mailles rectangulaires exclusivement. L’approche en différences finies utilisée dans Flac est basée sur la méthode de Wilkins [1964] et permet de formuler les équations des différences finies pour des éléments de forme quelconque. On peut donner n’importe quelle forme aux limites et, faire varier les propriétés d’un élément à l’autre. De ce point de vue elle est donc aussi performante que la méthode des éléments finis, avec des éléments triangulaires à 3 nœuds. Dans la méthode des différences finies, toute dérivée présente dans le système d’équations est directement remplacée par une expression algébrique écrite en termes de variations en des lieux discrets de l’espace. Ces variables sont indéterminées partout ailleurs, contrairement aux éléments finis pour lesquels des fonctions de forme décrivent les variations (contraintes et déplacements) dans tout le massif.  
I.2.2.Schéma de résolution explicite.  La présentation de la méthode de résolution implantée à l’intérieur du code est limitée à son mode de fonctionnement. Le lecteur intéressé peut se reporter à Marti & Cundall [1982] qui décrit la procédure en détails. Basé sur le fait que dans la réalité, une partie de l’énergie de déformation accumulée par le système est convertie en énergie cinétique qui va se propager et se dissiper dans le matériau environnant, le schéma de résolution explicite intègre ce phénomène en prenant en compte les équations dynamiques du mouvement. Le déséquilibre induit en une zone va se propager dans l’ensemble du massif. L’objectif de la méthode aux éléments lagrangiens n’en reste pas moins la résolution d’un problème statique ou quasi-statique par l’intermédiaire de la dynamique.
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Outils numériques
Le mode incrémental de résolution du système assure la stabilité du schéma numérique puisque, même si le système est instable à certains instants les chemins de contraintes et de déformations sont resp nce de calcul utilisée.
 Figure 1: Séquence de calcul générale (Billaux [1993]).  Le principe fondamental de la résolution explicite est que chaque boîte de la Figure 1 remet à jour toutes les variables qu’elle doit traiter à partir de valeurs connues et qui restent fixées durant les calculs dans l’autre boîte. La procédure de résolution explicite n’étant pas inconditionnellement stable, il est nécessaire que la vitesse du front de calcul soit plus grande que la vitesse maximale de propagation de l’information, pour cela le choix du pas de temps est important en effet il doit être plus petit qu’un certain pas de temps critique (Billaux [1993]). Le critère de convergence pour contrôler la fin des cycles de calcul est simplement basé sur l’état d’équilibre de l’ensemble des éléments. Le programme teste pour chacun des éléments le déséquilibre de force et retient la force maximale non équilibrée. L’utilisateur définit la force en dessous de laquelle la convergence est supposée suffisante. Ainsi formulée, la méthode de résolution implémentée dans FLAC présente des avantages et des inconvénients si on tente de la comparer à d’autres méthodes bien connues telle que la méthode implicite généralement utilisée en éléments finis.  
I.2.3.Equations générales  L’équation du mouvement de Newton est exprimée par l’équation différentielle suivante :  ij ρu&ti=x+ ρgi j Avec : ρla masse volumique tle temps u&le vecteur vitesse le vecteur position accélération due aux forces de volume Les taux de déformationse&ij ensuite déduits et la loi de comportement du matériau est sont utilisée pour calculer de nouvelles contraintes et forces déduites des taux de déformation, chaque séquence de calcul formant ainsi un cycle de calcul. Les taux de déformations incrémentales :
229
Outils numériques
Avec :
 
e&ij=12xu&ij+ux&ji  σn=fσp, e&, K
σnContraintes nouvelles σpContraintes au cycle de calcul précédent K Paramètre d’écrouissage &uijdéplacements incrémentaux xij les axes  
I.2.4.Passage du problème continu à la discrétisation.  Le milieu continu est discrétisé par des quadrilatères, chacun d’eux étant divisé en deux paires d’éléments triangulaires (a et b, c et d) à déformation uniforme comme indiqué sur la Figure 2. La force exercée sur un nœud est prise comme la moyenne des forces pour les deux paires de triangles, ce qui permet d’assurer une réponse symétrique à un chargement symétrique.  
 Quadrilatères superposés.
 Vecteurs vitesse. Figure 2: Discrétisation mixte.
 Vecteur force nodale. 
 Les équations aux différences finies sont déduites du théorème de divergence de Gauss : = ∂d A Snif dsAxfi  Où : s périmètre de l’élément de surface A. n vecteur unitaire normal à s. f scalaire, vecteur ou tenseur défini sur A et son périmètre.
fest calculée en fonction des valeurs de f sur La valeur moyenne du gradient de f sur Axi, le périmètre s : xfi=1ASnif ds  Appliquée à un élément triangulaire, cette relation devient :
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Outils numériques
= xf1Af nis i S  où : La sommation s’applique aux trois côtés du triangle.  f moyenne de f sur un côté valeur s longueur du côté L’équation suivante permet d’écrire le tenseur taux de déformatione&en fonction des vitesses aux nœuds : u&i21u&i(a)+u&i(b)njs xjAS Où a et b sont les nœuds extrémités d’un côté du triangle.  L’utilisation d’éléments triangulaires élimine le problème de déformations non restreintes qui se pose avec les éléments quadrilatères à déformation uniforme. Ce problème, pour les polygones à plus de trois sommets, tient au fait qu’il existe des combinaisons de déplacements nodaux qui ne produisent aucune déformation, et donc ne sont restreints par aucune force. Un autre problème de la modélisation de matériaux en plasticité n’est pas résolu par l’utilisation d’éléments triangulaires : il s’agit de la formulation de la condition d’incompressibilité lors de l’écoulement plastique.  
I.2.5.Elément d’interface  Les éléments d’interface sont utilisés pour représenter de manière simplifiée le comportement des zones de localisation des déformations soit en cisaillement (surface de glissement) soit en traction (fissures).  
 Figure 3: Détail des composants d’un élément d’interface (Itasca [1994]).  Pour les caractéristiques de frottement, cohésion, dilatance et traction limite, on prend généralement celles du matériau le moins résistant, éventuellement réduites en cas d’interface « lisse » (frottement sol/acier par exemple). Les raideurs knet kssont plus difficiles à estimer. Afin de simuler le comportement rigide plastique dans un premier temps, nous avons retenu les valeurs recommandées par les auteurs de FLAC consistant à prendre knet ksdix fois plus
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Outils numériques
élevées que la raideur équivalente de la zone voisine la plus raide. La raideur apparente de ladite zone dans la direction normale étant donnée par la relation suivante :  4maxK+zm3inG ⎦⎥  Aveczmin plus petite dimension de la zone contigue dans la direction normale (voir la Figure 4.)  
 Figure 4: Dimension de la zone utilisée pour le calcul des raideurs (Itasca [1994]).  Les tests ont permis de montrer la sensibilité assez faible sur les résultats de ces deux paramètres. Cette recommandation permet de ne pas pénaliser les temps de calcul lors de la prise en compte d’une interface.       
232
Simulation numérique des essais sous chargement simple
II.Simulation numérique des essais sous chargement simple  Dans cette partie nous présentons une étude de simulation numérique des essais biaxiaux et oedométriques avec la loi MMC à l’aide du logiciel FLAC2D. Les simulations numériques seront effectuées avec les paramètres déterminés à partir des méthodes présentées dans le chapitre précédent.
II.1.Essai biaxial  Afin de simuler les essais biaxiaux nous avons décidé de reproduire numériquement toutes les phases expérimentales effectuées.
II.1.1.Maillage utilisé et Interface  Notre maillage comporte 100 éléments (Figure 6) qui représentent l’échantillon de sol analogique. Les embases seront également modélisées avec 12 éléments chacune. Les Figure 5 et Figure 6 présentent le schéma expérimental et le maillage utilisé pour la modélisation.  Coussins enrface210Inte mm caoutchoucEmbase supérieure
Echantillon
Embase inférieure
220mm
 Figure 5 : Schéma expérimental Figure 6 : Maillage utilisé  Les deux embases sont parfaitement élastiques et leur déplacement est imposé : nul pour l’embase inférieure et égale au déplacement expérimental pour l’embase supérieure. Des interfaces ont été mises en place entre les embases et l’éprouvette. Pour l’interface nous avons utilisé les caractéristiques suivantes, afin de reproduire le glissement rouleaux/acier observé pendant les essais : cohésion nulle angle de frottement 3° k =1.0E9 Pa/m  n ks=1.0E6 Pa/m  
II.1.2.Paramètres du modèle MMC  En utilisant la technique de détermination des paramètres de la loi, nous avons effectué le calage sur les courbes expérimentales (triaxial et oedométrique). Les paramètres identifiés sont présentés dans le Tableau 1 :   
233
Simulation numérique des essais sous chargement simple
 
120
1200 0.9 0.25
22
3
0.65
8
0.5
Tableau 1 : Paramètres du modèle MMC pour le matériau analogique de Schneebeli
II.1.3.Contraintes initiales  Pour l’obtention des contraintes initiales dues à la gravité, les conditions aux limites sont les suivantes : dans la direction horizontale et verticale.Les embases sont bloquées Les deux côtés latéraux sont bloqués dans la direction horizontale. La contrainte verticale due à la gravité est calculée à partir de formule suivante (Figure 7) : σvγz La composante horizontale est égale à : h=0Kγz où : K0 leexpériences nous avons obtenu une valeur coefficient des terres au repos. D’après nos de K0qui varie entre 0.65 de 0.74, nous avons retenu la valeur moyenne qui égale à 0.7. γle poids spécifique du sol analogique,γ=65 kN/m3  
 
Grid plot
0 -stress contours  -1.25E+04  -1.00E+04  -7.50E+03 -5.00E+03    -2.50E+03  0.00E+00
1E -1
Contour interval= 2.50E+03
Y
 Figure 7 :Distribution des contraintes initialesσv
II.1.4.Simulation de l’essai de compression isotrope  Dans l’expérience afin de simuler un essai biaxial il faut obtenir l’état de consolidation isotrope (σ3=σ1). Pour obtenir cet état nous avons appliqué aux deux faces latérales une contrainteσ3 et à l’embase supérieure une contrainte égaleσ1, après libération des déplacements correspondants, puis on laisse le système s’équilibrer.
II.1.5.Application du déviateur
 Une fois l’équilibre de consolidation isotrope obtenu, nous avons augmenté le déplacement vertical jusqu’à une valeur correspondant à une déformation de 4,5% de la hauteur initiale de l’échantillon. L’incrément de déplacement (ou vitesse) de l’embase supérieure à été pris égal à 0.5e-8 m par pas de calcul. La force maximale de déséquilibre, avec cette vitesse contrôlée
234
Simulation numérique des essais sous chargement simple
de déplacement tend rapidement vers zéro. La Figure 8 présente les forces de déséquilibre pendant le calcul.
II.1.6.
60
50
40
30
20
10
0 0
20000
40000
Nombre de pas
60000 80000 100000 120000
Figure 8 : Force maximale de déséquilibre
Résultats des essais biaxiaux
 
 II.1.6.1D éplacements  Les résultats finaux de la modélisation numérique sont illustrés sur les figures suivantes. La Figure 10 montre la forme finale de l’échantillon et les vecteurs déplacements obtenus à l’aide du logiciel FLAC. La confrontation entre les résultats expérimentaux conduit aux observations suivantes : L’éprouvette est en forme de tonneau Forte similitude entre les vecteurs expérimentaux et numériques (Figure 9 et Figure 10)  
 Figure 9 :Forme et déplacements numériques
 Déplacements expérimentaux
Déformation imposée
Forme d’échanti Figure 10 : Forme et déplacements expérimentaux
llon
 
235
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