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Extrait
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HONORE D'URFE.
lO^
—^— DIUOT l'RÈUES,»AR|S. TYP0GK4PHIE DE FIRMIN
;">0.RUE JACOB, N"ÉTUDES
SUR L'ASTRÉE
ET SLR
HONORÉ D'URFÉ,
PAR
NORBERT BONAFOUS.
PARIS,
FIRM I IN DIDOT FRÈRES, LIBRAIRES,
IMPRIMEIBS DE l'iNSTITUT,
RtJK lACOB, n" 5(i.
184(J.7S9Qi6.XAstrée etÉtudes surEn publiant ces
nous sommessur Honoré d'Urfé , nous ne
unque d'appeler surproposé d'autre but
entièrement ou-auteur, aujourd'hui presque
qui prennent quel-blié, l'attention de ceux
françaises.que intérêt à l'histoire des lettres
il est vrai, laHonoré d'Urfé ne fut pas,
littéraire des règnes deplus grande gloire
auteurs,Henri IV et de Louis XHI. D'autres
une autoritéses contemporains, obtinrent
plus grande plus légitime que la sienne.et
n'exerça sur lesMais aucun, à notre avis,
plusmœurs sur la société une influenceet
que Mal-salutaire et plus féconde. L'ordre
herbe établit notre poésie, en disci-dans
Ron-plinant les forces diverses qui , depuis
sard, inutiles et ense perdaient en efforts
d'Urfétentatives malheureuses Honoré,
contribua, très-grande part, à lepour unen
( )
dontmilieu d'une sociétérenaître aufaire
plus corrompuesétaient encoreles mœurs
paraîtreassertion peutle goût. Cetteque
nous espérons prou-d'abord. Maisétrange
qu'en at-la suite de ces Études,ver, dans
un rôle importanttribuant à Honoré d'Urfé
fit alors,l'heureuse réforme qui sedans
devaleur moralenous n'exagérons pas la
ses écrits.
exami-quelque intérêt àIl a d'ailleursy
célèbres de notreun des romans les plusner
genre deun temps où celittérature, dans
envahit de toutes parts.composition nous
avec quelle patience, quelleNous verrons
xvii' sièclelenteur sérieuse, les écrivains du
en apparence lescomposaient les ouvrages
mit vingt-cinqplus frivoles. Honoré d'Urfé
ans Vy^strée, et la mort le surprità écrire
sonavant qu'il eût mis la dernière main à
travail. C'est un exemple qu'il nous est plus
l'imita-facile d'admirer que de proposer à
tion des écrivains de notre temps.
Ces Etudes se divisent en deux parties.
Dans la nous avons essayéd'écrire,première,
d'une manière plus complète qu'on ne l'avait
fait jusqu'ici, la vie d'Honoré d'Urfé et de
quelques-uns de ses frères. Cette partie de
notre travail était la plus facile, grâce aux