Histoire d'Angleterre depuis les temps les plus reculés jusqu'a a nos jours

Pauline Rolland

Description

'. "•«* -*• . ... # ' du T^ Août 184^ (^P/i^ifr ****/eigner à la jeunesse de France les cléments de l'histoire -d'An glcterrc, n'a pas besoin d'être démontrée. L'homme ne Vit pas seulement d'une vie. matérielle , les s'il habite l'espace, ilpetits enfants le savent ; habite aussi le temps. Sa patrie n'est pas seulement le pays où il apprend à >-onnaître et à bénir les lois de Dieu, mais encore le siècle où il doitil voit sa mère lui sourire et où goûter le bonheur, d'embrasser ses enfants. Un homme qui serait né dans une cage étroite et obscure T-PROPOS. trésors de la tradition humaine, alors même que le monde tout entier s'est ouvert devant ses pas, et que toutes les terres et toutes les mers ont passe' sous ses yeux. On peut dire qu'il ne connaît même pas ce siècle pre'sent qu'il voit s'agiter con- fusément autour de lui et partout, dépourvu qu'il est de tout moyen de le comparer aux autres siècles. De la patrie qu'il croit connaître et aimer, il n'aime que le corps il ne , connaît que l'enveloppe extérieure et visible l'ame lui ; échappe il ne sait rien de la véritable ; vie de sa nation; il reste étranger à ses souvenirs comme à ses espérances. Flot inerte, goutte d'eau inutile, il se laisse aller sans le vouloir, sans le savoir, au torrent qui emporte la multitude contem- poraine; ou bien, rêveur solitaire, il marche au hasard, et comme un aveugle e'garé, à travers ce peu de durée mono- et sa tombe.

Sujets

• Great Britain
• HIStory

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 13
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 15 Mo

Extrait

-onnaître et à bénir les lois de Dieu, mais encore le siècle où il doitil voit sa mère lui sourire et où goûter le bonheur, d'embrasser ses enfants. Un homme qui serait né dans une cage étroite et obscure T-PROPOS. trésors de la tradition humaine, alors même que le monde tout entier s'est ouvert devant ses pas, et que toutes les terres et toutes les mers ont passe' sous ses yeux. On peut dire qu'il ne connaît même pas ce siècle pre'sent qu'il voit s'agiter con- fusément autour de lui et partout, dépourvu qu'il est de tout moyen de le comparer aux autres siècles. De la patrie qu'il croit connaître et aimer, il n'aime que le corps il ne , connaît que l'enveloppe extérieure et visible l'ame lui ; échappe il ne sait rien de la véritable ; vie de sa nation; il reste étranger à ses souvenirs comme à ses espérances. Flot inerte, goutte d'eau inutile, il se laisse aller sans le vouloir, sans le savoir, au torrent qui emporte la multitude contem- poraine; ou bien, rêveur solitaire, il marche au hasard, et comme un aveugle e'garé, à travers ce peu de durée mono- et sa tombe." />

'. "•«* -*•
. ... #
'
du T^ Août 184^
(^P/i^ifr ****/<r/r St* t*4^UL__
'///rr
S?^ S/lefytcLs TasfZy
wsËÎBB^E^bS^' ^^'i#»«• *
'";•: . h
;.
•r,V!#
¥'iT*lfc&
i%;
Vrbor]
Présentée to the
USRAKYofthe
UNIVERSITYOFTORONTO
by
MR. AND MRS. DEJOURNOHISTOIRE
D'ANGLETERRE.
IHISTOIRE
D'ANGLETERRE
DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULES JUSQU'A NOS JOURS;
PAR
AUTEUR DE L'HISTOIRE DE FRANCE ABRÉGÉE.
PARIS,
DESESSART, ÉDITEUR,
RLE DES BEAUX-ARTS, 15.
1838AVANT-PROPOS.
travail de la nature de celui-ci, -L'utilité d'un destine à en
>eigner à la jeunesse de France les cléments de l'histoire -d'An
glcterrc, n'a pas besoin d'être démontrée.
L'homme ne Vit pas seulement d'une vie. matérielle , les
s'il habite l'espace, ilpetits enfants le savent ; habite aussi le
temps. Sa patrie n'est pas seulement le pays où il apprend à
>-onnaître et à bénir les lois de Dieu, mais encore le siècle où
il doitil voit sa mère lui sourire et où goûter le bonheur,
d'embrasser ses enfants.
Un homme qui serait né dans une cage étroite et obscure
< I qui mourrait sans avoir entrevu le soleil niy la mer, sans
avoir entendu parler ni des campagnes verdoyantes
, ni des
\illcs populeuses ni des merveilles de l'industrie et des arts,
,
< •« malheureux, comme il en a encore au inonde, aurait-ily
'.'
\ et g
Il ne vit guère plus relui qui ignore entièrement les
lien élément* de l'hiitoire de noire race et tous le3
i. i2 AVA>T-PROPOS.
trésors de la tradition humaine, alors même que le monde
tout entier s'est ouvert devant ses pas, et que toutes les terres
et toutes les mers ont passe' sous ses yeux. On peut dire qu'il
ne connaît même pas ce siècle pre'sent qu'il voit s'agiter con-
fusément autour de lui et partout, dépourvu qu'il est de
tout moyen de le comparer aux autres siècles. De la patrie
qu'il croit connaître et aimer, il n'aime que le corps il ne
,
connaît que l'enveloppe extérieure et visible l'ame lui
;
échappe il ne sait rien de la véritable
; vie de sa nation; il
reste étranger à ses souvenirs comme à ses espérances. Flot
inerte, goutte d'eau inutile, il se laisse aller sans le vouloir,
sans le savoir, au torrent qui emporte la multitude contem-
poraine; ou bien, rêveur solitaire, il marche au hasard, et
comme un aveugle e'garé, à travers ce peu de durée mono-
et sa tombe.tone qui s'écoule entre son berceau
de la patrie, celle du peuple dont les desii-Après l'histoire
nées ont le plus influé sur la fortune de notre peuple doit
après l'his-naturellement fixer notre attention. En France,
l'histoire ancienne c'est surtout l'histoiretoire nationale et ,
d'Angleterre qu'il importe d'étudier et de bien connaître.
est incontestable laMais si l'importance de cette science ,
suivre pour l'enseigner à la jeunessemeilleure méthode à
incertaine. Toici en deux mots le plan que nouspeut paraître
jusqu'à quelsommes proposé dans ce travail on jugeranous ;
plus ou moinspoint nous l'avons suivi et avec quel résultat,
favorable.
de l'histoire, cette science nouvelle de VireLa philosophie
d'uneétant encore loin d'arriver à des résultatsmoderne,
ouvrage des-pleine évidence il nous a semblé que, dans un
,
naïvement crédules, on netiné à des esprits sans maturité et
affirmations hardies qu'avec la plus grandedevait user de ses
des sucsIl nourrir ces cerveaux débiles quemesure. ne faut
qui ontplus sains et les plus purs de la science de ceuxles ,
populations, et quipassé sans danger dans l'esprit desdéjà