Histoire des théories et des idées morales dans l antiquité
442 pages
Français

Histoire des théories et des idées morales dans l'antiquité

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oo co co 'co -m^*- -> .,m V "' ',. •r^-^V- 'M'- \ ^•''v.'S. fOfe^g^i^ à coureurs dans les fêtes sacrées.» L'homme est un, quoiqu'il change sans cesse la vie; morale de l'humanité est une, quoiqu'elle soit dans un perpétuel mouvement : c'est le flambeau que les géné- rations se passent unesles aux autres en courant. Cela est manifestesurtout dans notre Occident. Depuis le jour où quelques braves, à Marathon etàSalamine, ont sauvé' avec leur liberté les espérances de la civili- sation, il a un progrès continu, et lay liberté brille à PRÉFACE.vj est néede c? propres. Or, de la liberté lal'origine quiou celle incessante révolution, nephilosophie, à de s'endormir dans un repospermet pas l'humanité barbouilleurs papier,cl mortel. Certains decorrupteur parce qu'ils n'ont jamais eu l'honneur dene dis pasje des raisons moins belles encore, enpenser, mais pour n'est pasà philosophie. Ce d'au-veulent beaucoup la au temps de Socrate, ilsqu'elle les connaît :jourd'hui elMélitus; au temps de Sénôque,nommaient Anytusse temps de Voltaire, Patouillet etRégulus et Suilius; au ils se nom-pas besoin de dire commeFréron; il n'est rit d'eux et lesjours. La philosophie sement de nos personne ni rienparce qu'il n'est donné à àméprise, l'ex-de pensée et contreprévaloir contre la force lade vie.

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V
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•r^-^V-
'M'- \
^•''v.'S.
fOfe^g^i^
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-im$j***S^i"HISTOIRE
DES
ET DES IDÉES MORUESTHÉORIES
DANS L'ANTIQUITE
J. DENIS
ANCIEN EI.E\E DE L ECOLE NORMALE.
MORALES ET rOLITlQCEs).(académie des SCIENCES
quasi cursores vitaï lampada tradunt.El
PREMIER.TOME
*}'
n
PARIS
DIRA\H, MBRAIRG,AUGUSTE
rue des Grès -Sorbonne (près le Panthéon).7,
1856.PRÉFACE.
présent livre est mémoire couronné enLe un 4853
par L'académie des sciences morales politiques. Maiset
L'auteur a usé largement d'un droit que laissaientlui
les habitudes libérales de cette académie : iî a corrigé
et remanié sod ouvrage, comme il l'entendait, sauf
à indiquer passagesles où il modifiait non-seulement
la forme, mais encore le fond des idées. Il croit d'ail-
leurs n'avoir fait que développer la pensée qui l'avait
dirigé dans son premier travail, et qui, sans doute,
lui a valu les desuffrages l'Institut.
Cette pensée était tout entière contenue dans L'épi-
«Lesgraphe : hommes se transmettent le flambeau de
la vie, la manière dc>à coureurs dans les fêtes sacrées.»
L'homme est un, quoiqu'il change sans cesse la vie;
morale de l'humanité est une, quoiqu'elle soit dans un
perpétuel mouvement
: c'est le flambeau que les géné-
rations se passent unesles aux autres en courant. Cela
est manifestesurtout dans notre Occident. Depuis le
jour où quelques braves, à Marathon etàSalamine,
ont sauvé' avec leur liberté les espérances de la civili-
sation, il a un progrès continu, et lay liberté brille àPRÉFACE.vj
est néede c? propres. Or, de la liberté lal'origine
quiou celle incessante révolution, nephilosophie,
à de s'endormir dans un repospermet pas l'humanité
barbouilleurs papier,cl mortel. Certains decorrupteur
parce qu'ils n'ont jamais eu l'honneur dene dis pasje
des raisons moins belles encore, enpenser, mais pour
n'est pasà philosophie. Ce d'au-veulent beaucoup la
au temps de Socrate, ilsqu'elle les connaît :jourd'hui
elMélitus; au temps de Sénôque,nommaient Anytusse
temps de Voltaire, Patouillet etRégulus et Suilius; au
ils se nom-pas besoin de dire commeFréron; il n'est
rit d'eux et lesjours. La philosophie sement de nos
personne ni rienparce qu'il n'est donné à àméprise,
l'ex-de pensée et contreprévaloir contre la force lade
vie.nécessaire de lapansion
e que les véritésfoi du XVIII sièclePartageant la ,
humaine, ne sont le pri-à la viemorales, nécessaires
peuple, ni de personne,temps, d'aucunvilège d'aucun
monuments de l'antiquitéinterroger ceux desj'ai voulu
me suismoi-même, et jeaborder parque. je pouvais
l'esprit etanciens avaienteffet, que lesconvaincu, en
con-nôtres : partout la mêmefaits comme lesle cœur
déten-se développant,mais transformant,science, se
aussi naturellenécessaire etd'une manière aussidant
un tronc, despousse des racines,graine du chêneque la
moral commeDans le monde ,et des rameaux.feuilles
sautspoint dephysique, il n'y ale mondedans
qu'ilparce n'ygénérations spontanées,brusques ni de
constatersauraitnouvelle; on nepoint de créationa
sui-développements,transformations et desque des

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