Introduction à la sociologie ..

Guillaume De Greef

Description

T INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE PUBLICATIONS DU MÊME AUTEUR : L'Oavrièredenfellière en Belgique. Bruxelles, 1872. . fr. 0.50 Abrégé de Psychologie. Bruxelles, 1882 » 3.00 l.e Budget et rinipôl. Bruvelles, 1883 » 1.00 Les Impôts de eonsommalion. L^Acci«ïe sur In Bière. Bruxelles, 1884 » 0.25 Le Rachut des C-harbonoAges. Bruxelles 1886 » 1.00.... INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIE (Première Partie) PAR Guillaume DE GREEF BRUXELLES 1 PARIS Féliv ÉditeurGustave MAYOLEZ ALCAN, nie de l'Impératrice. 108, boulevard Saint-Germain, 10813, 1880 4 cô^ 578467 / .r-" — SAINT-PIERRE, 9.UKUXELLES. IMPIIIMERIE A. LEFÈVUE, RUE Les enfants, les sauvages et, dans certaines condi-caractère. tions, les peuples prétendument civilisés, en fournissent de fré- banale, si cequents exemples. Que signifie cette vérité presque sont les nécessités économiques qui sont le moule den'est que ce habitudes, de nos croyances et de nos mœurs?nos «H. Spencer signale que les Fuégiens, qu'on dit très tendres enfants, ne laissent pas esclavespour leurs de les vendre comme Patagons ». Cela veut dire que c'est le besoin qui détermineaux sentiments de ces misérables populations.les «Il parle aussi du grand amour que les naturelsde la Nouvelle- —— 175 Guinée ont pour leurs enfants et, néanmoins, chacun en donnera un ou deux au marchand en échange de ce dont il a besoin ".

Sujets

• Sociology

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Extrait

T
INTRODUCTION A LA SOCIOLOGIEPUBLICATIONS DU MÊME AUTEUR :
L'Oavrièredenfellière en Belgique. Bruxelles, 1872. . fr. 0.50
Abrégé de Psychologie. Bruxelles, 1882 » 3.00
l.e Budget et rinipôl. Bruvelles, 1883 » 1.00
Les Impôts de eonsommalion. L^Acci«ïe sur In Bière.
Bruxelles, 1884 » 0.25
Le Rachut des C-harbonoAges. Bruxelles 1886 » 1.00....INTRODUCTION
A LA
SOCIOLOGIE
(Première Partie)
PAR
Guillaume DE GREEF
BRUXELLES 1 PARIS
Féliv ÉditeurGustave MAYOLEZ ALCAN,
nie de l'Impératrice. 108, boulevard Saint-Germain, 10813,
1880
4
cô^578467
/ .r-"
— SAINT-PIERRE, 9.UKUXELLES. IMPIIIMERIE A. LEFÈVUE, RUE<.
PREFACE
La première partie de cette Introduction est exclusivement
consacrée à la démonstration de l'existence d'une science sociale
et la phéno-à classification hiérarchique des diverses espèces de
mènes qui en forment le domaine la deuxième le sera à l'organo-;
graphie et à la dynamique spéciales et générales du superorga-
nisme fonctionnement.sociétaire, c'est-à-dire à sa structure etàson
Appliquer la méthode positive à la politique, arracher cette
dernière à l'empirisme aussi bien qu'à l'utopie : tel est le but de
cet ouvrage.
et celle-ci une hiérar-La sociologie implique une classification
chie classification etdes phénomènes qu'elle embrasse ; cette cette
hiérarchie sont en rapport avec une division correspondante des
fonctions et des organes, dont la combinaison constitue la struc-
ture et la viedu superorganisme général.
constituentCes divisions ne sont pas artificielles ; elles ne pas de
simples aide à notre faiblesse intel-procédés destinés à venir en
manifesta-lectuelle bien que la matière soit une et continue, ses;
tions s'élèvent, par une suite dene sont pas uniformes, mais elles
créations propriétés plus générales et les plusnaturelles, des les
simples à en plus spéciales et complexes.des propriétés de plus
laLes mathématiques, la physique, la chimie, la biologie et
hiérarchiquepsychologie sont les principaux degrés de l'échelle
des sciences la sociologie en est le dernier.;
successivement de couches super-Celle-ci, à son tour, se forme— —II
posées. La méconnaissance de cette loi fondamentale est la cause
directe du peu de progrès de la sociologie depuis Auguste Comte.
Sans classification hiérarchique des phénomènes sociaux, il n'y
scientifique. faits, placésa pas de politique véritablement Tous les
sur même plan, comme dans les tableaux de nos vieux peintres,le
lors, la même importance; on ignore ceux qui agissentont, dès
directement sur les autres ou qui, au contraire, subissent cette
impulsion et ne font que réagir contre elle. Tous les organes,
fonctions sont uniformes et jouent le même rôle. Latoutes les
plusse tire aisément : La politique est la science laconséquence
rattacher une formuleélémentaire de toutes; il suffit de la à
moment qu'on possède le mot de passe,universelle quelconque ; du
rétrograde, l'effet est infaillible; on asoit révolutionnaire, soit
de purger ou de saigner le corps social; grâce à lale droit
-puissante, l'opération miraculeuse s'accomplit àformule toute
tout coup I
Telle est, au fond, l'illusion de tous les partis qui se disputent
intérêts dis-jle pouvoir; en réalité, ils représentent tous des
jtincts et légitimes; mais ces intérêts, n'étant ni classés, ni pondé-
quirés, s'entre-choquent dans des luttes stériles et ruineuses, se
terminent, du reste, toujours des partis les mieuxà l'avantage
organisés au point de vue de la guerre.
La lutte des castes est le reflet la classification inexistantede
ou insuffisante des facteurs sociaux celle des partis est l'image
;
de l'antagonisme des intérêts représentés par les castes.
atomesLes sociaux auront beau tourbillonner, s'accrocher et
s'entre-choquer : il ne innombrables rapportsrésulterajamais, des
combinaisons de agitation inces-et rapports produits par cette
sante, la combinaison unique qui représente le superorganisme
social, c'est-à-dire l'ordre véritable.