Wi ^. ;0 / .pour tous CojiyrirjUl, l()lH, by Patot ht C'». PREFACE une impostureLa Question Irlandaise est internationale. et sespour justifier ses révoltesL'Irlande, aujourd'huitrahisons, se dit opprimée. Or estl'oppression de l'Irlande par l'xYngleterre une fable, et même une fable grossière. distingue par« L'Irlandais, dit Macaulay, se à rendre les hommesdes qualités qui tendent que prospères. Il est d'uneplus intéressants ardente et impétueuse, aisément portéerace aux larmes et au rire, à la furie ou à l'amour. Nord,Seule parmi les nations de l'Europe du vivacité, unelle possède la susceptibilité, la rhétorique,don naturel de comédie ou de sur rives de la Médi-qu'on trouve surtout les terranée. » donc le talent de nous émou-Elle a voir à plaisir, mais ses accusations sont si surprenantes, si contraires à tout ce que nous PRÉFACE8 anglaise dans lessavons sur la domination qu'il importe de les véri-autres dépendances, fier. Pearse, l'un des meneurs deLe Professeur rébellion de Dublin, fusillé huit jours plusla «tard, avait dit à la veille du soulèvement: Nous maiséchouerons dans notre but immédiat, immensel'effet moral sur le monde entier sera glorieux de l'Histoireet formera un chapitre » croyait le monded'Irlande. Le professeur toujours dupe desbien naïf, bien simple, phrases ronflantes et des attitudes théâtrales. Et il n'avait peut-être pas tort. 11 ne faut pas en rire, cela réussit mieux qu'on ne croit. L'Irlande a toujours joué de cette corde avec virtuosité.