^^^p^'i; TT mm - y .^,- K' é ^^i \^h ;Vt^5îN . Nul n'est obligé d'être bachelier,mées. mais celui qui n'est pas bachelier n'a le droit ni d'en- trer dans une administration, ni d'exercer la profession d'avocat ou celle de docteur en méde- cine. C'est l'État qui juge si la connaissance des langues mortes est nécessaire pour formuler une ordonnance il a des praticiens qui ne pourront; y jamais accomphr une opération chirurgicale, parce qu'ils ont été jadis incapables d'apphquer congrûment les règles de la syntaxe latine. Si le Gouv^ernement se décidait à n'exiger des fonctionnaires publics et des personnes qui exer- cent certaines professions privées que des garan- ties de compétence et de capacité^ s'il se résignait à n'être pas plus vétilleux dans le choix des ex- péditionnaires que dans le choix des ministres, il resterait encore maître de l'enseignement parce qu'il défie toute concurrence. Il a pour lui le budget, sans compter les édifices scolaires. Il peut former des maîtres à loisir et les rétribuer à son gré. On ne lui demande pas de payer LA QUESTION DU LATIN20 loyer des bâtiments qu'il occupe, ni de propor-le tionner la dépense de ses établissements à leurs recettes. On l'exhorte quelquefois à l'économie, mais à condition qu'il conserve la vogue. Si battaient,ses rivaux le on n'en conclurait pas font mieux que lui, ou qu'ils satisfont plusqu'ils exactement aux besoins du public, mais que la patrie est en danger, et qu'il a encore trop dey liberté en France.
^^^p^'i; TT mm - y .^,- K' é ^^i \^h ;Vt^5îN .<f^, ;^^^ <î ^^^ u^^'LIBRARYTHE Ontario InstituteThe in Educationfor Studies CanadaToronto,^.n^rr^^rMyi^£-^^f<-/t^hU^U^*^^ ^ LA QUESTION DU LATINDU MEMIÎ AUTEUIt : LE PERIL NATIONAL Ouvrage l'Acacléaiic française.couronné par 6" édition. LE MANUEL DU DÉMAGOaUE 2° édition.LA LA.TINQUESTION DU PAR RAOUL FRARY PARIS LÉOPOLD CERFLIBRAIRIE MÉDICIS, 4313, RUE DE 1885