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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 10 |
Licence : | |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 67 Mo |
Extrait
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RENAISSANCE
EN ITALIE ET FRANCEEN
A L'EPOQUE DE CHARLES VIILTypographie Firmin-Didot. — Mesnil (Eure).LA
RENAISSANCE
EN ITALIE ET EN FRANCE
A L'ÉPOQUE DE CHARLES VIIL
OUVRAGE PUBLIÉ
LA DIRECTION ET AVEC LE M. LUYNESsous CONCOURS DE PAUL d'ALBERT DE
ET DE CHEVREUSE, DUC DE CHAULNES
PAR
M. EUGÈNE MUNTZ
ET ILLUSTRE
DE 3oo GRAVURES DANS LE TEXTE ET PART.DE 38 PLANCHES TIRÉES A
PARIS,
LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET C"=,
IMPRIMEURS DE l'iNSTITUT, RUE JACOB, 56.
i885.
Bcproduction et tradactioa réservées.'/^^ o, , 1.JL«f^A
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PRÉFACE.
Quelques mots de préface
sont;«- nécessaires, autant pour
expliquer la raison d'être et l'é-
conomie de ce livre, que pour
rendre un dernier hommage à
Tesprit si noble, si élevé, qui en
a conçu le plan qui en a rendu
,
possible la publication. Je vou-
drais essayer de faire connaître ^^^
ici, comme elle le mérite, la fi-
guredu vaillant soldat de Coul-
k% miers, de l'organisateur qui a
présidé à la fondationduMusée
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^^^f^rWWff^^^PREFACE.„
de Térudit, qui s'est passionnédécoratifs, de ramateur,des arts
généreuses, pour tant de hautes conceptions.pour tant de pensées
Chaulnes le sen-plus loin que M. le duc dePersonne n'a poussé
noms illustresla responsabilité que lui imposaient lestiment de
n'a cherché plus loyalement àd'Alberti et de Luynes, personne
l'ardent amour du pro-concilier avec d'inébranlables convictions
formes. Certes sa carrière a été bien courtegrès, sous toutes ses
février i852, il est mort le 26 septembre mais il(né le i6 1881),
assez fait pour laisser après lui, avec le souvenir des qualités dea
cœur les plus exquises, les titres les plus sérieux à la sympathie,
la gratitude du monde artiste mondedisons mieux, à et du savant.
Élevé dans les traditions d'une famille où le culte des lettres,
des arts et des sciences est héréditaire depuis quatre siècles, M. le
Chaulnes témoigna de bonne heureduc de des plus heureuses dis-
positions et du goût le plus vif pour l'étude. Il était de ceux qui
croient que noblesse oblige; loin de se contenter de l'éclat d'un si
universellementbeau nom, respecté dans notre pays, il éprouvait
comme le besoin d'en légitimer la possession, en ajoutant sa party
d'illustration personnelle. Pour aborder les travaux littéraires ou
scientifiques, il n'avait qu'à se rappeler l'exemple d'un des siens, de
Léon-Baptiste Alberti, l'architecte hors ligne, le moraliste profond,
l'inventeur ingénieux et infatigable, l'esprit libre par excellence, vrai
précurseur de Léonard de Vinci. Les travaux du duc Michel-Fer-
dinand de Chaulnes, nommé membre de l'Académie des sciences
en et ceux de son fils, le duc1743, Marie-Joseph de Chaulnes,
avaient enrichi d'importantes découvertes les sciences physiques
naturelles.et Enfin, chez son illustre grand-père, M. le duc de
Luynes, dont il a encore pu recevoir les leçons, l'érudition la plus
vaste s'alliait la critiqueà la plus sûre et à la suprême distinction
du goût. Le Louvre, l'Institut, notre Cabinet des médailles, le châ-
teau de Dampierre, l'Institut archéologique de Rome, qui, par un