La signification du Sabbat
11 pages
Français

La signification du Sabbat

-
traduit par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
11 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

La signification du sabbat par Bertrand L. Comparet Extrait de Votre Héritage Notes critiques de Clifton A. Emahiser Malgré quelques diférences d’opinion sur le jour de la semaine où le sabbat doit être fêté, toutes les dénominations Chrétiennes agréent sur le besoin de garder un jour par semaine pour le sabbat de repos. Comme les autres caractéristiques de notre religion, le sabbat trouve ses racines dans l’Ancien Testament. J’enseigne depuis longtemps qu’il y a autant de Christianisme dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, et nous allons voir que cela est vrai également pour le sab- bat. Bien entendu, vous êtes reconnaissant pour ce jour de repos, mais avez-vous La signification du sabbat B.L. Comparet jamais réféchi à sa véritable signifcation ? Quelle est son origine, que symbolise- t-il, quel sera son accomplissement ? Yahweh désigna le sabbat comme un grand monument d’espoir pour Son peuple d’Israël. C’était un symbole d’une délivrance plus puissante que n’importe quelle autre délivrance antérieure. D’abord, nous devons retourner à Adam. Il a existé d’autres races d’hommes sur la Terre, d es milliers d’années avant Comme je l’expliquais dans une de mes leçons, intituléeAdam n’était pas le premier homme, ces races pré-adamiques furent créées mais n’avaient pas de relation intime avec leur Créateur. Cependant, Luc 3 : 38 nous dit qu’Adam était le fls de Yahweh. Le Jardin d’Éden n’était pas juste une parcelle d’arbres et arbustes ordinaires.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 20 février 2014
Nombre de lectures 11
Langue Français

Extrait

Lá ÇáO Û áá
áL. COáÈBÈ á
Extrait deVotre Héritage Notes critiques de Clifton A. Emahiser
Malgré quelques différences d’opinion sur le jour de la semaine où le sabbat doit être fêté, toutes les dénominations Chrétiennes agréent sur le besoin de garder un jour par semaine pour le sabbat de repos. Comme les autres caractéristiques de notre religion, le sabbat trouve ses racines dans l’Ancien Testament. J’enseigne depuis longtemps qu’il y a autant de Christianisme dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau, et nous allons voir que cela est vrai également pour le sab-bat. Bien entendu, vous êtes reconnaissant pour ce jour de repos, mais avez-vous
Lá ÇáO Û áá
B.L. Comparet
jamais réfléchi à sa véritable signification ? Quelle est son origine, que symbolise-t-il, quel sera son accomplissement?
Yahweh désigna le sabbat comme un grand monument d’espoir pour Son peuple d’Israël. C’était un symbole d’une délivrance plus puissante que n’importe quelle autre délivrance antérieure. D’abord, nous devons retourner à Adam. Il a existé d’autres races d’hommes sur la Terre, des milliers d’années avant Adam. Comme je l’expliquais dans une de mes leçons, intituléeAdam n’était pas le premier homme, ces races pré-adamiques furent créées mais n’avaient pas de relation intime avec leur Créateur.
Cependant, Luc 3:38 nous dit qu’Adam était le fils de Yahweh. Le Jardin d’Éden n’était pas juste une parcelle d’arbres et arbustes ordinaires. Les arbres du Jardin étaient des arbres familiaux, ou généalogiques, des diverses races. Satan avait été le gouverneur de cette planète jusqu’à ce qu’il perdit son droit au pouvoir par sa rébellion contre Yahweh. Adam fut envoyé pour le remplacer. Malheureusement, Adam était aussi naïf et bien intentionné que nous, ses descendants.
Lorsque Satan proposa la coexistence pacifique entre eux à la place d’une guerre impitoyable du bien contre le mal, ce que Yahweh avait commandé, Adam ne résista pas. Il s’ensuivit qu’Adam perdit le pouvoir et la gloire qui lui revenait. Afin d’acheter ce qu’il croyait être la paix, il vendit son pouvoir et son immortalité.
L’une des punitions dûes à la chute d’Adam était la sentence d’une vie de labeur. Nous rencontrons souvent des gens qui nous assurent gaiement que la nécessité d’un dur labeur constitue vraiment une grande bénédiction. Je vais vous faire une confidence : je ne trouve pas cela plus convainquant que vous! La Bible, en Genèse 3:17, 19, appelle cette punition une malédiction :
« Et à Adam il dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’ai commandé, disant : Tu n’en mangeras pas, – maudit est le sol à cause de toi; tu en mangeras en travaillant péniblement tous les jours de ta vie. Et il te fera germer des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. À la sueur de ton visage tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, car c’est de lui que tu as été pris ».
Une sentence de dur labeur à vie, exactement ce à quoi nous condamnons les criminels aujourd’hui. Il n’y a pas de platitude sur la faveur que nous sommes censés leur faire.
Néanmoins,cette pénalité ne doit pas durer pour toujours. Yahweh antici-pait la chute d’Adam et Il avait prévu de racheter Adam et tous ses descendants. Rappelez-vous, la Révélation 13:8 nous dit que Yahshua est « l’agneau immolé dès la fondation du monde ». Yahweh ne se contenta pas d’un remède devant surve-nir des milliers d’années dans le futur. La race Adamique aurait péri de désespoir
2
Lá ÇáO Û áá
pendant ce temps, à moins d’être réconfortée par la connaissance de ce jour de repos. Yahweh leur donna espoir. Depuis les temps les plus reculés nous trouvons le sabbat de repos comme symbole de cet espoir.
Cette malédiction du travail devint un pouvoir terrible lors de l’asservissement en Égypte, comme Yahweh l’avait prophétisé à Abraham en Genèse 15:13. Mais Yahweh, dans l’exode, racheta Ses enfants de la malédiction, comme un symbole de la grande et mouvementée Rédemption, et Il commanda l’observance du sabbat pour cette raison. En Deutéronome 5:15, Yahweh déclare :
« Et tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d’Égypte, et que Yahweh, ton Dieu, t’a fait sortir de là à main forte et à bras étendu ; c’est pourquoi Yahweh, ton Dieu, t’a commandé de garder le jour du sabbat».
Le peuple de Yahweh devait donc toujours avoir ce symbole d’espoir. Un jour sur sept, la malédiction doit être levée comme un rappel du jour où elle sera levée à jamais.
Mais cela ne s’arrête pas ici, car Yahweh commanda une année de repos après chaque période de sept ans. En Lévitique 25:3–4, il est dit :
« Pendant six ans tu sèmeras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le rapport ; et la septième année, il y aura un sabbat de repos pour le pays, un sabbat consacré à Yahweh ».
L’espoir était donc par là renforcé. D’abord, un jour de repos sur sept, puis une année de repos sur sept, lorsque la malédiction de dur labeur était levée. Pour sou-ligner encore plus le symbolisme de la rédemption finale et complète, cette sep-tième année amenait aussile pardon et la relâche de toute dette. Deutéronome 15:1–3 nous en donne les règles :
« Aubout de sept ans, tu feras relâche. Et c’est ici la manière du re-lâche : tout créancier relâchera sa main du prêt qu’il aura fait à son prochain ;il ne l’exigera pas de son prochain ou de son frère, car on aura proclamé la relâche de Yahweh. Tu l’exigeras de l’étranger; mais ta main relâchera ce que ton frère aura de ce qui t’appartient ».
C’était accompagné de la promesse que le créancier n’y perdrait pas, car Yah-weh le bénirait tellement pour avoir gardé cette loi qu’il prospèrerait beaucoup. Yahweh paierait ses dettes.
Pouvez-vous voir ce que cela symbolisait? La malédiction est toujours sur nous, mais nous regardons vers la relâche de cette malédiction tous les sept jours, de peur que nous nous sentions vraiment trop écrasés; puis, sur une plus grande échelle, tous les sept ans. En cette année sabbatique, Yahweh paie nos dettes à
3
Lá ÇáO Û áá
B.L. Comparet
notre place. Cela symbolise l’instant où Yahshua, sur la croix, paya les terribles dettes de chaque pécheur. e Pour souligner encore plus cette promesse, après sept sabbats de 7 ans, la 50 année représentait le jubilé. C’était une année supplémentaire de repos et de li-bération de la malédiction. C’était même plus que cela, c’était l’année de restitu-tion. À travers tous ces siècles, la plupart des gens ont été pauvres. À chaque génération, bien des gens sont passés par des périodes de misère alors qu’ils avaient perdu leurs maigres possessions. Dans leur détresse, ils avaient été obligés d’hypothéquer ou de vendre ce qu’ils possédaient. Dans leur pauvreté, ils n’étaient pas à même de racheter leurs anciens biens. Cependant, l’année du jubilé, Yahweh rachetait tout pour eux. Lévitique 25:8–10 nous donne cette instruction : « Et tu compteras sept sabbats d’années sept fois sept ans ; et les jours de ces sept sabbats d’années te feront quarante-neuf ans. [.. .]et vous sanctifierez l’année de l’an cinquantième, et vous publierez la liberté dans le pays à tous ses habitants ; ce sera pour vous un jubilé ;vous re-tournerez chacun dans sa possession, et vous retournerez chacun à sa famille». C’est de là que nous avons pris les paroles écrites sur le bord de la Cloche de la Liberté : «Proclamez la liberté dans le pays tout entier et à tous ses habitants». Étant le peuple de Yahweh, nous avons pris ceci de la Loi de Yahweh. Tout ce qu’un homme avait perdu sous la malédiction du travail et de la pauvreté, Yahweh lui rendait gratuitement. Nous trouvons dans l’Ancien Testament le symbolisme Chrétien. Adam fut placé dans ce monde comme un fils de Yahweh, avec le pouvoir, la gloire et l’immortalité qui allaient avec cette position de fils. Par sa désobéissance, son incapacité à prendre les responsabilités de sa position, il perdit ces choses et la malédiction vint sur lui et sur tous ses descendants. Cependant, Yahweh paya la dette pour nous en l’année de relâche. Yahweh leva la malédiction dans les sabbats hebdomadaires et les sabbats annuels. En l’année du jubilé,Yahweh nous rendait tout ce que nous avions perdu. Ceci est la rédemption complète qui nous est donnée par Yahshua. Elle est complètement prophétisée par des symboles dans l’Ancien Testament. L’apôtre Pierre le savait. En Actes 3:20–21, Pierre parle de « Yahshua Christ quivous a été préordonné, lequel il faut que le ciel reçoive, jusqu’auxtemps du rétablissement de toutes choses». Le sabbat et ses plus grands cycles, l’année de relâche et l’année du jubilé, ne sont pas seulement une commémoration de quelque chose du passé mais les mémo-riaux pour la grande promesse de Yahweh de notre rédemption future. L’apôtre Paul comprenait ceci, car en Colossiens 2:16–17, il déclare :
4
Lá ÇáO Û áá
« Quepersonne donc ne vous juge en ce qui concerne le manger ou le boire, ou à propos d’un jour de fête ou de nouvelle lune, oude sabbats, qui sont une ombre des choses à venir». Il est tout-à-fait malheureux que des hommes zélés mais ignorants ont été capables de prendre un certain verset dans la Bible et d’en faire une doctrine d’église. Un verset pris hors de son contexte par quelqu’un ignorant sa vraie signification, et dès lors appliqué faussement, crée de la confusion et de l’erreur dans l’assemblée.
Ne croyez jamais ceux qui vous affirment qu’il existe des contradictions entre l’Ancien et le Nouveau Testaments ou que le Nouveau Testament a rendu obsolète l’Ancien. Yahshua a expliqué leur relation correcte en Matthieu 5:17 : « Nepensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir ».
NOÈ ÇÛÈ È COEáÈ :
Bien que j’apprécie beaucoup Bertrand Comparet et son enseignement, je ne peux pas agréer entièrement avec tout ce qu’il présente dans cet article. S’il est exact que nos sabbats annuels sont des ombres de l’Ancien Testament des choses à venir, le sabbat hebdomadaire peut difficilement tomber dans cette catégorie. À propos, il y a encore une ombre qui doit arriver. Les ombres pour la Pâque, la Pentecôte et la Fête des Trompettes ont déjà été accomplies, mais pas encore la Fête des Tabernacles. Cette Fête des Tabernacles sera accomplie à la Seconde Venue de Yahshua Christ. Je n’ai jamais cru que le sabbat hebdomadaire soit une ombre de quoi que ce soit exceptée la Création originelle, qui ne fut pas accomplie en sept jours de 24 heures.
Personnellement, je refuse de fêter le dimanche comme un sabbat, car l’origine du choix de ce jour se trouve dans le Mithraïsme et pas dans le Christianisme ! La Pen-tecôte serait la seule exception, mais cette fête n’arrive qu’une fois l’an et se passe toujours le premier jour de la semaine. D’autres peuvent faire ce qu’ils veulent, mais je ne me conformerai pas à une telle doctrine païenne. Avant, lorsque je ne savais pas certaines choses, je fêtais le dimanche, mais plus maintenant. Je vais à présent essayer de donner un aperçu historique de la façon dont le sabbat du dimanche est arrivé chez nous.
L’enseignement de ces prétendues «églises »peut être retracé jusqu’au culte de Baal que Jézabel introduisit en Israël. Ce qui fait que ces ministres et prêtres de ces soi-disant «églises »sont les équivalents des devins! Afin de comprendre la connexion avec la religion de Baal, tournons-nous vers un livre intituléFreema-sonry, An Interpretation, par Martin L. Wagner. En page 200, il écrit :
5
Lá ÇáO Û áá
B.L. Comparet
« LesmystèresMithraïquesétaient les institutions dans lesquelles le culte du soleil, dans sa version perse, se concrétisa. Le culte de ce dieu peut être retracé à une période très ancienne, alors qu’il se présentait comme un pur monothéisme. Il vint au contact avec d’autres cultes et, par assimilation d’autres éléments, dégénéra en un culte de la nature, sensuel et avilissant. Il devint très populaire, employait un rituel très élaboré et exprimait ses idées de la nature divine par un symbolisme étendu. Le culte était très probablement conduit selon des prescrip-tions rituelles élaborées. « Les rites de Mithra étaient célébrés dans une grotte. Mithra lui-même était le principe générateur du soleil et était toujours conçu comme étant distinct du soleil lui-même, mais vêtu de la lumière du soleil. Le dieu était conçu comme interprétant toujours les sacrifices mystiques par lesquels la bonne volonté finira par triompher. L’âme humaine était vue comme séparée de la nature divine, vers laquelle elle peut remonter uniquement à travers une série de degrés probatoires de pé-nitences, de macérations et de jeûnes. Le premier de ces degrés était le plus bas et y étaient admis ceux qui se présentaient comme des soldats combattant pour Mithra. Les second et troisième degrés étaient ceux du Taureau et du Lion. D’autres grades existaient qui, quand ils étaient passés avec succès, permettaient à l’âme de devenir un feu pur, réunie alors avec la nature divine.Ce culte se répandit dans le monde ro-main durant les second et troisième siècles après jésus-Christ et son influence se fit sentir pendant une longue période à travers toute l’Europe».
Ce que je tente de faire ici est de vous montrer comment cette religion de Baal de Mithra pénétra dans l’Église Romaine et qu’elle est en grande partie pratiquée par les Catholiques et les Protestants aujourd’hui. La citation suivante est tirée d’un livre intituléThe Worship of Augustus Caesar, par Alexander Del Mar, page 193 :
«áNT JCROÉ ,220 áV– Établissement du culte du soleil, ou Mi-thraïsme, comme religion officielle de Rome, sous Elagabalus. Voir “Middle Ages Revisited”, appendice R. Voir aussi 389 av. JC pour des pièces de monnaie d’Elagabalus ».
Dans l’édition de 1984 de l’Encyclopedia Britannica, volume 16, page 554, sous le titre « Mithras », nous lisons :
6
« Leculte de Mithra devint connu des Romains par le biais des pi-rates Ciliciens capturés par Pompée vers 70 av. JC. Il parvint à Rome sous Domitien, fut régulièrement établi par Trajan vers 100 ap. JC et par Commodus vers 190. Finalement, les mystères furent prohibés et la grotte sainte détruite en 378. Des inscriptions dédicacées àDeo Soli Invicto Mithrœ, ainsi que des bas-reliefs votifs de travail romain,
Lá ÇáO Û áá
sont très communs. La représentation usuelle montre Mithra dans la grotte mystique, interprétant le sacrifice mystique : un jeune homme en costume oriental est agenouillé d’une jambe sur un taureau cou-ché, saisissant la tête de ce dernier et la retournant de la main gauche, tandis que de la droite il plonge son couteau dans le cou de l’animal. Un chien, un serpent et un scorpion boivent le sang qui s’écoule du taureau ;un corbeau se tient sur un rocher derrière Mithra; les figures du soleil et de la lune occupent les deux côtés du bas-relief ».
Extrait deAn Encyclopedic Outline of Masonic, Hermetic, Qabbalistic & Rosicrucian Philosophy, par Manly P. Hall. En page 24, nous lisons :
« Ilexiste de nombreuses ressemblances entre le Christianisme et le culte de Mithra. L’une des raisons de ceci est probablement que les mystiques perses envahirent l’Italie au premier siècle de notre ère, et l’ancienne histoire de ces deux cultes [le Mithraïsme et le Christia-nisme] étaient intimement mêlés. L’Encyclopédie Britanniquedéclare ce qui suit concernant les Mystères Mithraïques et Chrétiens : « “L’espritfraternel et démocratique des premières communautés et leur humble origine; l’identification de l’objet d’adoration avec la lu-mière et le soleil; les légendes des bergers avec leurs présents et leur adoration, le déluge et l’arche; la représentation dans l’art du char de feu, l’extraction de l’eau d’un rocher; l’utilisation de cloches et de chandelles, l’eau bénite et la communion; la sanctification du di-manche et du 25 décembre ; l’insistance sur la conduite morale, l’accent mis sur l’abstinence et le contrôle de soi; la doctrine du paradis et de l’enfer, de la révélation primitive, de la médiation du Logos émanant du divin, le sacrifice propitiatoire, le conflit constant entre le bien et le mal et le triomphe final du premier, l’immortalité de l’âme, le ju-gement dernier, la résurrection de la chair et la destruction par le feu de l’univers – ce sont là certaines des ressemblances qui, réelles ou apparentes, permit au Mithraïsme de prolonger sa résistance au Chris-tianisme”. « Les rites de Mithra étaient accomplis dans des grottes. Porphyre, dans saGrotte des Nymphes, déclare que Zoroastre (Zarathoustra) était le premier à avoir consacré une grotte au culte de Dieu, parce qu’une caverne était symbolique de la terre, ou du monde souterrain des ténèbres. John P. Lundy, dans sonMonumental Christianity, décrit la grotte de Mithra comme suit : « “Maiscette grotte était ornée des signes du zodiaque, le Cancer et le Capricorne. Les solstices d’été et d’hiver étaient particulièrement importants, car représentant les portes pour les âmes qui descendent vers cette vie ou qui les passent en sens inverse dans leur ascension vers les Dieux ; le Cancer étant la porte vers la descente et le Capricorne la porte vers l’ascension. C’étaient là les deux avenues des immortels
7
Lá ÇáO Û áá
B.L. Comparet
montant de la terre vers les cieux ou descendant des cieux vers la terre”. « La prétendue chaire de Saint-Pierre à Rome était connue pour avoir servi dans un des Mystères païens, possiblement celui de Mithra, dans les grottes souterraines duquel les fervents des Mystères Chrétiens se rencontraient dans les premiers jours de leur foi ».
Ibid., page 23 :
« LÈ È ÈMá : Lorsque les Mystères Perses arrivèrent en Europe du Sud, ils furent rapidement assimilés par l’esprit latin. Le culte grandit rapidement, plus spécialement parmi la soldatesque ro-maine et, durant les guerres romaines de conquêtes, ses enseignements étaient répandus par les légionnaires dans pratiquement toutes les par-ties de l’Europe. Ce culte de Mithra devint si puissant qu’au moins un empereur romain fut initié dans l’ordre, qui se réunissait dans des ca-vernes sous la ville de Rome. Concernant la propagation de cette école de Mystères à travers différentes parties de l’Europe, C.W. King, dans sonGnostics and Their Remains, déclare : « “Lesbas-reliefs Mithraïques sculptés à la surface de rochers ou de tablettes de pierre abondent toujours dans les pays qui constituaient alors les provinces occidentales de l’Empire Romain ; il en existe beau-coup en Allemagne, encore plus en France, et dans cette île (Grande-Bretagne), ils ont souvent été découverts le long des murailles Pictes et le plus connu vient de Bath”. « AlexanderWilder, dans sonPhilosophy and Ethics of the Zoroasters, déclare queMithraest le titre Zend pour le soleil et qu’il est supposé habiter à l’intérieur de cet orbe brillant.Mithrapossède un aspect mâle et un aspect femelle, bien qu’il ne soit pas lui-même androgyne. En tant queMithra, il est le seigneur du soleil, puissant et radieux, et le plus magnifique des Yazatas (Izads, ou Genil, du soleil). En tant que Mithra, cette déité représente le principe féminin; l’univers ordinaire est reconnu pour être son symbole. Elle représente la Nature réceptive et terrestre, et elle est fertile uniquement quand elle se baigne dans la gloire de l’orbe solaire. Le culte Mithraïque est une simplification des enseignements plus élaborés de Zoroastre (Zarathoustra), le magicien du feu Perse ».
Durant la période des Césars, il y avait une succession ordonnée d’empereurs montant sur le trône, mais plus tard, l’Empire se dégrada au point que la position d’empereur était réservée à un dirigeant militaire suffisamment audacieux pour assassiner son prédécesseur. À l’époque de Constantin, le futur empereur avait plusieurs concurrents à vaincre avant de pouvoir monter sur le trône. Il avait be-soin de toute aide disponible! Constantin réalisa que s’il pouvait obtenir que les soldats adorant Mithra tout comme les soldats Chrétiens se battent pour lui, il
8
Lá ÇáO Û áá
pourrait avoir le dessus sur tous ses opposants. Et du fait des diverses similarités entre le Mithraïsme et le Christianisme, Constantin décida d’avoir la vision d’une croix flamboyante dans le ciel au pont Milvius, avec la devise «par ce signe, tu vaincras ». La croix étant un symbole à la fois du Mithraïsme et du Christianisme, Constantin obtint l’appui miliaire dont il avait besoin des deux parties et il ga-gna ses batailles puis le trône. Après tout cela, il avait une dette envers les deux parties ;il mélangea donc les deux religions, et cette religion hybride est toujours avec nous jusqu’à ce jour!
9
Traduction : Bahrmanou © 16 août 2013
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents