Le Brésil tel qu il est
396 pages
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Le Brésil tel qu'il est

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9^% ^-i î^- i%-ii. fâ*SS.^;i- ^ l 7^r^^^ir^^"W^^mr AUGUSTO FERiN Livreipo Encadernadop NovaRua doAfmada n.70.i74'_JLisi>oa The Library of Brown University LE BRESIL QU'IL ESTTEL — db Loignon et C*cCf.iciiv, Ihpr. Màtnica Rue du Bac-d'Asnières, 12. i=» . . .g? BRÉSILLE QU'IL ESTTEL PAR EXPILLYCHARLES PARIS ARNAULD DE VRESSE, LIBRAIRE-ÉDITEUR Sô, RUE SE RIVOLI, 55 DEDICACE A ÎIADAME EUGÉNIE DAUPHIN. Madame, A vous, dont la piété filiale a prêté denouveaux charmes à la figure sublime de l'Antigone antique, je dédie ce livre sur le Brésil. Vous avez étél'amie ma mère, Madame.de Plus que bien d'autres vous étiez en position d'apprécier les douloureuses circonstances au milieu desquelles cette vie de infinis éteintedévoûment et de sacrifices s'est plus; quebien d'autres encorevous savez si, aujourd'hui, revenant parmi nous, les occasions de souffrir pour les siens lui se- raient épargnées. Voilàpourquoi, passant, il a trois mois, commeun étran-y ger, dans la ville où ont vécu, où reposent,, dans l'éternel sommeil, tousceuxqui m'ont aimé, j'aieu l'idée de rattacher à votre nom le souvenir de ma mère. C'était le jour où je devais retourner à Paris, vous ne l'a- vez pas oublié. Je revenais de prier— comme je m'en suis fait une douce habitude, chaque fois que les hasards d'une existence tour- mentée me —ramènent au heu de ma naissance, sur la pierre modeste qui recouvre les restes de ma famille. 1 DÉDICACE.

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oa The Library of Brown University LE BRESIL QU'IL ESTTEL — db Loignon et C*cCf.iciiv, Ihpr. Màtnica Rue du Bac-d'Asnières, 12. i=» . . .g? BRÉSILLE QU'IL ESTTEL PAR EXPILLYCHARLES PARIS ARNAULD DE VRESSE, LIBRAIRE-ÉDITEUR Sô, RUE SE RIVOLI, 55 DEDICACE A ÎIADAME EUGÉNIE DAUPHIN. Madame, A vous, dont la piété filiale a prêté denouveaux charmes à la figure sublime de l'Antigone antique, je dédie ce livre sur le Brésil. Vous avez étél'amie ma mère, Madame.de Plus que bien d'autres vous étiez en position d'apprécier les douloureuses circonstances au milieu desquelles cette vie de infinis éteintedévoûment et de sacrifices s'est plus; quebien d'autres encorevous savez si, aujourd'hui, revenant parmi nous, les occasions de souffrir pour les siens lui se- raient épargnées. Voilàpourquoi, passant, il a trois mois, commeun étran-y ger, dans la ville où ont vécu, où reposent,, dans l'éternel sommeil, tousceuxqui m'ont aimé, j'aieu l'idée de rattacher à votre nom le souvenir de ma mère. C'était le jour où je devais retourner à Paris, vous ne l'a- vez pas oublié. Je revenais de prier— comme je m'en suis fait une douce habitude, chaque fois que les hasards d'une existence tour- mentée me —ramènent au heu de ma naissance, sur la pierre modeste qui recouvre les restes de ma famille. 1 DÉDICACE." />

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AUGUSTO FERiN
Livreipo
Encadernadop
NovaRua doAfmada
n.70.i74'_JLisi>oa
The Library of
Brown UniversityLE BRESIL
QU'IL ESTTEL— db Loignon et C*cCf.iciiv, Ihpr. Màtnica
Rue du Bac-d'Asnières, 12.
i=» . . .g?BRÉSILLE
QU'IL ESTTEL
PAR
EXPILLYCHARLES
PARIS
ARNAULD DE VRESSE, LIBRAIRE-ÉDITEUR
Sô, RUE SE RIVOLI, 55DEDICACE
A ÎIADAME EUGÉNIE DAUPHIN.
Madame,
A vous, dont la piété filiale a prêté denouveaux charmes à
la figure sublime de l'Antigone antique, je dédie ce livre sur
le Brésil.
Vous avez étél'amie ma mère, Madame.de
Plus que bien d'autres vous étiez en position d'apprécier
les douloureuses circonstances au milieu desquelles cette
vie de infinis éteintedévoûment et de sacrifices s'est plus;
quebien d'autres encorevous savez si, aujourd'hui, revenant
parmi nous, les occasions de souffrir pour les siens lui se-
raient épargnées.
Voilàpourquoi, passant, il a trois mois, commeun étran-y
ger, dans la ville où ont vécu, où reposent,, dans l'éternel
sommeil, tousceuxqui m'ont aimé, j'aieu l'idée de rattacher
à votre nom le souvenir de ma mère.
C'était le jour où je devais retourner à Paris, vous ne l'a-
vez pas oublié.
Je revenais de prier— comme je m'en suis fait une douce
habitude, chaque fois que les hasards d'une existence tour-
mentée me —ramènent au heu de ma naissance, sur la
pierre modeste qui recouvre les restes de ma famille.
1DÉDICACE.
II
de cette pierre, plus nue, plus froide que de cou-La vue
épaisse de poussière, meet couverte d'une couchetume,
l'aurait fait le spectacle d'une abomi-serra le cœur, comme
profanation.nable
ne retrouvai même plus, à côté du marbre funèbre, laJe
dans mes précé-plante demauve sauvageoù j'avais cueilli,
— pour les emporter pieusement avecdents pèlerinages
— conservaientcomme un précieuxpar-moi, des fleurs qui
l'âme de mes chers absents.fum de
— —ravages accomplis sans obstacle, par le temps,Ces
qu'ilsm'avaient d'autant plus impressionné, offraient un
navrant avec l'état des tombes voisines, celle decontraste
mère, surtout, ornée de fleurs, d'emblèmes délicats, devotre
gages sans cesse renouvelés d'une inépuisable et tendre sol-
licitude.
consoler alors.Vous avez essayé de me
raison. Madame : on puise ensei-Oh ! vous avez bien un
redoutable dans le culte ou dans l'oubli dont lesgnement
morts sont l'objet.
C'est en restant en constante communication avec ceux
qu'on a perdus, que l'âme, dégagée de tout mobile grossier,
vile,de toute préoccupation mesquine ou s'épure chaque
enfinjour, jusqu'à ce qu'elle plane souverainement dans les
supérieures du dévoûment et de l'amour.régions
Ceux-là seuls qui vivent avec les morts, éprouvent une
invincible horreur pour le mensonge; ils comprennent et
—pratiquent la justice une autre justice que celle du code,
— ils sontet capables d'aimer les vivants.
Ceux-là, au contraire, qui chassent de leur la mé-cœur
moire des morts, rompent fatalement avec les généreuses,
avec les fécondes traditions de la famille, partant, ils brisent
le lien le présentsacré qui devrait unir le passé au présent,
à l'avenir. En les yeux à la lu-même temps qu'ils ferment
mière éclatante que projette, sur le chemin à parcourir, le

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