Le Caire, le Nil et Memphis
172 pages
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LES VILLES DART CKLKBRKS LE CAIRE MÊME COLLECTION Bruges et Ypres, par Henri Hymans, ii6 gravures. Constantinople, par H. Barth, gravures.103 par Ch.-Eug.Cordoue et Grenade, Schmidt, gravures.97 Florence, par Hmile Geuh.^rt, de IWcadémie Française, gravures.175 Gand et Tournai, par Henri Hymans, 120 gravures. gravures.Milan, par Pierre Gauthiez, 109 Moscou, par Louis Léger, 86 gravures. par Roger Pevre, gravures.Nimes. Arles, Orange, 85 idO gravures.Nuremberg, par P.-J. Rée. Riat, gravures.Paris, par Georges 1.44 par Charles Diehl, gravures.Ravenne, 130 (L'Antiquité), par Emile Bertaux, gravures.Rome 135 (Des catacombes à Jules II), par Emile Bertaux, iio gravures.Rome (De II à nos jours), par Emile Bertaux, 100 gravures.Rome Jules par Camille Enlart, 108 gravures.Rouen, Séville, par Ch.-Eug. Schmidt, iii gravures. Strasbourg, par H. Welschinger, gravures.117 gravures.Tours et les Châteaux de Touraine, par Paul Vitrv, 107 Venise, par Pierre Gus.man, gravures.130 Versailles, par André Pératé, gravures.149 PRÉPARATION :EN Bourges et Nevers, par Gaston Cougny. Nancy, par André Hallays. Pompéi. par H Thédenat. Toulouse et Carcassonne, par H. Graillot. EVREfX, I.MPBIMERIE DE CHARLES HERISSE Y "^ lUcJ' 1 wJL^- Les Villes d'Art célèbres LE CAIRE Le Nil et Memphis PAR GASTON MIGEON CONSERVATEUR DES OBJETS d'aRT DU MOYEN AGE AU MUSÉE DU LOUVRE Ouvrage orné de 133 Gravures -^x- ^PARIS LIBRAIRIE RENOUARD, H.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

LES VILLES DART CKLKBRKS
LE CAIREMÊME COLLECTION
Bruges et Ypres, par Henri Hymans, ii6 gravures.
Constantinople, par H. Barth, gravures.103
par Ch.-Eug.Cordoue et Grenade, Schmidt, gravures.97
Florence, par Hmile Geuh.^rt, de IWcadémie Française, gravures.175
Gand et Tournai, par Henri Hymans, 120 gravures.
gravures.Milan, par Pierre Gauthiez, 109
Moscou, par Louis Léger, 86 gravures.
par Roger Pevre, gravures.Nimes. Arles, Orange, 85
idO gravures.Nuremberg, par P.-J. Rée.
Riat, gravures.Paris, par Georges 1.44
par Charles Diehl, gravures.Ravenne, 130
(L'Antiquité), par Emile Bertaux, gravures.Rome 135
(Des catacombes à Jules II), par Emile Bertaux, iio gravures.Rome
(De II à nos jours), par Emile Bertaux, 100 gravures.Rome Jules
par Camille Enlart, 108 gravures.Rouen,
Séville, par Ch.-Eug. Schmidt, iii gravures.
Strasbourg, par H. Welschinger, gravures.117
gravures.Tours et les Châteaux de Touraine, par Paul Vitrv, 107
Venise, par Pierre Gus.man, gravures.130
Versailles, par André Pératé, gravures.149
PRÉPARATION :EN
Bourges et Nevers, par Gaston Cougny.
Nancy, par André Hallays.
Pompéi. par H Thédenat.
Toulouse et Carcassonne, par H. Graillot.
EVREfX, I.MPBIMERIE DE CHARLES HERISSE Y"^ lUcJ' 1 wJL^-
Les Villes d'Art célèbres
LE CAIRE
Le Nil et Memphis
PAR
GASTON MIGEON
CONSERVATEUR DES OBJETS d'aRT DU MOYEN AGE AU MUSÉE DU LOUVRE
Ouvrage orné de 133 Gravures
-^x-
^PARIS
LIBRAIRIE RENOUARD, H. LAURENS, ÉDITEUR
0, RUE DE TOURNON, 6
I l)06s
tjt^^Vue panoramique du Caire.
CAIRELE
PREMIERCHAPITRE
—LE NIL. LE FLEUVE ET LA VALLÉE
Il n'est pas sur la surface de la terre de fleuve plus mystérieux que le
Nil, ni qui ait exercé sur l'imagination des hommes un plus puissant
attrait de curiosité. Il est sans doute, par la longueur de son cours, qui
ne mesure guère moins de quinze cents lieues des grands lacs africains
Damiette, le ])lus grand fleuve du globe. tempsaux bouches de Jusqu'aux
plus modernes, l'humanité avait ignoré ses origines, et était arrêtéeles
devant cette énigme troublante de pareilles masses d'eaux venues de
contrées inconnues, troublées par ce limon qu'elles roulaient avec elles.
elles-mêmesCes masses variaient tic volume selon les époques, et, sou-
mises à des lois bien difficiles préciser, elles grossissaient, s'enflaient,à
débordaient, puis décroissaient lentement et progressivement, déposant
sur le sol en se retirant tout ce limon qu'elles contenaient en suspension,
et qui formait une couche de terre grasse, véritable engrais pour les
terrains sableapi)au\-ris par le du désert.
ILE CAIRE2
•>« I/Hgypte est un i)rrscnt du Nil Kilo n'existerait pas, en effet, sans
le fleuve qui, pendant quatre mois d'été, l'inonde et l'enrichit. Aussi les
l'ont-ils toujours adoré « comme le créateur blé,peuples riverains du le
producteur de l'orge >, celui sans lequel « les dieux tomberaient sur la
face, et périraient les humains ». Il est le grand régulateur de la vie, et
toujoursc'est d'après son régime que tout en Egypte s'est réglé, les tra-
vaux des champs, comme les fêtes religieuses ou civiles. La crue
annuelle, qui fait renaître la Nature, et qui pour les Anciens était comme
la résurrection d'un Dieu, est un phénomène d'une grande régularité.
presque toujours vers le lo juin que le fleuve commence à croîtreC'est
en roulant les caiix vertes, chargées des décompositions herbeuses des
grands lacs équatoriaux. Mais la montée en est presque insensible, et ses
eaux sont alors insalubres. C'est au milieu de juillet que la crue s'affirme
par les eaux ronges provenant de la désagrégation rocheuse des torrents
d'iùhiopie que les formidables orages d'été viennent de précipiter vers
fleuve son plein la fin maintient son point lele Nil. Le bat à d'août, et
plus élevé jusque vers le octobre. Puis la descente se fait graduelle-7
ment, et sans brusques oscillations.
Nil ses berges plusComme dans toutes les vallées d'alluvions, le a
plaines qui s'étendent chaque côté de son lit, et quiélevées que les de
s'inclinent vers les chaînes montagneuses bordant le désert. L'eau débor-
qu'elledant du fleuve tendrait donc à se précipiter vers les terres basses
transformerait en lacs immenses. De temps immémorial, les hommes qui
ont vécu sur cette terre, ont paré à ce danger en établissant tout un sys-,
tème de canalisation qui permet de retenir l'eau de crue d'abord dans les
parties les plus canaux, puis ensuite dans les parties infé-élevées des
rieures, afin que cescanaux gradués apportent successivement aux terrains
altérés de la plaine, le liquide épais et nourricier. C'est ainsi que tout ce
formepays un vaste damier de cultures divisé à l'infini par des saillies qui
sont les levées de terre, et des creux c^ui sont les canaux; sorte de grand
s3-stème artériel qui permet à l'eau du Nil de circuler à travers l'Egypte,
comme le sang dans le corps d'un animal. Mais cet organisme artificiel
est lui-même d'une extraordinaire sensibilité, et la moindre lésion peuty
causer des calamités terribles. Aussi le fellah est-il astreint à une sur-
veillance de tous les instants.
Le limon du Nil, de couleur brune, est le seul engrais de la terre. Il
en est peu d'aussi riches en substances organiques décomposées, et il
constitue un sol arable d'une fécondité prodigieuse. Quand l'eau a été
absorbée ou évaporée sous le soleil, ce limon se durcit comme la pierre.

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