Le capitaine Lebrun-Renault?
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Description

PAUL MARINCapitaine LE CAPITAINE iEBRIMENAILT 9 N'est-il donc pas permis à chacun d'avoir et d'omettre sui opinion, tant fur la culpabilité de Dreyfus que sur l'innocence d'Fstcrhazy, et à l'in- verse tant sur la culpabilité d'Ksterhazy que sur l'innocence de Dreyfus, »aus être exposé aux in- jures, aux calomnies et même aux menâtes les plus atroces (Réquisitoire du l'roo-ureur général à la Cour de Cassation, Ui mars 189 IWKIS P.-V STOCK. KDITKUR (Ancienne librairie TRESSE & STOCK) I I, GALER|E DU Tl , US PALim-HO¥Ali % i '"ts de reproduction et de traJuctio compris la Sue!y LE CAPITAINE LEBRUN-RENAULT DU MEME AUTEUR Dreyfus ? Un volume in-18 Jésus de 550 pages. Prix : 3 fï. 50. (Librairie Illustrée, rue Saint-Joseph.)8, Ce livre contient tous les documents du procès Dreyfus. 11 offre impartial des efforts des tenantsensuite le récit de l'inuocence de Dreyfus, pendant les années 1895, 1896 et 1897, et de la résistance qui leur a été opposée. Ce livre constitue le prologue du drame actuel dont les trois actes sont caractérisés par les trois per- — —sonnages Esterhazy, Picquart, Lebrun-Renault qui onty jouent encore les principaux rôles. Pourjoué et être muet, ley rôle du dernier des trois n'en est pas moins capital; et c'est, d'ailleurs, dans « au récit documenté la dégradationDreyfus? », de du « traître », qu'il convient de se reporter pour trouver le point initial de la trame actuelle. Esterhazy? Un volume in-18 jésus de 476 pages. 3 fr. 50.

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Extrait

PAUL MARINCapitaine
LE CAPITAINE
iEBRIMENAILT
9
N'est-il donc pas permis à chacun d'avoir et
d'omettre sui opinion, tant fur la culpabilité de
Dreyfus que sur l'innocence d'Fstcrhazy, et à l'in-
verse tant sur la culpabilité d'Ksterhazy que sur
l'innocence de Dreyfus, »aus être exposé aux in-
jures, aux calomnies et même aux menâtes les
plus atroces
(Réquisitoire du l'roo-ureur général à
la Cour de Cassation, Ui mars 189
IWKIS
P.-V STOCK. KDITKUR
(Ancienne librairie TRESSE & STOCK)
I I, GALER|E DU Tl
, US
PALim-HO¥Ali %
i '"ts de reproduction et de traJuctio
compris la Sue!yLE
CAPITAINE LEBRUN-RENAULTDU MEME AUTEUR
Dreyfus ? Un volume in-18 Jésus de 550 pages. Prix : 3 fï. 50.
(Librairie Illustrée, rue Saint-Joseph.)8,
Ce livre contient tous les documents du procès Dreyfus. 11 offre
impartial des efforts des tenantsensuite le récit de l'inuocence de
Dreyfus, pendant les années 1895, 1896 et 1897, et de la résistance
qui leur a été opposée. Ce livre constitue le prologue du drame
actuel dont les trois actes sont caractérisés par les trois per-
— —sonnages Esterhazy, Picquart, Lebrun-Renault qui onty
jouent encore les principaux rôles. Pourjoué et être muet, ley
rôle du dernier des trois n'en est pas moins capital; et c'est,
d'ailleurs, dans « au récit documenté la dégradationDreyfus? », de
du « traître », qu'il convient de se reporter pour trouver le point
initial de la trame actuelle.
Esterhazy? Un volume in-18 jésus de 476 pages. 3 fr. 50.
le récit évé-Ce livre contient procès d'Esterhazy et le de tous les
nements qui se sont écoulés depuis l'interpellation de Scheurer-
jusqu'au meeting de Tivoli Vaux-Hall. Il est précédé d'uneKestner
lettre à Edouard Drumont. Cet ouvrage est écrit avec une scrupu-
impartialité, comme « Dreyfus? » auquel il fait suite. Il con-leuse
tient in extenso tous les documents parlementaires et judiciaires
qui forment le fond des affaires Dreyfus et Esterhazy, et à cet ex-
autreposé complet l'auteur a joint ses propres réflexions, sans
souci que celui de la vérité.
in-18Le lieutenant colonel Picquart? Un volume jésus
de 500 pages. Prix: 3 fr. 50.
Ce livre fait suite à « Esterhazy? » comme ce dernier faisait suite
à « ? » Il contient l'histoire six premières audiencesDreyfus des
ledu procès Zola et des événements décisifs qui avaient suivi re-
lèvement de la conscience nationale, après l'apparition de la lettre
démontre d'unefe Zola au Président de la République. Ce livre
daçon irréfutable l'inanité des calomnies fabriquées par le comman-
dant Lauth et par le lieutenant-colonel Henry contre leur ancien
chef le lieutenant-colonel Picquart. Il se termine par un parallèle
entre le Picquart et le chef d'escadron Pauffin de
l'arrestation immédiateSaint-Morel, dont la conséquence logique est
de ce dernier ainsi que de M. Henri Kochefort, pour « divulgation
publication défense nationale.»et de dossiers secrets intéressant la
Thomas Martin Un volume in-18 jésus.de Gallardon.
Prix : 3 fr. 50 (Librairie Flammarion).
Quatre volumesJeanne Darc tacticien et stratégiste.
in-18 jésus. Prix : 14 fr. (Librairie Baudoin).
—EMILE COLIN IMPRIMERIE DE LAGNYCapitaine PAUL MARIN
LE CAPITAINE
LEBRUN-RENAULT
9
N'est-il donc pas permis à chacun d'avoir
et d'émettre son opinion, tant sur la cul-
pabilité de Dreyfus que sur l'innocence
a Esterhazy, et l'inverseà tant sur la cul-
pabilité d'Èsterhazy que sur l'innocence de
Dreyfus, sans être exposé injures,aux aux
calomnies et même aux menaces les plus
atroces ?
laRéquisitoire du Procureur général à
Cour de Cassation. SI mars 1S98.)
PARIS
- . STOCK,P . V ÊDlTËQR
Ancienne Librairie TRESSE & STOCK)(
10, 11, GALEKIE DU TH. \ IKi: FKANÇAIS8, 9,
PA LAIS-ROY AL
1808
Tous droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pay>
lu Suédey compris et lu Norvège.PC
m
A/3"
1973INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER
—Genèse du « rapport Lebrun-Renault ». Trois documents pro-
—duits par Cavaignac pour l'inanitécompenser de ce document.
Le premier, « la fameuse carte du général de Pellieux », est un
« faux » manifeste. — ilLe troisième a un petit défaut : prend le
Pirée pour un homme.
Par quelle succession extraordinaire d'incidents
bizarres, d'extravagances et de folies, le nom du capi-
taine Lebrun devint-il pour l'opinionRenault publique
synonyme de la culpabilité de Dreyfus ?
C'est à un discours de M. Godetroy Cavaignac, pro-
noncé en janvier 1898 qu'ilfaut remonterpour com-(1),
prendre l'importance de la suggestion, exercée dès
cette époque, sur l'opinion par les tenants de la culpa-
bilité de Dreyfus, pour accréditer cette synonymie.
A force cettede répétitions de suggestion par Cavai-
(I) Voir « Etterhazy ? » p;ige 394 et suivantes, le discours de
M. Cavaignac auquel il est fait ici allusion. Ce discours a été re-y
produit intégralement.VI INTRODUCTION
gnac, par Rochefort et par les logiciens de l'anti-
dreyfusisme, l'opinion finit par adopter Lebrun-Renault
comme le symbole delà vérité confondant le mensonge,
dans le syndicatincarné des traîtres.
Il était, en effet, de bon ton, chez Rochefort et ses
qualifierimitateurs, de de cet opprobre Gabriel Monod
et Duclaux, Psichari etGrimaud, Séailles et Paul Meyer,
des centaines et des centaines de savants et de profes-
seurs, qui étaient hantés par l'inno-le cauchemar de
cence de Dreyfus.
C'est le 13 janvier 1898 que Cavaignac fit intervenir
le «rapport Lebrun-Renault, »comme la médecine sou-
veraine qui devait guérir les maux de cœur de l'opinion
publique.
Il se servit de ce «rapport Lebrun-Renault», comme
d'une arme contre le ministère Méline, auquel il n'avait
jamais pardonné de l'avoir délogé du ministère de la
guerre, deux ans plus tôt.
Voici sous quelle forme l'autruche radicale pondit
l'œuf d'où est éclos, après six mois d'incubation, le rôle
tutélaire et libérateur du capitaine Lebrun-Renault,
terrassantnouveau saint Michel le dragon infernal :
Lors de la dégradation d'Alfred Dreyfus, l'officier qui
était chargé d'assister la parade a recueilli luià de ces
paroles : « Si j'ai livré des documents à une puissance
étrangère, c'était dansl'espoirdem'enprocurer d'autres ».
Cet officier fut tellement frappé de cet aveu, qu'il en fit
l'objet d'un rapport au ministre de la guerre, et il reste
de ces paroles décisives un témoignage contemporain.
Je demande à monsieur le ministre de la guerre pourquoi,
dès la première heure, il n'a pas produit cet aveu et ce
témoignage.
Le président du conseil, M. Méline, avait répondu à

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