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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Extrait
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-<î\^-*JARDIN
oônôralc(riloi'liciilliiroJdiiniiil lii-iii(iisii('l
Fondé en 1887
Ghol' : H. MARTINETDirecleur-Rédacteur en
QUINZIÈME ANNÉE
(±90±)
4-4~
Principaux Collaborateur^Nos
MM,MM.
(H,), Le-(Cli.). Le Clerc (L,), LemoineAluert (Cliarles), Baltet
tellier. I.f.vèque, Lochot (J.), Lou-Uerijy (A.), Berger (E.), Bergman
TREUL Luquet (J.), Magne (G.),(E.), Blin (H.), Bois (D.), Bonnet (L.), (L.),
MaronMagnien (Ach.), Mahot (J,I.Bruant (G.), Buisson (J.-M.), Cappe
(Albert), Micheli(H.), Cha- (Ch,), MaumenéIL.), Caveux (F.), Cayeux
Mottet Mouille-BANNES (Ci.), CiIALOT CllATENAY (Marc), -MosER. (S.),(C),
fert, Mulnard, Mussat (E,), Nanot(A.), Cordonnier (A.), Cornu (Max.),
(J,), Nardy, Noël (P,), Nonin (A.),CoRREvoN (H.), Courtois (E.), Croux.
PotratDecorges fils, '-Délavier Opoix (0,), Passy (Pierre).(L.) (V.),
Rivoire, Rouge (V.), RudolpiiDelmazure (.V.), Denaifi'e, Deloncle (C),
(Jules'i, Sahut (Félix). Sallieb (J,),(O.Despinoy (I''.),Ducret (A.), Duval
SimonDyrowski Schmitt, Schneider (G,),(L.), (J.), Fleury (C), Fos-
TeissonnierSEY (J.), Fouss.\T (J,), Gay (L.), GÉ- (Léon), Soland (F.),
TÉRASSE (L,), Tiieulier (H,)ROME (J.), Granger (P, Gbiessen (P.),),
(F.),lils. Thirion (P,), Travouillon(.\.), Grignan (G,-T.), Guillaume,
Truffaut (A.),guillemain guillochon (l.). Trébignaud (Claude),(j.),
Vallebanu (E,), VanHariot (P.), Harman-Payne (C). Truffaut (G.),
Jarry- DEN Heede (Ad,), Vincey (P,).Henry (L.), Desloges (R.).
JouiN (E.), Labroy Layé (G.). Vbay (G.), etc.(0.),
^- r
Horticole. 84 bis, rue de Grenelle, ParisON S'ABONNE à la Librairie
».%.'VM LEM IClItE.^l'X ItK >OKTEET TWl'HLéop VASSILLIÈREA Mopsieur
DIRECTEUR DE L'AGRICULTURE
dédier la quinzième année ou «JARDIN »J'ai l'honneur de
HJOI 11. MARTINETJ'iiris, le <!U Décembre
Léon VASSILLIÈREm.
l'aGRICULTUREAU MINISTKRE DEDIRECTEUR DE l'aGRICULTURE
d'hONNEURLA LEGIONCOMMANDEUR DE
COMMANDEUR DU MERITE AGRICOLE
PUBLIQUE, ETC.DE l'iNSTRUCTIONOFFICIERM. Léon VASSTT.LIKRE
ilcM. Léon V'assillirre est un graïul nini innilic-ulturc et des Ilortii ultcurs et, ile])uis bien
tlt'jà. j'avais le ilésir ilc lui oiTiii- la ili ijieace tl'iin îles vuluinesIcmptenips du Jardin, .l'en ai été
par la très grandi- bii'nvi'illanee dont il m'a dnnni' taiil dr pn-uvcs dl'iniiéelié jus(iu'i('i parla
bien naturelle (jue mon intention soit mal conii)rise.irainte
cette situation peut se prolunp'r jiendant deMais eomme Imii^ues anufi's eiRtirc, ainsi ipie
l'esjiérer, je ne veux jias attendre jikis lonj^tenips pourj'ose d'ailleurs aeiiuitter la dette de
eontraetée envers lui. nnn-seuiement jiar moi, mais encorereconnaissanee par de nombreux
je mêmecdllal'iiralcurs et amis du JiiriHu : iiuis ajouter l'Horticulture tout entière.i»ar
le d'un ancien médecin de l'armée,M. Vassillière est fds liomme de grand caractère (pii
enfants une éducation virile et Im (e donts'attaeha à donner à ses ils devaient si largement pro-
l'avenir.filerdans
avoir conquis son baccalauréat ès-sclences. M. Vassillière entra à l'Ecole nationaleAprès
d'où en tète dede Grignon, il sortit sa promotion. Voulant se perfectionner dans lad'Agriculture
il entra ensuite, en <]ualité de stagiairede l'agriculture, de Grignon, à lafei'me-école desliiatiiiue
|iuis. ajirès avoir fait, comme engagé voloidaire, la campagne de 1X70.Ilubaudières; ayant à ses
jeune frère, engagé volontaire comme lui, il iiartit l'Amérique du Nord.côtés son plus i)Our
cescirconstan<es,^I.^'assillièreserl'•vélaitdéjàcomIlleun homme d'énergie et d'initiative.En
jH-rsonne en etne connaissait .\méri(iue ne savait |)as un mut d'anglais; il seH
l'inconnu. Mais il était avide de s'instruire et il voulaitlançait donc dans se furtilier au contact de
rudes et vaillantes qui ontcon(|uis leNouveau-Monde et s'y sont si implantées,ces races raiiidement
Canada, il s'engagea dans une grande exploitation agricole, où il prit part àAirivé au tous
actpiis la jiarfaite connaissance detravaux: ]iuis, ayant la langue anglaise, il parcourut lesles
en-a, dans la Caroline du Sud, une importante cultureEtats-l'nis et de vignes d'origine française,
d'ai)provisionner des meilleurs raisins de table, les marchés dedans le but New-York et des
villes de l'Ouest. .Malheureusement, ses elTorts furent coidrariés par un fléauglandes dont les
vignobles français devaient avoir peu après tant àsoulTrir à leur tour : le |diylloxéra, auquel on
encore les moyens résister.ne connaissait pas de C'est ainsi que M. Vassillière fut la prendère
du iphylloxé-r-a.victin)e française
alors en Erance, bien ]prepan' jmiui- reiulre a sun pays les jdusIl rentra signalés services.
Après avoir dirigé pemlaiit quelque tenqts une exploitation agricole dans le Midi île la
nouveau si'-jiiur aux llid)audières, ciuninel'rance. et après un direc-teur d'une station vitieole,
fut nnmnié, à la suite d'un inncours. Professeur.M. N'assiliière dépai'temerdal d'agriculture
Vendée; puis, toujour.-j au concours, il obtint le liti-e d'Inspecteur générallie la de l'Agriculture.
IS'.t.'î,C'est dans cette fonction que nous le ti'ouvons en alors que la confiance du
fête de section agricolegouvernemeid l'avait j)lacé à la la fram/aise de l'Expositinn univei--
Depuis cette époque, il fut luidinin-llemeiit iii enntacl avecselle de Chicago. les horticulteurs
auxquels il rendit les plus grands seivices.français,
IS'.t'i. il était nnmnn- Connnissaiie général de l'Exposition internationale de culture frui-En
tière de Saint-l'étersiiourg, où j'eus l'honneur et la bimne fortune d'être son collaborateur.
que je en Mussie ses côti's. vivant dansPendant les deux mois passai à son intinnté. j'aïqiris alors
le connaiire, à le res]iecter, à l'aimer.à
grande modestie, son peu de goût ])0ur tout ce qui peut iiarailre réclame, ne me pardon-Sa
neraient pas de nu- laisser entraîner à dire ici tout ce que je |iense de l'indéiiendanee et de
de dul'élévation son caraetén; et la sûreté de son jugement sur les honnnes et les choses.
.le contente donc d'évoquer ici sf)uvenir impérissable pour moinn- le de cette si intéres-
sante si instructive campagne, faite sous les d'un tel maitre.cl ansiiices
iSiMi.Le l<» août .M. Vassillière était placé à la tète de la Din «ijon de l'.Vgricullure, où il rem-
éndnent chef etjdaçait son and, M. E. Tisserand. Et, tiès lors, il ne cessa de servir la cause de
l'Horticulture qu'il s'agd de résoudre problème écononnque
: ciuelque intéressant noire produc-
tion nationale, ou d'organiser l'Exposition <le Saint-Pétersbourg de iS'.l".». vuiiver-l'Exitosilion
srdle, etc.
donc toide hmIic r iiM.ii<-:.iiiii\ icnmni il i>l dii.i .K^iiiri' ili'.M. Vassillière a droit à notre
très respectueuse cl très vivo afTeetion
II. M,