Le scepticisme : Ænésidème, Pascal, Kant ; études pour servir à l'histoire critique du scepticisme ancien et moderne

Émile Edmond Saisset

Sujets

• Aenesidemus
• Pascal
• Skepticism
• KANT

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 25
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 24 Mo

Extrait

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SCEPTICISME
- —.«NÉSIDÈME PASCAL KANTOUVRAGES DU MÊME AUTEUR:
DE VARIA SANCTI ANSELMl IN PROSLOGIO ARGUMENTI FORTUNA. vol. in-8. Jou-l
bcrl, 18V0.
INTRODUCTION AUX OEUVRES DE SPINOZA. 1 vol. in-8. Charpentier, 1843.
traduites en françaisOEUVRES DE SPINOZA, pour la première fois. 2 vol. in-12. Charpen-
tier, 1844.
LETTRES UNE PRINCESSE D'ALLEMAGNE, l vol.EULER, A in-12. Charpentier, 1844.
édition, avec une— Le même ouvrage, nouvelle Introduction et des notes. 2 vol. in-12.
Charpentier, 1859.
ET LA RELIGION XIXeESSAIS SUR LA PHILOSOPHIE AU SIÈCLE. 1 vol. in-12. Char-
pentier, 1845.
publié en collaborationMANUEL DE PHILOSOPHIE, avec MM. A. Jacques et J. Simon.
4eHachette, 1846,— édit., 1862.1 vol. in-8.
CITÉ DE DIEU DE SAINT AUGUSTIN,INTRODUCTION A LA 1 vol. in-8. Charpentier, 1855.
traduct.CITE DE DIEU DE SAINT AUGUSTIN, nouv., 4 vol, in-12. 1855.LA
vol. ia-8, - 3cESSAI DE PHILOSOPHIE RELIGIEUSE, 1 1859. édit,, augmentée, d'Eclair-
cissements, 2 vol. in-12. Charpentier, 1862.
DE MORALE ET DEMELANGES D'HISTOIRE, CRITIQUE, 1 vol. in-lS. Charpentier, 1859.
CRITIQUE AUX OEUVRES DE SPINOZA, 1 vol. in-8. Charpentier, 1860.INTRODUCTION
nouv. édit., revue et aucmentéc, 3 vol. in-12.OEUVRES DE SPINOZA, 1861.
DE DESCARTES, l vol, in-8. — 2* édit. 1 vol, iu-12. Di-PRECURSEURS ET DISCIPLES
dier. 1862.
1 vol. in-12, Germer-Baillière,1864 (publication posthume).L'AME ET LA VIE,
ET DISCOURS, l vol. in-12. Germer-Baillière, 1865 (publication posthume).FRAGMENTS
— Bouroier et C, rue des Poitevins, 6.
I ans, imprimenc P.-.\.LE
SCEPTICISME
î-PASCAL-KÀNT
ETUDES
roLiU SERVIR A l'histoire CRITIQUE
SCEPTICISME ET MODERNEDU ANCIEN
PAR EMILE SAISSET
MEMBRE DE I.'lNSTITUT
l'ROFESSEUR d'histoire DE LA PHILOSOPHIE A LA KAIJULTÉ
DES LETTRES DE l'ARIS.
DEUXIÈME ÉDITION
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PARIS
LIBRAIRIE ACADÉMIQUE
DIDIEU ET C*^, LIBKAIRES-ÉDITEUKS
QUAI DES AIUCSTI.NS, 3535,
1865
Réserve de tous droits.s
331
23
fî88307AVERTISSEMENT AU LECTEUR
Dans les dernières années de sa vie, iM. Emile Sais-
une histoire critique duset méditait d'écrire, scepti-
cisme. Tout entier à ce grand travail, il en occupait son
esprit, il aimait s'en entretenir avecà ses amis, et il en
avait fait le sujet de ses leçons à la Faculté des lettres.
pensée n'étaitSa pas seulement d'exposer les origines,
le curieux développement, le progrès de la philo-
sophie sceptique, et de mettre en lumière sur des
points essentiels l'étroite parenté de l'ancienne et de la
nouvelle école pyrrhonienne. Cette partie historique
livre, quelque nouveauté qu'il songeât à in-de son y
esprit l'idée capitale.troduire, n'était pas dans son Il
s'était proposé un but plus élevé : c'était de considérer,
le scepticisme morales decomme la pire des maladies
detous les temps et du nôtre, comme la cause active11 AVERTISSEMENT
bien des plaies intellectuelles c'était surtout de donner;
aux esprits, comme conclusion efficace de cet examen
critique, une impulsion vigoureuse à la recherche spé-
culative du vrai et du bien. Il voyaitlà leremède du mal.
Jeme souviens dans une conversations oii ilque de ces
livrait volontiers pensée et confidentssa qu'un de ses
les plus aimés a finement caractérisées il me disait :\
«Lorsqu'on Jouffroy traitait du scepticisme1834,
actuel, il expliquait par le scepticisme rehgieux rabais-
sement des caractères, le retour au matérialisme, le
goût des révolutions, la caducité des popularités; et il
Mais il a dans ce tableau et dans cetteavait raison. y
analogie un trait qui me paraît peu exact. Jouffroy
prétend que la conviction où noussommes de l'absur-
vieillesdité des vieilles croyances et des formes poli-
tiques et sociales nous conduit au mépris du passé, à
n'est pas exact.rignorance de l'histoire. Cela Notre
siècle n'est pas un siècle d'ignorance et d'incuriosité
Au contraire, nous aimonsl'histoire, noushistoriques.
qui nous manque, c'est le goût deexcellons. Mais cey
la vérité éternelle et absolue c'est la force de juger,;
c'est le critérium; c'est le choix viril à faire entre le
caractère, parce que,vrai et le faux : de là l'absence de
1 fiméraiUesde M.EmileVoyez, dans lesDiscours pronoiicésaux
—Saisfict, le discours de M. Janet. Brocbure in-S, impr. Boiir-
dirr. Paris, 1863.