Les cent meilleurs poemes (lyriques) de la langue française
184 pages
Français

Les cent meilleurs poemes (lyriques) de la langue française

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Description

LES CENT MEILLEURS POÈMES (LYRIQUES) LA LANGUE FRANÇAISEDE édition, Décembre, Deuxième édition, avec des cor-Première 1905. rections aux et J^ars, 1906. Troisième édition,pp. 21, 150, 156, et dansAvril, avec corrections aux il, 106, et1906, pp. 15, 1$$, tercets. Qua-les sonnets, division typographique en quatrains et en corrections aux I4>trième édition, Août, 1906, avec 2, 5, 5^»pp. Réimprimé, Novembre, l CASIMIR DELAVIGNE. Mais aussi leur rire jamais N'est qu'un sourire. pâleurSur leurs doux traits que de ! couleurAdieu cette fraîche leur joue en fleurQui de baiser Donnait l'envie ! De leurs yeux, qui charment d'abord, Mais dont aucun éclair ne sort, la mort.Le morne éclat n'est pas la vie.N'est pas Rien de bruyant, rien d'agité Dans leur triste félicité ! Ils se couronnent sans gaité nouvelles.De fleurs Ils se parlent, mais c'est tout bas ; Ils marchent, mais c'est pas à pas ; Us volent, mais on n'entend pas Battre leurs ailes. Parmi tout ce peuple charmant, Qui se meut si nonchalamment. Qui fait sous balancementson Plier les branches. Quelle est cette ombre aux blonds cheveux. regardAu timide, aux yeux bleus. mêle leursQui ne pas à jeux Ses ailes blanches i Elle arrive, et, fantôme ailé. Elle n'a pas encor volé ; L'effroi dont son cœur est troublé. J'en vois la cause : te ÙELAVIGNE.CASIMIR N'est-ce pas celui que ressent La colombe qui, s'avaoçant Pour essayer son vol naissant, Voudrait et n'ose ? ses yeux roulent des pleurs.

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Langue Français
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Extrait

LES CENT MEILLEURS POÈMES
(LYRIQUES)
LA LANGUE FRANÇAISEDEédition, Décembre, Deuxième édition, avec des cor-Première 1905.
rections aux et J^ars, 1906. Troisième édition,pp. 21, 150, 156,
et dansAvril, avec corrections aux il, 106, et1906, pp. 15, 1$$,
tercets. Qua-les sonnets, division typographique en quatrains et en
corrections aux I4>trième édition, Août, 1906, avec 2, 5, 5^»pp.
Réimprimé, Novembre, l<)o6. Cinquième édition.102,110-117.
Février, avec correction à lap, Il8, Sixième édition, avec1907,
correctionsaux xiii,40,62,rf iz^, Juillet, 1907. Réimprimé,pp.
Avril,Novembre, Mars, Octobre, 1908,l^OJ, 1908, 1909,
Octobre, Mai, Novembre,1909, 1910, 1910,
D* mime Auteur
Ronsard et de sonLes chefs-d'œuvre lyriques de
broché, cartonnéÉcole. i vol. in-i8, 0.75;
relié cuir «ouple, 2.50.toile, 1.25;
delyriques de Malherbe etLes chees-d'œuvre
Chénier.']l'École classique. \_De Ronsard à
cartonnés toile,2 vol. in-i8, brochés, 1.50;
souple,reliés cuir 5.00.2.50;
vol.lyriques d'André Chénier. iLes chefs-d'œuvre
reliébroché, cartonné toile, 1.25in-i8, 0.75 ; ;
cuir souple, 2.50.
Marceline Desbordes-chefs-d'œuvre lyriques deLes
broché, cartonnéValmore. i vol. in-i8, 0.75:
cuir souple, 2.50.toile, 1.25; relié
Musset.lyriques d'Alfred deLes chefs-d'œuvre
cartonné toile,broché, 1.25_i vol. in-i8, 0.75 ; ;
cuir souple, 2.50.^-~ relié
vol, in-i8, broché,Pierre Corneille. Le Cid. i
toile, relié cuirsouple, 2.50.cartonné 1.25;0.75;LES
POÈMESCENT MEILLEURS
(LYRIQUES)
LANGUE FRANÇAISEDE LA
Choisii par
AUGUSTE DORCHAIN
Paris
: A. Perche, Rue Jacob45
Bruxelles: Emile Groenveldt, Rue ST-BoNirACï13
Lausanne: Edwin Frankfurter, 12 Grand-Chene
BerunW WiLHELM30 : Weicher, Haberlandstr. 4
Philadelphia : George W. Jaoobs & Co.
LoNDON & Glasgow: Cowans & Gray, Ltd,
1910/ 1"<.\^PRÉFACE.
poèmes lyriques de laCe titre : Let Cent meilleurs
quelques explications.langue/ratifaisey demande
point s'attendre à trouverEt d'abord, il ne faut
dont on pourrait dire qu'ils sont,ici les cent poèmes
les plusd'une façon absolue, les plus parfaits et
prendre presquebeaux, car il eût fallu, pour cela, les
quatre ou cinquniquement parmi les œuvres des
lesquels dépassentgrands maîtres du XIX* siècle,
anciens de toute la hauteur dele talent des lyriques
ouvrage de ce genre doit être,leur génie. Mais un
unqu'un recueil de chefs-d'œuvre,en même temps
de la poésielivre d'histoire littéraire, un tableau
dans une languefrançaise à partir du moment où,
de celle qu'à présent nousqui ne s'éloigne plus trop
commencent à être ce qu'ilsparlons, les poètes
artistes.n'étaient point précédents siècles : desaux
morceauxCe qu'on cherchera donc dans les premiersi PRÉFACE.
recueil,de ce ce sera la perfection relative, non
absolue, d'un art qui s'eisaie encore avec un
Charles d'Orléans, un François Villon, un Clément
Marot. Avec Ronsard seulement apparaîtront des
poèmes d'entière perfection formelle et qui devraient
figurer même anthologie idéale ildans une où ne
serait pas tenu compte de l'ordre des siècles, du
progrès de notre langue et de l'évolution de notre
métrique. Après lui, Malherbe achève de créer l'art
plume,du vers mais lorsqu'il laisse tomber sa;
—plus volontaire d'ailleurs qu'inspirée,—lorsqu'il a
fini de perfectionner l'instrument lyrique, c'est le
lyrisme même qui semble disparaître : le sceptre de
poètesla poésie va passer aux mains des grands
XVII* siècle, Corneille, desdramatiques du des
et des Racine, auxquels nous n'auronsMolière
point beaucoup d'emprunts à faire, car leur gloire
leursne doit que peu de chose à leurs sonnets ou à
pourrait-onode?r Au XYIII" siècle, à peine
quelquesglaner, dans l'oeuvre immense de Voltaire,
strophes grâce pendantd'une aisée et spirituelle, si
les dernières années, n'avait chanté,André Chénier
dont les vers,—André Chénier inconnus, du reste,

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