Les nations rivales dans l art; l art japonais; de l influence des expositions internationales sur l anenir de l art
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Les nations rivales dans l'art; l'art japonais; de l'influence des expositions internationales sur l'anenir de l'art

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—PEINTURE SCULPTURE LES NATIONS RIVALES DANS L'ART ANGLETERRE— — —BELGIQUE HOLLANDE BAVIÈRE PRUSSE — ÉTATS DU NORD — DANEMARK — SUEDE ET NORWÉGE RUSSIE— AUTRICHE— SUISSE— ESPAGNE— —PORTUGAL ITALIE — ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE— FRANCE L'ART JAPONAIS DE l'influence DES EXPOSITIONS' INTERNATIONALES SUR l'avenir de l'art ERNEST CHESNEAU DEUXIEME KDITION . PARIS Librairie Q/lcadémique DIDIER ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS, 35 ^ LES NATIONS RIVALES DANS L'ART A LA MÊME LIBRAIRIE : LïîS criEFS d'école de la peinture au xix*^ siècle, par 2«M. Eni. Chesneau, édit,., 1 vol in- 12 ....... 3 fr. 50 L'art ET les artistes modernes en frxnck et en angle- terre, in-12 3 •par le même, 1 voL '^0,Paris. — Imprimerie L. Poupart-Davyl, rue du Bac, -PEINTURE SCULPTURE LES NATIONS RIVALES DANS L'ART — — — BAVIEREANGLETERRE BELGIQUE HOLLANDE PRUSSE — ÉTATS DD NORD — DANEMARK — SUEDE ET NORWÉGE — — — — PORTUGAL— ITALIERUSSIE AUTRICHE SUISSE ESPAGNE — ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE— FRANCE L'ART JAPONAIS DR l'[\FLUENCE des EXPOSITIONS INTERNATIONALES SUR l'avenir de l'art ERNEST CHESNEAU PARIS Librairie Q^cadémique DIDIER ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS QUAI DES AUGUSTINS, 3535, 1868 TOUS DROITS RÉSERVÉS aBBA&Y ÉTRANGÈRESÉCOLESLES L'ÉCOLE ANGLAISE SON ORIGINALITt; La première apparition des peintres anglais sur le con- palais l'avenuetinent se fit au de Montaigne en 1855. Il notre public comme une révélationeut là pour d'uny art, d'une école dont nous ne soupçonnions même pas l'existence.

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ART

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Langue Français
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Extrait

—PEINTURE SCULPTURE
LES
NATIONS RIVALES
DANS L'ART
ANGLETERRE— — —BELGIQUE HOLLANDE BAVIÈRE
PRUSSE — ÉTATS DU NORD — DANEMARK — SUEDE ET NORWÉGE
RUSSIE— AUTRICHE— SUISSE— ESPAGNE— —PORTUGAL ITALIE
— ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE— FRANCE
L'ART JAPONAIS
DE l'influence DES EXPOSITIONS' INTERNATIONALES
SUR l'avenir de l'art
ERNEST CHESNEAU
DEUXIEME KDITION
. PARIS
Librairie Q/lcadémique
DIDIER ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS
35, QUAI DES AUGUSTINS, 35
^LES
NATIONS RIVALES
DANS L'ARTA LA MÊME LIBRAIRIE :
LïîS criEFS d'école de la peinture au xix*^ siècle, par
2«M. Eni. Chesneau, édit,., 1 vol in- 12 ....... 3 fr. 50
L'art ET les artistes modernes en frxnck et en angle-
terre, in-12 3 •par le même, 1 voL
'^0,Paris. — Imprimerie L. Poupart-Davyl, rue du Bac,-PEINTURE SCULPTURE
LES
NATIONS RIVALES
DANS L'ART
— — — BAVIEREANGLETERRE BELGIQUE HOLLANDE
PRUSSE — ÉTATS DD NORD — DANEMARK — SUEDE ET NORWÉGE
— — — — PORTUGAL— ITALIERUSSIE AUTRICHE SUISSE ESPAGNE
— ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE— FRANCE
L'ART JAPONAIS
DR l'[\FLUENCE des EXPOSITIONS INTERNATIONALES
SUR l'avenir de l'art
ERNEST CHESNEAU
PARIS
Librairie Q^cadémique
DIDIER ET C% LIBRAIRES-ÉDITEURS
QUAI DES AUGUSTINS, 3535,
1868
TOUS DROITS RÉSERVÉSaBBA&YÉTRANGÈRESÉCOLESLES
L'ÉCOLE ANGLAISE
SON ORIGINALITt;
La première apparition des peintres anglais sur le con-
palais l'avenuetinent se fit au de Montaigne en 1855.
Il notre public comme une révélationeut là pour d'uny
art, d'une école dont nous ne soupçonnions même pas
l'existence. Fut-ce un effet de la nouveauté, de la sur-
l'évidence toutprise, ou simplement d'une supériorité,
au moins d'une grande force ? toujours est-il que nos
——voisins d'Outre-Manclie, si dédaignés jusque-là,
obtinrent un très-grand succès, que nouschez nous
aurons à expliquer, une sorte de vogue qui a laissé dans
toutes les mémoires un vif souvenir. Aussi, le jour de
l'ouverture de l'Exposition du Champ de iMars, notre cu-
riosité était-elle en éveil. J'avouerai, en ce qui me con-
cerne, que ma première visite a été pour eux, et je crois
répondre au vœu du lecteur en commençant cette étude
IL' LES ECOLES ETRANGERES
par un examen attentif de l'école anglaise. Douze ans
se sont depuisécoulés 1835; nous avons eu le temps
de revenir notre première surprise.de En de telles con-
ditions, il est possible d'apprécier éipiitahlement les
peintres du Royaume-Uni; nous leur sommes, d'autre
part, trop reconnaissants de la première émotion qu'ils
nous ont causée pour ne pas les étudier avec sympathie.
Il faut bien l'avouer, pour des yeux habitués à la so-
croissante la couleur dans notre écolebriété de de pein-
habitués d'autre part à l'harmonie des maîtresture, dont
les chefs-d'œuvre peuplent nos musées, le regard, en
britannique,pénétrant dans la galerie nous communique
inattendue, saisissante,une impression plutôt qu'une
impression agréable.
Autant l'jnstallation matérielle de cette galerie est
faite pour le calme, pour le fai ile isolement des bruits de
— —la foule, autant, singulier coniraste, les peintures
général, « »qui la décorent sont, en violentes et criardes
nous, quelquede ton. Nous avons, peine à supporter
couleurs si élevé.un diapason de
aguerris ou bravant le choc, nous décidons-Lentement
à étudier ces tableaux de plus près : de nouveaunous
nous sommes heurtés, dans notre façon de concevoir
l'œuvre d'art, par l'absence de composition. Ici, pas de
principale noyée danscentre, une action l'accessoire et
figures coupées à la hauteur des épaulesle détail, des
feuillure du cadre, mille hardiesses qui nous fontpnr la
l'effet d'énormes contre-sens. Bien évidemment nous
d'un étranger. s'ysommes en présence art On ne peut
dans la plupart des autres galeries,méprendre comme
dont on ne saurait distinguer la nationalité sans indica-
tion préalable. Non-seulement il saute aux yeux dès l'ai-dECOLE ANGLAISEL
français mais deces tableaux ne sont point ;bord que
plaisir et ils affichent leurtoutes façons ils affirment h
motifs de toutes ces peiniurcsorigine britannique. Les
exclusivementanglais, les types des personnagessont
dans lequelanglais, le drap qui les habille, le verre
le meuble prèsils boivent, le couteau dont ils se servent,
sont tout cela est de fabrique anglaise,duquel ils posés,
local, particulier au sol et au génie Insu-tout cela est
laire de la Grande-Bretagne.
égard : leurs gale-Uien n'entame nos voisins à cet
riches du monde, s'enrichissentries privées, les plus
plus admirables deschaque jour des œuvres lesencore
mais en vain, et sansanciennes écoles continentales;
à ce particularisme à l'em-la moindre atteintel)orter
peintres. Il semble que leurs ate-porte-pièce de leurs
fermés par un pan du grand mur de la Chine.liers soient
ils ouiIls refont, mais à rebours, le blocus continental,
sont veulent de-mis en interdit l'art européen. Us et
Anglais.meurer
Voilà qui donne à songer.
Si dois en arriver bientôt à exprimer une opinionje
peu favorable sur l'ensemble de l'école anglaise, au
la blàmerai-je s'êtremoins ne pas de fait, même au
système d'exelusion qui nous paraîtprix d'un excessif,
un art vraiment national.
En parcourant nos musées d'œuvres modernes, nos
Salons annuels, n'avez-vous pas fait cette réflexion, que
le dix-neuvième siècle avance insensiblement veis son
terme, et, si rien ne change, aura touché sans que l'arty
rien laissé qui permettefrançais ait aux générations fu-
la France où nous auronstures de retrouver vécu? Que la
France reste constituée comme elle l'est siè-depuis des4 LF,S F-:COLES ETRANGERRS
et sans doute il se fondera une tradition authen-des,
notre temps;sur les mœurs de mais ce n'est certestique
modernes que nospoint dans les tableaux descendants
éléments de cette tradition (ils auront htrouveront les les
dans nos caricaturistes, Gavarni, Daumier, noschercher
peintres de mœurs, et dans les publications pério-vrais
Supposez, d'autre part, ce qu'àdiques illustrées). Dieu
la civilisation accomplisse au coursne plaise ! que
siècles un de ces tours de roue formidables dontdes
de l'humanité cite bien des exemples*, qu'ellel'histoire
Occident dans le néant, commelaisse tomber notre y
les peuples si raffinés , si cultivés qui fu-sont tombés
rent les Perses, les Assyriens, les Égyptiens, les Grecs
témoignage sur nouseux-mêmes : quel aurons-nous
qui tiendront alorslégué à ces races inconnues le sceptre
part notre gloire guerrière, à part notredu monde? A
champ de bataille, ils ne sauront rien de nous,vie du
parce que nous n'en aurons rien voulu dire. D'après les
monuments de notre art, ils nous prendront pour un
vivant tantôt la grecque, tantôt àpeuple fantasque, à la
la renaissance italienne ou des boudoirs dufaçon de
dix-huitième siècle, mais n'ayant jamais eu de vie
archéologues,propre, originale. Les futurs les futurs
voudront refaire l'histoire par les monu-écrivains qui
seront-ils donc forcés pour le dix-neuvième sièclements
laisser un feuillet blanc au mot France ?de
« »Qu'on réplique : Après nous la fin du monde !
faire bon marché de soi-même, et si pa-soit; mais c'est
pareille indifférence est permise aux indi-reille modestie,
unevidus, on n'oserait dire qu'elle le soit de même à
nation.grande
ainsi. Je ne m'exa-Et l'Angleterre ne l'admet point

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