Mémoires, lettres et pièces authentiques touchant la vie et la mort de S.A.R. Monseigneur Charles-Ferdinand-d'Artois, fils de France, Duc de Berry

Chateaubriand François-René Vicomte De 1768-1848

Description

^mn:^'-Pi r- n^ I MEMOIRES, LETTRES ET PIÈGES AUTHENTIQUES. rempli toutes lesformalités vouluesparAyant la loi, je déclare queje poursuivrai les contre- débitans de tout exemplaire qui nefacteurs et revêtu de ma signattire.seroitpas IMPRIMERIE DE LE NORMANT. RUE DE SEINE , MÉMOIRES, AUTHENTIQUESLETTRES ET PIÈGES TOUCHANT LA ETVIE LAMORT DE S. A. R. MONSEIGNEUR CHARLES-FERDINAND-D'ARTOIS FILS DE FRANCE, DUC DEBERRY; PAR M. LE V" DE CHATEAUBRIAND. A PARIS, CHEZ LE NORMANT, IMPRIMEUR-LIBRAIRE, RUE DE SEINE, N» PR^S8, DU PONT DES ARTS. MDCCCXX. %%A un vieilhistorien quetous lesbonsRoys , ^ ^ France. y> seroient aisément pourtraits en un an- y> neau, les mauvais Roys de France y » pourroient mieux; tant le nombre en est » petit ! » Sous la Famille royale , les té- nèbresde labarbarie se dissipent, la langue se forme , les lettres et les arts produisent leurs chefs-d'œuvre, nos villes s'embel- nos monumens s'élèvent, che-lissent, nos mins s'ouvrent, nos ports se creusent, nos armées étonnent l'Europe et l'Asie , etnos couvrent plusflottes les deux mers. Ajoutez de mille ans d'antiquité à cette race : hé bien ! la révolution a livré tout cela au couteau de Louvel. , lo)( I'-Pait. Liv.l. CHAPITRE IV, NaissanceetenfancedeMs^ leducdeBeny, La France pleurera long-temps M»* le duc de Berry elle peut dire; de lui ce que Plutarquc dit de Philopaemen par rapport à la Grèce : « La Grèce Taima singulière- » mentcommele dernierhomme de vertus » porté »qu'elle eût dans sa vieillesse.

Sujets

• Berry

Informations

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Extrait

seroient aisément pourtraits en un an- y> neau, les mauvais Roys de France y » pourroient mieux; tant le nombre en est » petit ! » Sous la Famille royale , les té- nèbresde labarbarie se dissipent, la langue se forme , les lettres et les arts produisent leurs chefs-d'œuvre, nos villes s'embel- nos monumens s'élèvent, che-lissent, nos mins s'ouvrent, nos ports se creusent, nos armées étonnent l'Europe et l'Asie , etnos couvrent plusflottes les deux mers. Ajoutez de mille ans d'antiquité à cette race : hé bien ! la révolution a livré tout cela au couteau de Louvel. , lo)( I'-Pait. Liv.l. CHAPITRE IV, NaissanceetenfancedeMs^ leducdeBeny, La France pleurera long-temps M»* le duc de Berry elle peut dire; de lui ce que Plutarquc dit de Philopaemen par rapport à la Grèce : « La Grèce Taima singulière- » mentcommele dernierhomme de vertus » porté »qu'elle eût dans sa vieillesse." />

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LETTRES ET PIÈGES AUTHENTIQUES.rempli toutes lesformalités vouluesparAyant
la loi, je déclare queje poursuivrai les contre-
débitans de tout exemplaire qui nefacteurs et
revêtu de ma signattire.seroitpas
IMPRIMERIE DE LE NORMANT. RUE DE SEINE,
MÉMOIRES,
AUTHENTIQUESLETTRES ET PIÈGES
TOUCHANT
LA ETVIE LAMORT
DE S. A. R. MONSEIGNEUR
CHARLES-FERDINAND-D'ARTOIS
FILS DE FRANCE,
DUC DEBERRY;
PAR M. LE V" DE CHATEAUBRIAND.
A PARIS,
CHEZ LE NORMANT, IMPRIMEUR-LIBRAIRE,
RUE DE SEINE, N» PR^S8, DU PONT DES ARTS.
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AVERTISSEMENT
Mémoires ont été composésCes
originauxlesplussurlesdocnmens
on leverra suffisammentprécieux :
par les pièces citées ou rapportées
entierdans l'ouvrage. Plusieursen
nous n'avonspersonnes que pas
l'honneur de connoître, ont bien
voulu aussi nous envoyer ren-des
dontseignemens, nous nous em-
pressons de les remercier. Quant
aux ouvrages imprimés , nous
avons fait usage de l'excellent
recueil connu sous le nom de
Mémoires serçirpour à Vhistoire de
la m^aison de Condé, L'ouvrage de
M. le marquis d'Ecquevilly , Cam-
pagnes du corps sous les deordres
Ms'S, A. iS. leprince de Condé^ nous
a fourni une suite de dates et de(ij)
faits exacts. Nous avons de plus
consulté le Moniteur^ les journaux
et divers écrits qui ont paru en
France, en Angleterre et en Alle-
magne. Enfin nous avons lu avec
attention tout ce que le zèle et le
talent ontdernièrement publié sur
la vie et la mort de M^*^ le duc de
Mémoires sei'viront auxBerry. Ces
historiens qui voudront un jour
siu' les affaires de notreécrire
présent ilstemps et dès à appren-;
drontàceux quipeuvent l'ignorer,
faisoient tes Bourbons àce que
la révolution cher-une époque où
crimes par deschoit à justifier ses
calomnies» pour faire ensuite de
sesses calomnies le prétexte de
crimes.