Mémoires sur l impératrice Joséphine, ses contemporains, la cour de Navarre et de la Malmaison
412 pages
Français

Mémoires sur l'impératrice Joséphine, ses contemporains, la cour de Navarre et de la Malmaison

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j,rtf!d-^f' 5SUR JOSÉPHllNE. laL'ordre fut en effet donné de ne pas recevoir. bien traitée parAyant toujours été l'impératrice qui l'admettait souvent dans son intimité, elle dut compter, dans son malheur non mérité, sur la bienveillance qu'elle venait implorer mais les portes lui furent fermées.; Avec une persévérance égale aux vertns qui la faisaient généralement estimer, elle fut trou- ver M. Le Roi, marchand de modes, sut l'in- téresser vivement il consentit à l'emmener; à la Malmaison connue une fiUe de boutique. Arrivée dans ce séjour, elle avaitoù été souvent bien accueillie, futelle trouver mademoiselle Avrillon, qui, toujours bonne, l'introduisit voilée chez l'impératrice. M. Le Roi la devan- çait elle portait un carton qu'elle s'empressa; de jeter de côté poui' se précipiter auxgenoux Sa Majesté, quide fut très-attendrie de la voir obligée d'employer une pareille ruse pour parvenir jusqu'à elle. M™^ Pierlot , avec une extrême chaleur et une éloquence partant du coeur raconta les malheurs, de son mari pei-, gnit l'horreur de sa position, si l'impératrice se montraittropinflexible, etla suppliadelemain- tenir dans sa place." />

Vifif
1-f.-.yA.-^ - »-*, ^ -A A. -* jC^-t : .\^^ 7. maBuariiu.!
de WimpffenComteFrançois
inii*"««i. !!ijp>j,rtf!d-^f'<\v ;MÉMOIRES
CONTEMPORAINS.
I.IVRAISON.TROISIÈME
MÉMOIRES
SUR
L'IMPÉRATRICE JOSÉPHINE,
SES CONTEMPORAINS
5
LA COURDENAVARRE ET DE LA MALMAISON.
TOME SECOND.IMPRIMERIE DE A. BARBIER,
nus UEI MAI1119 s. 0. K. 17.,
^
SUR L'IMPÉRATRICE
T1^

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DELA MALMAISQN.COURDENAtARREETLA
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TOME "SfàCQJ^p'.^^1,;^*^*^
PARIS,
LADVOCAT, LIBRAIRE
DE S. A. R. M. LE DUC DE CIlAnTRES
QUAI VOI.TAIRE ET PALAIS-ROYAL.
182 8.mi
'^lÏQflQVlSÉfMÉMOIRES
s UB
JOSÉPHINEL'IMPÉRATRICE
ET
CONTEMPORAINS.SES
CHAPITRE PREMIER.
Commencement de jalousie des dames attachées à l'impératrice.
—M.Pierlot; il fait mauvaises affaires.—Duretéde de cœur
de M. de Monaco.—Madame Pierlot; sa conduite.— M. Le
—Roi , marchand de modes. M. de Montlivault nommé re*
ceveur-général Sade Majesté.— Bijoux de l'impératrice ; vieille
paire de souliers.
Plus le temps s'écoulait àMalmaison , moins
m'yje plaisais. La foule des courtisans aug-
mentant il fallait, chaque jour voir de nou-
veaux visages supporter leur, examen être,£. MEMOIRES
témoin adulation,de la plus basse écouter des
conversations soties et décousues , et entendre
de fades conipliniens sur mon modeste talent
pour le chant, j'étais obligée, bien malgréque
moi , de mettre cbaque soir en évidence. Cette
repi'ésentation de tous les instans m'était in-
supportable; et sans le bonheur toujours nou-
veau d'approcher l'impératrice et d'en rece-
voir des témoignages d'affection il m'eût,
été impossible de me résigner à un genre de
vie si opposé à tous mes goûts et à toutesmes
habitudes. J'étais d'ailleurs privée de tous les
nécessaires jemaîtres qui m'étaient encore
;
voyais très-rarementmon père, dont la pré-
-manquait au delà de tout aussi jesence me ;
désirais vivement retourner à Paris. Quand
nous en parlions, Joséphine s'y opposait, et
nous restions.
dont auprèsCette faveur , nous jouissions
Sa Majesté commençait à donner de l'hu-de ,
croyaientmeur à ceux qui, par leur place, se
prétendre seuls. Ilsétaientencoreenle droit d'y
n'ayantapparence bicnveillans pour nous ,
plan qui pût noussûrement y)as mûri un
éloigner mais lorsqu'ils ne croyaient pas être;

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