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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 7 Mo |
Extrait
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*
PROFESSORJ.S.WILLXi
BIBLIOTHEQUE
FRANÇAISE.'fff\ V' i»\
Jp
FRANÇAIS,POÈTES
ou
POÉSIESCHOIX DE
AUTEURSDES
DU TROISIÈME ORDRE,DU SECOND ET
DIS XV" XVI« XVII" BTXVm" SIÈCLES,, ,
Avec des Notices sur chacon de ces Aateors;
Par J.-B.-J. CHAMPAGNAC.
*^
TOME SECOND.
PARIS,
MÉNARD ET DESENNE, FILS.
1825.i{m?]n
793S45
•îfrT:! fi;!, ,
FRANÇAIS.POÈTES
MAYNARD.
François Maynard , né à Toulouse en 15^2 , fut un des
membres de l'Académie {rançaise. Son mérite loipremiers
la reine Marguerite. Ilfit obtenir l'emploi de secrétaire de
mourut dans sa province en 1646. Il avait beaucoup d'esprit
Il est fâcheux ses vers soientet de talent pour la poésie. qne
cempiis de plaintes coatinnelles coatre les grands.
A SON LIVRE.L'AUTEUR
Petit livre que j'ay poly
Dans one longae solitude,
Croy-moy, demeure ensevely
Sons la pondre demon estade.
Tn n'es qu'un foible original
De louange et de raillerie;
Et c'est un rude tribunal
Que celny de l'imprimerie.
Je pleure desjà ton destin.
Tu vas passer pour ridicule
Chez les rois du pays latin
Dont le sceptre est une férule.POETES FRANÇAIS.
Tu n'esblonis pas tes lecteurs
Avec la céruse et le plâtre
Dont la pluspart de nos antears
Fardent leurs pièces de théâtre.
Ta muse treuve tant d'appas
A se pronaener à son aise,
sontQue les cothurnes ne pas
Une chaussure qui lui plaise.
raffinezPuis la troupe des
Qui nous élève, et nous ravale,
Mesprise les vers qui sont nés
D'une plume provinciale.
Mais tu fais croire à nos amis
Que l'Europe sera remplie
qu'Apollon t'a promis.Du nom
multiplie.Si la presse te
de vanité :C'est avoir trop
refondent la grammaire,Ceux qui
pas l'antiquitéN'espargnent
Virgile , ny d'Homère.Ny de
Si tu vas courir l'univers
l'estime publiquePour chercher ;
sur mes versTu verras tomber
de la critique.Tous les foudres