Recherches historiques : bulletin d archeologie, d histoire, de biographie, de bibliographie, de numismatique, etc., etc. [monthly]. January 1922- December 1923
776 pages
Français

Recherches historiques : bulletin d'archeologie, d'histoire, de biographie, de bibliographie, de numismatique, etc., etc. [monthly]. January 1922- December 1923

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SWf J>X^. o-ivAJ^e.4n ^ T R I h D U s Toronto Public Library. Référence Department. THIS BOOK MUST NOT BE TAKEN OUT OF THE ROOM. 194020SEP REdHS lli;»>L(HiIl 14 ; BULLETIN ^s\l^^ DK8 RECHERCHES HISTORIQUES - JANVIER l»22 No ITOL. XXVIII BEAUCEVILLE BERNIERJOSEPH-PIERRE 175"),En k' l»ar()U de Dieskau, iioniiné eonmiandant des ti'oupes de la Nouvelle-F'rance, j^assait ici avec un renfort de 2)rès de trois mille lionimes. M. de Dieskau amena avec lui conmie aide camp le lieutenant Joseph- Pierre Ber-de nier, originaire de la ville de Vienne, en Daupliiné, qui avait servi jusque-là dans le Régiment Rouvait taire la guerre dans les forêts du Canada comme on la jjratiquait en Europe. Le peu de cas qu'il Ht des obsei'vations des olïicicrs canadiens le mena à désastre quelques semaines à peine ajjrès son arrivée auun Canada. Le 11 se2)tembre 1755, à l'attaque du camp du général Johnson au fort Lydius, il fut battu par les An- glais et fait prisoimier. L'aide de camp Bernier aurait il poussa la générosité jusqu'à suivrepu se sauver, mais son chef en cai^tivité. Trois jours après sa défaite, le 14 septembre 1755, le baron de Dieskau écrivait au comte d'Argenson, du "camp de l'armée anglaise sur le lac du Saint-Sacrement" : sort."J'ignore dans ce moment quel sera mon Je Johnson, généralreçois tous les secours i)ossibles de M. de de l'armée anglaise, tels qu'on peut attendre d'un galant homme, plein d'honneur et de sentiment.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 48 Mo

Extrait

SWf J>X^. o-ivAJ^e.4n
^ T R
I h D U s
Toronto Public Library.
Référence Department.
THIS BOOK MUST NOT BE TAKEN OUT OF THE ROOM.194020SEPREdHS
lli;»>L(HiIl<:,Bl'LLETIX l)'Ai;( D'HISTOIRE, DE
BIOGRAPHIE, DE BIBLIOGRAPHIE, DE
NUMISMATIQUE, ETC, ETC,
ITBLIi; l'AK
Pikrrk-Gkoroks-Roy
VOLUME VINGT-HUITIEME
LKVIS
1922*5^^9^^
MAY*' '^
FEB
<=>
14
;
BULLETIN ^s\l^^
DK8
RECHERCHES HISTORIQUES
- JANVIER l»22 No ITOL. XXVIII BEAUCEVILLE
BERNIERJOSEPH-PIERRE
175"),En k' l»ar()U de Dieskau, iioniiné eonmiandant des
ti'oupes de la Nouvelle-F'rance, j^assait ici avec un renfort
de 2)rès de trois mille lionimes. M. de Dieskau amena avec
lui conmie aide camp le lieutenant Joseph- Pierre Ber-de
nier, originaire de la ville de Vienne, en Daupliiné, qui
avait servi jusque-là dans le Régiment R<^^)yal Suédois.
Le 1)ar()ii de Dieskau, qni était d'origine allemande, s'i-
magina qu'on i>ouvait taire la guerre dans les forêts du
Canada comme on la jjratiquait en Europe. Le peu de cas
qu'il Ht des obsei'vations des olïicicrs canadiens le mena à
désastre quelques semaines à peine ajjrès son arrivée auun
Canada. Le 11 se2)tembre 1755, à l'attaque du camp du
général Johnson au fort Lydius, il fut battu par les An-
glais et fait prisoimier. L'aide de camp Bernier aurait
il poussa la générosité jusqu'à suivrepu se sauver, mais
son chef en cai^tivité.
Trois jours après sa défaite, le 14 septembre 1755, le
baron de Dieskau écrivait au comte d'Argenson, du "camp
de l'armée anglaise sur le lac du Saint-Sacrement" :
sort."J'ignore dans ce moment quel sera mon Je
Johnson, généralreçois tous les secours i)ossibles de M. de
de l'armée anglaise, tels qu'on peut attendre d'un galant
homme, plein d'honneur et de sentiment. Le sieur Ber-—— 4
moi il a étéest prisonnier avecaide de camp, ;nier, mon
qu'mie légère contusion d'unn'avoirassez lieureux i)our
sache pas qu'il ait d'au-le canon.' Je neéclat envoyé par y
officier de pris.tre
de re-blessures m'ôtait l'espérance"Si l'état de mes
pourrale sieur Bernier aille, ilEurope, et que ytourner en
détail plus ample de cetteMonseigneur, unvous donner,
permet detout ce que ma situation ne me pasaffaire et de
vous exposer.
sonMonseigneur, d'avoir égard àvous supplie,"Je
qu'il a eu.pour moi."])our le service et à l'attacliementzèle
mois de captivité auxfévrier après quatreEn 1756,
passer enBernier obtenait la permission deEtats-Unis, M.
il traversa en France où il renditAngleterre. De là,
les événements qui avaient ac-compte au ministre de tous
baron de Dies-compagné la défaite de la petite armée du
kau.
mois février M. Bernier o])tenait de nou-Au de 1758,
Canada. Nomméveau la permission de venir servir au
Dôreil, il passaassistant conunissaire des guerres sous M.
Prince-ici au mois de juin suivant sur la frégate le
Kdoiuu'd.
M. Doreil retournait en FranceA l'automne de 1758,
guerres à saet M. Bernier fut prcmm conunissaire des
place.
Après la chute de Québec, M. Bernier, qui, pendant sa
(^a])tivité aux Etats-Unis, avait appris la langue anglaise,
resta pour s'occuper IJessés de l'arméedans la ville des
française.
TjC 15 octol)re 1759, l'intendant Bigot écrivait au ma-
réclial de J^elle-Isle, ministre de la guerre :
"J 'avais chargé M. Bernier, guerres,commissaire des
de riir)])ital de Québec, tant ])Our lesi)our les trou])es que
( anadiens. 11 a renqdi au mieux ce détail pendant toute
la campagne et comme il s'est trouvé conunissaire de cet;
hôpital à la reddition de la ])la('e, il resté c(mformémenta
au cartel, sans être prisomiier il sert encore très-utile-
; y
ment et à notre satisfaction. généraux, ainsi queNos—— D
moi, s'adressent à lui ])(nir tout ce dont nous avons besoin
auprès (lu général anglais. Ce eonnnissaire continue de
veiller à la conservation et subsistance de nos blessés et ma-
lades à cet hôi)ital."
M. Bei'iiier i-etourna en P^rance dans le même navii'e
que le clievalier de Lévis en noveml)re 17()().
M. iMTiiicr, (jui avait très bien servi en Canada*,;.sem-
ble avoir été employé, son.ai)rès retour en France, au])rès
des pauvres Acadiens amenés ))risonniers de guerre en
Angleterre et (pii s 'établi i-cnt ensuite en France.
Dans une lettre du 12 septembre 1760 à M. de Crémille,
lieutenant-généi-al. adjoint ministreau de la guerre, M.
J)<'rnier éciivait, parlant (hi Canada :
"Si ce ]»ays ne doit j>his rentrei- sous la domination de
la Fi-ance, c'est une perte intinie s'il; doit revenir,y ce sera
sans doute un bien, si on le regarde conmie un bâtiment à
reprendi'e les fondemens,i)ar et (jue Ton détruise jusqu'ày
Fombre même de l'intérêt, qui est Funique et antique cause
de sa ])erte tout; doit être renouvcdé.y ci'ainte (pi'il n'y
l'esté (lu l('\;iiii conducteui".''
Connnc on le voit, M. Bernier savait ce (pii passait
dans Fadministi-ation de la colonie.
A son arrivée Québecà dans l'été de M.1758, Bernier
avait été sérieusement malade. Il fit alors son testament
devant le notaire Saillant. C'est dans ce document que
nous trouvons ses prénoms encore inconnus ici, croyons- :
''Aujoui'd'buy dix-neuf juillet, buit soir,beures du
mil sept cent cinquante-buit, est comparu devant les notai-
]'es royaux en la î^revosté de Québec résidens soussignés,y
M. Jose])li-Pierre Bernier, écuyer, conseiller du Roy, com-
missaire ordinaire des guerres employé à la suite des trou-
pes françaises dans l'Amérique Se])tentrionale, deâgé
trente-sej)t ans ou environ, natif de la ville de Vienne, en
Dauidiiné, gisant actuellement au lit, malade de corps,—— 6
Roussel occupée par le Sr Sou-des héritiersdans la maison
chirurgien, seize rue de Buade, dans une chambrepiran fils,
les dits notaires soussignés se sontdonnant sur la rue, où
réquisition à l'effet de passer sontransportés à saexprès
mémoirelequel étant toutefois sain d'esprit, ettestament,
ainsi qu'il est a]3paru aux dits notaires sous-entendement
qu'il n'y a rien de si certain que lasignés et considérant
qu'il désirerait préve-ni de si incertain que son heuremort
la disposition qu'il entend faire du peu de bien qu'ilnir par
a fait, dicté et nommé de mot àa plu à Dieu lui donner
présent testament etmot aux dits notaires soussignés son
dernière volonté ainsi qu'il en suit.ordonnance de
Fils et Saint-Esprit, ainsi"Aunom du Père, du du
soit-il.
chrestien catholique a re-"Premièrement comme et
Filsconmiandé son âme à Dieu tout puissant Père, et
Saint-Esprit suppliant sa divine bonté par les mérites de
Notre-Seigneur Jésus-Christ et par l'inter-la passion de
mère, saintscession de la Très Sainte Vierge, sa digne des
JoseiDh et Pierre, ses patrons, et de tous les saints et saintes
du Paradis de la placer au Royaume des Cieux au nombre
des bienheureux.
"Item veut et entend le dit sr testateur que ses dettes
soient payées et torts par lui faits, si aucuns se trouvent, re-
l)arés par son exécuteur testamentaire cy-après nommé.
"Item donne et lègue le dit testateur cent livres aux
pauvres de la paroisse foisde Notre-Dame de Québec ime
payée.
"Item le dit testateur veut et ordonne qu'il soit dit
après son décès cent sonmesses basses pour le repos de
Piine.
"Item quant aux bardes, linges, effets à son usage, ar-
gent comptant et autres choses généralement quelconques
que le dit testateur a actuellement dans la dite maison du

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