Renseignements sur l'Algérie économique

Victor Demontès

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00RENSEIGNEMENTS
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neuveiii ; €tn fy-s^i^à^.^QgiaJe, de tois
[•• RépttfeHjqiJ'
•'/'/• !^ V
10, Rue des Pyramides, 10
PARIS-l^^.
ERRATA
Page 5, ligne 29. Ajouter à longitude Est et Ouest.
Page ligne6, 23. Lire Hammada, au lieu de Hammoda.
Pages 28 et 31 . Les chiifres relatifs au dénoifibrement
1921, portés à la page lignes28, 16 à 19, ne concordent
,
avec ceux du tableau, page ligne 7. Les résultats31, d(
recensement ont été rectifiés à plusieurs reprises. Ne
avons été obligés de les modifier au cours de l'impressic
lade brochure. Les et sontchiffres officiels définitifs cet.
de lapage 28.
Page ligne 4. aussi, lieu33, Mettre au de plus.
lignePage 37, 15. Lire coreligionnaire, au lieu de corre-
ligionnaire.
Page ligne 27. Lire 1911. au lieu de 1913.40,
Page 41, ligne 22. Supprimer ils dans disent-ils.
Page 64, ligne 31. Lire écoles publiques et privées.
Page 85, dernière ligne du tableau (année 1920, manda-
rines), lire 93.527, au lieu de 67.527.
DegleiPage ligne 28. Remplacer les Rhars par les87,
lieida
ligne 19. Vannerie au lieu de vanneries.Page 117,
début de la phrase : Pourligne 18. Ajouter auPage 142,
végétales.les matières premières
à produits naturels ou fabri-Page 151, ligne 16. Ajouter
Français.qués, le mot
que laisse, lire celuiligne 15. Au lieu de cellePage 175,
un pays.qu'offreEENSEIGMEMENTS
L'ALGÉRIEÉCONOMIQUESUR
plus vivantesL'Algérie est aujourd'hui une des et
coloniales sondes plus prospères de nos possessions ;
son commerce se déve-agriculture, son industrie et
rapidement malgré des fluctuations dues auxloppent ;
la marche entemps troublés que nous avons traversés,
s'accélérer.avant reprend et ne tardera pas à
inespérés à ceux quiCombien ces progrès paraissent
—— nombreux considéraienten France et ils étaient
etafricaine comme sauvagedepuis longtemps la terre
évolution éco-fertile ? Quelle singulièremédiocrement
fut certes pas dansnomique n'a pas eue ce pays ? Ce ne
décida l'expéditionune pensée de lucre que la France
immé-si peu des bénéficesd'Alger elle en escomptait;
après laou lointains qu'elle hésita longtemps,diats
qu'elle adopteraitprise de cette ville, sur le parti ;
éta-et tenaces de notreaussi les adversaires acharnés
eurentsur la côte barbaresqueblissement à demeure
la Régence etétaler la pauvreté debeau jeu pour
faire courir à notredénoncer le péril financier qu'allait
pro-Députés et pairs sebudget l'aventure algérienne.
mais ils ne lecontre l'évacuation,noncèrent cependant
national.ne pas froisser l'amour-proprefirent que pour
étaitque l'Algérieétaient à peu près persuadésTous
une mauvaise affaire.
parut même lequi suivirent, elleDans les années
hésitations du gouver-davantage par suite desdevenir
enla miseréclamer les sommes nécessaires ànement^à— —4
valeur de notre conquête et aussi à cause de la sourde
hostilité des Chambres. A tel point que le dilemme se
posa : ou s'immobiliser sur la côte sans profit compen-
sateur aux énormes dépenses de l'occupation militaire,
ou s'emparer du pays entier et le coloniser pour essayer
de récupérer en partie et la longue lesà sommes dépen-
sées. Le gouvernement et les Chambres décidèrent
l'occupation totale et ce fut le général Bugeaud, officier
d'une rare énergie, doué d'un véritable génie réalisa-
teur, qui fut chargé de cette tâche plus que difficile.
L'épopée algérienne commença elle engloutit de nom-;
breux millions et elle nous coûta des milliers de soldats.
Des bataillons de colons périrent. Pourtant ce ne fut pas
simplement de la gloire que l'on récolta. La vie commen-
çait dans les landes africaines, vie rude et âpre qui trem-
pait les caractères décuplaitet les énergies. L'Algérie
devint « une merveilleuse école d'initiative hardie(1)
et patiente, de courage et de constance pour notre
armée, pour nos administrateurs, pour nos créateurs
d'ordre et de richesse » et- parmi eux, il faut compter
les agriculteurs français et européens. La nécessité de
l'effort quotidien, le dédain puis l'amour du risque,
la paix mieux assurée, une connaissance plus sûre du
milieu physique et social, une expérience avertie des
cultures, enfin de nombreux travaux publics, tout cela
ne laissa pas d'améliorer ia situation. L'entreprise algé-
rienne devint moins mauvaise et moins incertaine.
Enfin l'essor économique de la colonie, si tardif fût-il,
momentse dessina vers la fin du siècle dernier du que;
les descendants des vieux pioiuiiers africains, aguerris
par leur accoutumance du bled, eurent quelques res-
sources, que leurs représentants disposèrent du budget
de la colonie, gagnèrentque les relations commerciales
en régularité et en rapidité entre les ports métropoli-
tains et algériens, que l'outillage agricole et industriel
devint moins se précipita.insuffisant, alors l'évolution
Raymond Algérie,(1) Aynard, Uasuvre françaiag en p. 5