Revue des sciences ecclésiastiques
1176 pages
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>».#; REVUE ECCLESIASTIQUESSCIEIVCES REVUE PUBLIÉE PAR DES PROFESSEURS EN THÉOLOGIE Liilede l'Université catholique de Ubi Petrus, ibi Ecclcsia ; Ubi Ecclesia, ibi vita aeterna, ^«^ / (S. Ambuos.m Ps. XL, D.30.(CLEM.ALEX.5et lebréviaire arménien \e,^marthanktier, et voilà sont indiques par les premiers mots ducorrespondants dire autant du karoz, après lequelcanon. Il faut en 5° : doux oraisons ou arothk etviennent toujours 6" (( ou Notre Père.r Haïr mier », disposé, suivant les huit tons, de pe-Ensuite, on a poésies munies chacune d'un « phoh »tites pièces de nom d' « Alléluia » pour les fêteslesquelles prennent le « 'Tliaquavork » pour les fêtesde Notre-Soigneur, et de doute, du mot qui commence oudes saints martyrs, sans qui consiste à con-de ridée qui domine dans la pièce et « Ttiacjuavor des mar-sidérer Jésus comme le roi^ ou » , , labénédiction delà table. T OFFICE DE VÊPRES. Ou « Ordre desprières commîmes qu'on récite, à l'heure de vêpres, en l'honneur de Dieu le Fils qui fut déposé de la croix, embaumé et renfermédans le tombeau. » Voici les parties dont se compose cet office: l'* psaume Liv, 15 et autre verset d'un second psaume, en forme de 4*2" 3°prière initiale psaume lxxxvi Marthank ; ; ; EGLISE ARMENIENNE.

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>».#;
REVUE
ECCLESIASTIQUESSCIEIVCESREVUE
PUBLIÉE
PAR DES PROFESSEURS EN THÉOLOGIE
Liilede l'Université catholique de
Ubi Petrus, ibi Ecclcsia ;
Ubi Ecclesia, ibi vita aeterna,
^«^ / (S. Ambuos.m Ps. XL, D.30.(CLEM.ALEX.5<ro»i.l.v, c. 1.)
- IX .XXXÎX" DE LA COLLECTION)QUATEIKM3 SÉRÎS. TOME
52 iNuiiiéros par an.— £3 Francs.
i
AMIENS PARIS
^,V" IlOUSSEAU-LEROY. ÉDITEUR LECOFFilK FILS & C LIBIÎAIRES
Rue Bonaparte, 80R^ BUllEAUX DE LA REYDE
LYON, xue Belleoour, 8
1879
I19^118EPPREMIÈRE CONFERENCE
LE PROGRÈS (j)
— catholicisme peut-il progresser? En quoi consiste leI, Le progrès de notre
—siècle? L'Église doit-elle itrogresser avec lui? Il est de l'essence du ca-
tholicisme de rester immuable ; le Dieu qui l'a fondé, les Apôtres qui l'ont
annoncé, l'Église qui en est la gardienne lui ont reconnu ce caractère.—
S'il a eu mouvement pour lui, c'est dans le culte et la discipline,y nulle-
ment dans le dogme et la morale.— Objections résolues : La religion a subi
autrefois loi du progrès le catholicisme est fait pourla ; rbumanilé et doit
Christianisme s'use etmarcher avec elle; le tombera si l'on ne répare son
branlant édifice.
s'empare quelquefois desL'orgueil peuples comme
individus, et, commme eux, il lesdes aveugle sur leurs
leurs faiblesses. On les voit dansfautes et l'enivrement
desLes éditeurs Œuvres complètes de Mgr Plantier ont bien voulu(1) com-
muniquer à la Revue quelques conférences données à la Faculté de théologie
de Lyon par cet illustre évèque, alors qu'il était professeur d'Écriturey sainte
d'hébreu. Ces conférences sont inédites. Kllcs datent deset années 1840 et
et cependant les graves sujets qu'elles traitent n'ont1841, rien perdu de l'in-
qu'ils présentaient à cette époque. M. l'abbé Planliertérêt suivait d'un œil at-
le mouvement des idées de sou temps.tentif Pour donnera ses élèves le moyen
juger, il interrompait quelquefoisde les l'étude de l'hébreu, et conviait ses au-
méditations plus attrayantesditeurs à des sinon plus. utiles. C'est ainsi qu'il
s'essayait au rôle d'apologiste qu'il devait plus tard remplir avec tant d'hon-
neur et de courage, dans la chaire de N.-D. de Paris et sur le siège épiscopal
de jSimes. Sans doute on ne trouven pas dans ces conférences toutes les qua-
lités maîtresses qui ornent les œuvres qui les suivirent
: si elles ont ks
elles ont aussi les défauts de la jeunesse. Maischarmes, on peut dire d'elles ce
Léon Gautier a dit des Etudes bibliques, leursque M. contemporaines, qu' « en
toutesles lisant on conroit les espérances qu'ont réalisées les Mandements. »
C'est pourquoi nous sommes persuadés que nos lecteurs remercieront avec nous
les exécuteurs testamentaires de Mgr Planlier qui ont si gracieusement offert à
ces bell études.la Revue s {La Rédaction.)LE rp.oaaijs.6
se lever fièrement, quand leur histoireoù il les plonge,
accuse afTecter le d^^dain pour tout co quihautement les ;
eux, tandis qu'ils font eux-mênies la pitié dun'est pas
rêver enfin le plus de gloire et de vie, alors quemonde ;
de toute espérance, ils ne peuvent que se bercertrahis
d'illusions sur l'avenir. Et voilà, sije ue me trompe, quel
Jamaisvertige a frappé notre siècle. on ne parla plus de
ne saisprogrès que de nos jours, et je si le progrès fut
jamais moins réel. Peut-êtreavons-nous marché de quel-
ques pas dans ce qui fait, ou les nations opulentes, c'est-
à-dire l'industrie et le négoce ou les nations égoïstes,
;
comme le morcellem.'-nt du territoire et la division de la
fortune ou les nations corrompues, tels que l'excès du
;
luxe et le raffinement du plaisir ; mais noussommes loin
d'avancer en rien de ce qui fait les sociétés fortes et les
grands peuples ni en philosophie : jamais elle ne mit
;
tant d'immoralités en principes, ni ne créa des opinions
fragiles systèmes ni enreligion :plus flottantes et de plus ;
ce mouvement secret qui ramène àquoi qu'on dise de
foi s'ét3int chaque jour de plus en plus dans leselle, la
âmes ni en bonnes mœurs : aujourd'hui la corruption
;
déborde, les crimes monstrueux deviennent sansnous
chose ! la nation qui les punit,nombre, et malheureuse
sait plus frémir, récit lui lait d'autrene en et leur ne
d'un épi-impression que celle d'un coup de théâtre ou
sode roman ni : l'égoïsme ade ; en nobles sentiments
desséché presque dans lestoute espèce de générosité
cœurs; ni en politique, que sesrien n'est plus croulant
théories, plus niincertain que ses vues et ses conseils ;
en bonheur public : la nationspatrie comme toutes les
est dans l'angoisse, on dirait qu'une fièvre sourde la dé-
vore ; ni en crédit réciproque : on n'ose plus se repo-
ser sur personne parce qu'on voit tous les jours les
réputations regardées comme les plus solides et les for-

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