Exposée oral sur les effets du LSD sur notre organisme
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Exposée oral sur les efets du LSD sur notre organisme Cours de Biologie (2015-2016) Gauthier Dresse ; Stanislas Martinez ; Yannick Ouziaux-Juhl Table des matières Introduction :............................................................................3 Qu’est ce que le LSD :......................................................................3 Observation et description des troubles comportementaux et physiologiques :........................................................................4 Conséquencephysique et psychique :...........................6 Mécanisme du LSD sur l’encéphale :.................................................6 Efets néfastes du LSD...............................................................7 EFFETS PHYSIQUES..........................................................................7 EFFETS MENTAUX.............................................................................7 Dangers du LSD :.......................................................................8 Les hallucinations et accidents.........................................................8 "Flip" et "bad trip"...........................................................................8 Les lash-back..................................................................................9 La thérapie cognitivo-comportementale (TCC).................................10 LSD + anti-dépresseurs..................................................................10 LSD + cannabis.....

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Publié le 26 décembre 2015
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Langue Français

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Exposée oral sur les efets du LSD sur notre organisme Cours de Biologie (2015-2016)
Gauthier Dresse ; Stanislas Martinez ; Yannick Ouziaux-Juhl
Table des matières
Introduction :............................................................................ 3 Qu’est ce que le LSD :......................................................................3
Observation et description des troubles comportementaux et physiologiques :........................................................................ 4
 Conséquence physique et psychique :...........................6 Mécanisme du LSD sur l’encéphale :.................................................6
Efets néFastes du LSD...............................................................7 EETS PHYSIQUES..........................................................................7 EETS MENTAUX.............................................................................7
Dangers du LSD :....................................................................... 8 Les hallucinations et accidents.........................................................8 "lip" et "bad trip"...........................................................................8 Les ash-back..................................................................................9 La thérapie cognitivo-comportementale (TCC).................................10 LSD + anti-dépresseurs..................................................................10 LSD + cannabis..............................................................................10 LSD + ecstasy/MDMA......................................................................10
Introduction :
Pour commencer cet exposé, il nous a paru important de vous Faire part d’un témoignage d’une jeune artiste ayant consommé du LSD dans le cadre d’un programme scientiIque américain.
http://www.goldenmoustache.com/une-artiste-sous-lsd-se-dessine-pendant-9h-pour-montrer-comment-son-cerveau-evolue-120055/
Après avoir vu les diférents portraits peint par cette artiste nous nous sommes donc demander comment se déroulait le voyage du LSD à travers notre système nerveux. Dans cet exposé nous allons tout d’abord vous parlez de l’observation des troubles comportements et psychologique que peut provoquer cette drogue sur notre organisme. Nous allons ensuite vous parlez du mécanisme synaptique que celle-ci empreinte pour atteindre notre cerveau. Nous terminerons enIn par une explication sur les dangers pour l’organisme et les diférents moyens de se soigner.
Qu’est ce que le LSD :
Le LSD est classé dans la partie des drogues dite hallucinogène et plus particulièrement dans la déFormation du réel. ïl suît d’un dose
supérieur à 12,5 mg de LSD pour vous Faire redécouvrir le monde sous toutes ses Facettes.
Observation et description des troubles comportementaux et physiologiques :
La quantité moyenne d’un trip de lsd est de 125 microgrammes. Mais ceci dit, il Faut bien deux à trois Fois cette dose pour expérimenter pleinement toutes les opportunités de cette drogue. Le lsd se présente sous une Forme liquide qui a pu être au préalable Ixée sur un petit papier buvard. Une dose correspond à une goutte, ou à un petit conFetti de moins de 5mm carré. Plus rarement, le lsd peut se trouver sous une Forme solide, et apparatre sous le Forme d’un minuscule grain de sable gris, c’est la micro pointe. Pour donner un simple ordre d’idée, à raison d’une goutte chacun, un seul litre de lsd suîrait à Faire triper onze millions de personnes. A raison d’un conFetti par personne, l’équivalent d’un livre de poche de 300 pages en Feuilles imbibées de lsd permettrait le même résultat.  Le corps humain possède sans aucun doute un certain seuil de tolérance au lsd et que l’on ne pourrait situer autour des quatrièmes ou cinquièmes gouttes. Cela veut dire que, si les doses sont multipliées, elles vont augmenter les efets de la drogue, mais à partir d’une certaine quantité présente dans l’organisme, un plaFond réactiF est atteint et il n’est pas possible de le dépasser. Augmenter les doses permet d’abord de renForcer les efets, de les rendre plus violent, de les Faire durer plus longtemps. Mais à partir d’un certain moment, le corps se bloque et invariablement les états ne progressent plus. Comme on peut le voir, le lsd est une drogue dont on peut diîcilement abuser, car une trop grande consommation n’apporte rien à ses efets, et le corps, de par sa réactivité à moyen terme, ne réagit plus à une consommation trop répétée voir quotidienne de la drogue. A la In des années 2000, le prix d’un voyage de lsd coûte en général 10 euros en rance, entre 5 et 10 pound à Londres, 20 à 30 dollars en Australie, 10 dollars aux Etats-Unis. Compte tenu que les efets durent de longues heures et du Fait que le lsd se suît à lui-même comme adjuvant de la Fête, on peut dire qu’il s’agit donc d’une Façon plutôt économe de passer la nuit perché. Le lsd n’a pas de goût, pas d’odeur et pas de couleur particulière. S’il apparat sous la Forme d’un liquide coloré, c’est juste qu’un colorant a été utilisé lors de sa conFection.  Les efets durent en général une dizaine d’heure et sont ressentis entre vingt minutes et deux heures après l’ingestion de la goutte ou du petit buvard. Alors que la MDMA provoque une montée violente et soudaine, le lsd se Fait sentir plus sereinement. Montant en vague
d’euphorie et de bien être, c’est tout naturellement que, petit à petit, le lsd agit. Tout d’abord, une phase de légère Fatigue est ressentie, une Fébrilité des membres et des articulations aussi. Ce vague malaise n’est pas du tout handicapant et il va lentement Faire place à une explosion des sens… Les couleurs deviennent plus vives, les idées et les concepts sont plus clairement exprimés et compris, et enIn, un sentiment de bien être commence à se Faire sentir chez le consommateur. Et alors qu’encore dix minutes avant il ne savait pas à quoi s’attendre et se demandait si jamais la Fatigue et la Fébrilité s’estomperaient, voila que le consommateur de lsd se retrouve en quelques instants dans un univers plus brillant, plus beau, où il Fait dorénavant bon rêver, danser, aimer, observer. Tout simplement et sans douleur, il est passé d’un état de conscience à un autre. Ce qui est important à comprendre, c’est qu’une drogue aussi puissante que le lsd investisse votre âme et vos sens le plus proFondément possible et ce sans aucune sorte de violence. La montée de MDMA provoque sueurs Froides et angoisses, les champignons et la mescaline Font vomir, l’hérone aussi, mais le lsd prend gentiment possession de vous sans heurts ni violence, naturellement. Sans même avoir le temps d’en avoir peur, la réalité est devenue autre.  ïl en va de même pour la redescente. Le retour à la réalité s’étale sur plusieurs longues heures et s’il peut être diîcile mentalement de reprendre contact avec le monde triste et complexe du réelle, physiquement, aucune dégradation ne se Fait sentir, et le lsd ne provoque aucune gueule de bois. De plus, le lsd rend le corps plus beau, les muscles plus saillants, l’œil plus viF. ïncontestablement, un bon trip d’acid permet au corps de vivre un bain de jouvence musculaire et mental. Le lsd lave, répare et soigne. Le lsd agit sur le mal de tête, la diarrhée, le stress et la dépression.  Le lsd est communément classé sous l’appellation de « drogue hallucinogène », or, à proprement parler, il ne s’agit pas d’hallucinations, mais plutôt de déFormations du réel. Le lsd ne propose pas un accès à une quelconque Forme de paradis artiIciel, il propose juste une nouvelle Forme de perception du réelle. Les doses doivent être supérieurs à 150 mg pour provoquer de Franches délires visuels. EnIn, les déFormations visuelles ne sont pas obligatoires, et un trip d’acide peut se révéler puissant et proFond sans même qu’aucune altération visuelle du réel ne soit perçue. Car le lsd agit autant sur l’apparence du réelle que sur sa perception intrinsèque. Nul besoin de voir une chaise déFormée pour en saisir son inaltérable existence. De même, les efets les plus intéressants du lsd sont ceux qui apparaissent alors que les yeux sont Fermés, que le réel n’est plus observé, mais oublié. Les « hallucinations » visuelles de l’acid sont son expression la plus impressionnante, la plus accessible, mais en aucun cas le lsd ne soit se résumer à une loupe psychédélique du réel.
 Conséquence physique et psychique :
Lediéthylamide de l'acide lysergique(LSDun psychotrope) est hallucinogène.
À court terme, il entrane deseuphories, des crampes musculaires, des tremblements, une incoordination des mouvements, destroubles du rythme cardiaque,hypotension,vasoconstrictionartériolaire,hyperthermie dont transpiration,dilatation de la pupille, hyper-salivation, hyperglycémie,nausées,vomissements. Chez la Femme enceinte, le LSD peut entraner des contractions utérines pouvant provoquer un avortement.
A long terme, les conséquences engendrées par le LSD sont : la perte de motivation, la dépression et anxiété prolongées. Les efets persistent pendant plus de temps (des jours, des semaines, des mois) après la consommation.
Les efets psychiques sur un individu incluent des perceptions visuelles de type pseudo-hallucinatoire, cela provoque une déFormation de la vision de l’environnement par les yeux. ïl pert la notion du temps, il y a conFusion de ses sens (sensation de voir les sons et d'entendre les couleurs), ainsi que des troubles des afects, des phénomènes de dépersonnalisation et une prise de conscience d'événements reFoulés
Mécanisme du message nerveux visuel:
La rétine de l’œil est constituée de photorécepteurs contenant des photopigments. Lorsque ces derniers sont activés par la lumière, l’inFormation lumineuse reçue est transFormée en message électrique et est transmis à une cellule bipolaire par l’intermédiaire d’une synapse.
Chaque cellule bipolaire est reliée à une cellule ganglionnaire par une synapse. Elle peut donc lui transmettre le message nerveux généré au niveau de la rétine.
Les axones des cellules ganglionnaires se rejoignent et Forme le nerFoptique. Ce dernier Fait la liaison avec le cerveau au niveau du thalamus visuel. C’est au niveau de cette zone que sont acheminés les messages nerveux provenant de l’œil. ïls sont alors transmis à des neurones, conduisant les messages nerveux jusqu’au cortex visuel primaire situé dans le lobe occipital qui va lui-même redistribuer l’inFormation dans diférentes parties de l’encéphale.
Mécanisme du LSD sur l’encéphale : Le LSD est une substance synthétisée extraite d’un champignon parasite.
Sa prise provoque des illusions visuelles voire même des hallucinations lorsque l’individu en consomme d’importantes quantités.
Après la prise de Fortes doses de LSD, on observe que cette drogue se
concentre au niveau de la zone relais de la voie visuelle. Cette zone est riche en synapses Faisant le lien entre les neurones ganglionnaires et les neurones conduisant le message nerveux visuel au cortex visuel primaire.
La sérotonine est un neuromédiateur permettant la transmission du message nerveux.La structure moléculaire du LSD ressemblant à celle de la sérotonine permet à celui-cide se Ixer sur les récepteurs à la sérotonine au niveau des synapses de la zone relais bloquant ainsi tout message nerveux pendant des heures (bloque la sérotonine).
Efets néFastes du LSD
-> dépend de la quantité ingérée,de l’humeur de la personne, de sa personnalité et du milieu dans lequel la drogue est prise
EETS PHYSIQUES 1. Pupilles dilatées 2. Température du corps plus élevée ou plus basse 3. Transpiration ou Frissons (chair de poule) 4. Perte d’appétit 5. ïnsomnie 6. Bouche sèche 7. Tremblements
EETS MENTAUX 1. ïllusions 2. Hallucinations 3. Une sensation d’euphorie ou de certitude illusoire 4. DéFormation du sens du temps et de l’identité 5. Perception des distances déFormée 6. ModiIcation de la notion du temps, perceptions déFormées de la taille et de la Forme des objets, des mouvements, des couleurs, des sons, du toucher et de son propre corps 7. ïdées et impressions pénibles et terriIantes 8. Peur de perdre la matrise de soi 9. Crises de panique 10. lash-back ou rechute d’un trip au LSD, souvent sans s’y attendre, et longtemps après avoir pris du LSD 11.Dépression ou psychose grave, paranoa, schizophrénie,…
Le LSD a été synthétisé pour la première Fois en 1938 (1943 ?)par Albert HoFmann. Après s'être intoxiqué accidentellement, il décide de s'administrer la molécule pour en étudier les efets. On sait maintenant que la structure spatiale du LSD présente une Forte similitude avec la sérotonine
Le LSD inonde les synapses à sérotonine très rapidement après son ingestion, ce qui explique l'apparition de perceptions visuelles sans lien avec la réalité.
L'atteinte des synapses et la perturbation de leur Fonctionnement créent également une dilatation des pupilles qui rendent les yeux très sensibles à la lumière et explique en partie les « ashes » et les « blancs »
On observe également de graves troubles musculaires (tremblements, convulsions, mauvaise coordination motrice), cardiovasculaires (hypertension, arythmie cardiaque), digestiFs (nausées, vomissements), etc.
Dangers du LSD :
Les hallucinations et accidents Lorsque l'efet est modéré, il est possible de garder contact avec la réalité. L'usager sait que ce qu'il expérimente Fait partie des efets habituels du produit. Dans certains cas cependant, des hallucinations peuvent survenir avec une telle intensité que le consommateur ne parvient plus à Faire la diférence entre ce qu'il expérimente et la réalité. La conFusion, voire la panique qui s'ensuit parFois, peut avoir pour conséquence des accidents (de voiture, par exemple). D’où la nécessité d’une tierce personne qui n'est pas sous l'inuence du LSD (une espèce de "bob").
Pour ceux qui ont vécu des problèmes psychiatriques, l’utilisation de LSD est à déconseiller. Le LSD peut par ailleurs révéler une Fragilité de la personne.(problèmes psychologiques).
"lip" et "bad trip"
C'est un état dominé par la peur, dans un monde devenu cauchemardesque. L'usager peut perdre le contrôle de lui-même, se croire devenu Fou, prisonnier ou "calé" à jamais dans son trip. Si cet état se prolonge, la panique l'envahit, entranant parFois un comportement agressiF ou violent, essentiellement à l'égard de lui-même. La conFusion en est le symptôme majeur. Le paroxysme de la peur peut mener au suicide.
Si cette panique se prolonge au-delà d'une heure, une aide médicale et
médicamenteuse peut s'avérer nécessaire. Un état anxieux se prolonge parFois des semaines après le ip mais c'est assez rare.
Toute prise d'acide peut se transFormer en “bad trip”, même pour un consommateur expérimenté, y compris dans de bonnes conditions de départ.
Les ash-back
ïl arrive que l'usager revive une partie du trip alors qu'il n'est plus sous l'inuence du produit. Ces ash-back, aussi appelés "retours de trip", sont assez rares et ne durent généralement pas plus de quelques minutes. ïls peuvent survenir des semaines, parFois des mois, voire un an, après l'arrêt de la consommation de LSD.
Retour d’acide = imitation du cerveau
ïl n’y a pas de grandes accoutumances au LSD en tant que tel, mais on peut être accro aux plaisirs que procurent le lsd. Ça reste une Forme de dépendance… Les efets du lsd changent énormément en Fonction de l’individu, et la manière de le sortir du lsd aussi.
L’hôpital Castle Craig, basé en Écosse, a plus de 20 ans d'expérience dans le traitement de personnes soufrant de dépendances. Le traitement de désintoxication du LSD est diférent de la plupart des autres drogues qui sont dépendantes. Le traitement basique du LSD est de s'occuper de la personne et de l'aider à devenir calme et sans stress.
Lapsychothérapieaide les anciens consommateurs de LSD à comprendre la conFusion et la peur qui peuvent être associées avec le HPPD (Syndrome Post Hallucinatoire Persistant). Après avoir vécu un ash-back, des patients disent aussi se sentir coupable ou inquiet d'avoir endommagé leur cerveau. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut enseigner aux toxicomanes à gérer les déclencheurs et les ash-backs.
Pour plus d’inFormations, consultez notre rubrique consacrée autraitement de l'addiction au LSD à l'hôpital Castle Craig, en Écosse.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Les pensées et attitudes négatives peuvent empêcher le rétablissement et la TCC est un outil eîcace pour y remédier. Nos thérapeutes spécialisés en TCC aident les patients à développer leur sens des responsabilités plutôt que d'endosser le rôle de victime. Les séances de thérapie visent aussi à apporter les compétences nécessaires pour lutter eîcacement contre le déni et les sentiments oppressants qui pourraient entraner une rechute.
LSD + anti-dépresseurs Des études suggèrent que l'usage chronique des ATC (Le Prothiaden, le Laroxyl, le ToFranil...) ou le lithium augmentent les efets subjectiFs du LSD, alors que l'usage chronique des ïSRS (Le Prozac, le Lexapro, le ZoloFt, le Deroxat) et des ïMAO (Le Moclobemide, la Passiore...) réduiraient les efets subjectiFs.
LSD + cannabis Le cannabis est bien connu des utilisateurs de LSD pour relancer ou ampliIer un trip. ïl peut par ailleurs déclenche un ash-back.
LSD + ecstasy/MDMA Ce mélange est commun dans les rave-party. Le LSD maximiserait les efets du MDMA, ce qui augmente la probabilité de bad trip, dépersonnalisation, hallucinations. Le mélange du LSD et du MDMA a un nom spéciIque, lecandy lip.
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