Trait© de l'immunit© dans les maladies infectieuses

Bordet Jules 1870-, Oscar Chisini

Description

TRAITE DE L'IMMUNITÉ DAISS LES MALADIES INFECTIEUS'ES E TRAITE I)K L'I MUNITEM ======= DANS LES MALADIES INFECTIEUSES PAH le D JULES BORDET IJEDIRECTEIR LINSTITUT PASTEUR DE BRUXELLKS ET PROFESSEUR A l/UNIVERSITÉ eie,MASSOiN ET ÉDITEURS MBRAIRE S DE l'aCADÉMIE DE M É D E C I >' 120. hOULEVAKI) SAINT - (iEKMAIX, PARIS — — I O2 ìcrose, les altérationsIrès atleint, les cellules hépaliques subissent la L'analysemanifesles, poumons présentent des infarctus.rénales sont les divers venins a été faitephysiologique des troubles engendrés par les reviendrons brièvement à propos desnotamment par Arthus nous y; tròs réduite il sufTìtLa dose minima mortelle des venins est :anticorps. de Naja tripudìans pour tuerpar exemple de grammo de venin sec0,0002 grarome devenin sec de cobraun cobaye de 600 à 700 grammes, de 0,025 (Calmetle).pour tuer un cheval hémolytique puissant, signaléC'est ainsi que s'explique le pouvoir(3) venin-lécilhino nous reviendrons.par Kyes et Sachs, des mélanges ; y (Lovaditi etles protozoaires s'explique de mèmeL'action toxique sur comme analogue à la dias-Rosenbaum, 1908). On peut citer, à ce propos, , VINFECTION24 mélanges de venin et de jaune d'oeufUbère en outre, dans lesgration (Delezenne et Ledebt).substances très toxiquesdes sont sensibles à la chaleur, lades veninsTandis que les diastases 85°.

Sujets

• Infectious disease
• Immunity

Informations

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• Nombre de lectures: 21
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 46 Mo

Extrait

TRAITE
DE
L'IMMUNITÉ
DAISS LES
MALADIES INFECTIEUS'ESE
TRAITE
I)K
L'I MUNITEM
======= DANS LES
MALADIES INFECTIEUSES
PAH
le D JULES BORDET
IJEDIRECTEIR LINSTITUT PASTEUR DE BRUXELLKS
ET PROFESSEUR A l/UNIVERSITÉ
eie,MASSOiN ET ÉDITEURS
MBRAIRE S DE l'aCADÉMIE DE M É D E C I >'
120. hOULEVAKI) SAINT - (iEKMAIX, PARIS
— —
I O2ì<<l
Tous droits de traduciion,
de reproduciion et d'adapia-
fion réservés pour tous pays.
\m 19633 1
843642-
Copyright by Masson et C®==1920==zPRÉFACE
L'étude dcs phénomènes en rapport avec l'immunité attire
une fonie de chercheurs; elle a réuni d'innombrables matériaux;
on peiit dire qu'elle s'est élcvée au rang d'une science distincte
i^t autonome. Ses frontières assurément sont assez indécises;
il n'est pas aisé de la délimiter nettement des sciences connexes
auxquelles elle fait appel ou dont elle amalgame les données.
Elle observe un cas particulier de ce phénomène general, la
lutte pour l'existence, elle suit attentivement les péripéties
d'un conflit, la maladie infectieuse, dans lequel on voit se mani-
fester de multiples qualités tant de l'organisme que de l'agent
pathogène. Elle est donc tributaire de la bactériologie, de la
physiologie, de la biochimie, qui considèrent dans l'ensemble
propriétés chacunde leurs des adversaires. Mais les aptitudes
duparasite sonet de hóte se correspondent et s'ajustent si étroi-
tement que leur étude forme un tout homogène, et c'est ainsi
que développées'est avec sa physionomie particulière cetto
science de l'immunité qui domine patho-véritablement toute la
logie des états infectieux, puisque, soumettant à une penetrante
analyse les ressources de l'ofTensive et la résistance, ellede
permet de comprendre morbide, rend compte desrevolution
symptómes, explique guérison et la mort.la
C'est avec cettc ampleur que l'immunité apparaissait à
l'illustre biologiste MetchnikofY lorsqu'en 1901 il lui consacra
un ouvrage dont la publication fut un événement et qui resta
longtemps classique. Depuis cette epoque, nos connaissances
mt notablement progresso, surtout dans le domaine de laMALADIES INFECTIEUSESVI UIMMUNITÉ DANS LES
paru, en Amé-serologie plusieurs livres sur le méme sujet ont
;
prétendre ménte de com-rique notamment. Je ne puis donc au
esprits ne voient pas les mémesbler une lacune. Mais tous les
sous le méme angle sans doute n'est-ilquestions exactement ;
leursinutile que divers spécialistes développent chacunpas
l'immunité chacunpoints de vue et traitent les problèmes de
circonstances qui m'ontà sa fagon. A vrai dire, ce sont aussi les
traité. C'était la guerre, on pouvait presumerpoussé à écrire ce
efforts s'orienteraient dans le sens des application»que les
vers la prophylaxie et la thérapeutique, et qu'il auraitutiles, y
Enune pause dans le développement de la science pure. Bel-
nous, la sciencegique, on était isole du monde civilisé pour
;
s'était brusquement arrétée n'était-ce pas le moment de;
données d'essayer, puisque sujetrécapituler les acquises et le
nous apparaissait immobile, d'en tracer un portrait ressemblant?
sais bien que le progrès reprendra vite sa marche rapideJe ;
un livre qui dépeint l'état actuel d'une science encore pleine
de promesses est condamné à vieillir promptement; ce sera, je
l'espère, le sort du mien. si cetJe m'estimerai très heureux
ouvrage répond pour quelque temps aux légitimes exigences
du lecteur, lequel veut non seulement qu'on énumère faits,les
mais aussi qu'on exprime les réflexions que les constatations
suggèrent. Je me suis efforcé de trier, parmi la multitude des
résultats expérimentaux annoncés, les données incontestables,
sans pouvoir toutefois m'abstenir complètement citer lesde
notions qui semblent encore un peu douteuses et demandent
confìrmation. Malgré le soin que j'ai apporté à ne rien oublier
d'essentiel, il est probable qu'on me reprochera certaines
omissions. A vrai dire, ma préoccupation n'a pas été de réunir
tous les faits en rapport avec l'immunité je devais m'appliquer
;
plutòt à mettre en relief les idées, à rechercher comment les
problèmes encore à résoudre se posent, à signaler dans quelle
mesure les interprétations proposées s'harmonisent avec les
documents expérimentaux.
Ma prédilection pour les réalités ne pouvait me détourner de
considérer brièvement les hypothèses, méme téméraires elles
;
ont laissé dans de nombreux travaux une trop pro-empreinte
fonde pour qu'on puisse les passer sous silence. On sait avec