Traité de la chaleur considérée dans ses applications. 4. éd. publiée par A. Húdelo
644 pages
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É thaï r LA (HALEli; CONSIDÉRÉE DANS SES APPLICATIONS l'A i; E. PËCLET A>Clb>' INSPECTEUR GÉNÉRAL DE l'i'MVERSITE l:PROFtSSKl DE PBTSIQIE APPLIQCÉE AUX ARTS A l'ECOLE CENTRALK UKVORR ne CONSEIL HF LA SOCIÉTÉ n'ENCOURAGBSIENT Quatrième édition I' t D L t E I PAR A. HUDELO Répétiteur l'Écoleà cenirale, Secrétaire de la Commission des logements insalubres. TOME TROISIEME jŒLJ-^^rr^ PARIS (;. MASSON, LDITELH ' I. 1 l{ U A 1 II E b K L A I)C A ÉM l E DE .M É I) E C I N E Boulevard Saint-Germain, en face de l'École de Médecine M D ccc L X X 1 1V 1 TJ 0,1 '0 JS 3 TRAITE DE LA CHALEUR LIVRE XII CHAUFFAGE DES LIQUIDES liquidesLes peuvent être échauffés de dilTérentes manières : 2° 3"r par Taction directe d'un foyer ; par la vapeur par circula- ; 4"lion; par échange do température avec d'autres liquides. J'exami- nerai successivement ces différents modes de chaufïage, ensuite le chauffage de l'eau des hains, les appareils de lessivage et les appa- reils d'économie domestique. CHAPITRE PREMIER Chauffage direct des liquides. 2042. Nous rappellerons d'aboid quelques principes que nous avons déjà énoncés. Lorsqu'im h'quide est reiiferuié dans un vase, on plarant sur un loyer et enpeut l'échauffer directement, en le faisant circuler la fumée autour des parois du vase.

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É
thaï r
LA (HALEli;
CONSIDÉRÉE
DANS SES APPLICATIONS
l'A i;
E. PËCLET
A>Clb>' INSPECTEUR GÉNÉRAL DE l'i'MVERSITE
l:PROFtSSKl DE PBTSIQIE APPLIQCÉE AUX ARTS A l'ECOLE CENTRALK
UKVORR ne CONSEIL HF LA SOCIÉTÉ n'ENCOURAGBSIENT
Quatrième édition
I' t D L t E
I
PAR A. HUDELO
Répétiteur l'Écoleà cenirale,
Secrétaire de la Commission des logements insalubres.
TOME TROISIEME
jŒLJ-^^rr^
PARIS
(;. MASSON, LDITELH
'
I. 1 l{ U A 1 II E b K L A I)C A ÉM l E DE .M É I) E C I N E
Boulevard Saint-Germain, en face de l'École de Médecine
M D ccc L X X 1 1V 1TJ
0,1
'0 JS
3TRAITE
DE LA CHALEUR
LIVRE XII
CHAUFFAGE DES LIQUIDES
liquidesLes peuvent être échauffés de dilTérentes manières :
2° 3"r par Taction directe d'un foyer
; par la vapeur par circula-
;
4"lion; par échange do température avec d'autres liquides. J'exami-
nerai successivement ces différents modes de chaufïage, ensuite le
chauffage de l'eau des hains, les appareils de lessivage et les appa-
reils d'économie domestique.
CHAPITRE PREMIER
Chauffage direct des liquides.
2042. Nous rappellerons d'aboid quelques principes que nous
avons déjà énoncés. Lorsqu'im h'quide est reiiferuié dans un vase, on
plarant sur un loyer et enpeut l'échauffer directement, en le faisant
circuler la fumée autour des parois du vase. Si la circulation avait
lieu seulement autour des parois et au-dessus du vase, réchauffe-
difficulté car lesment se ferait avec une très-grande ; liquides sont
très-mauvais conducteurs la chaleur, et ne s'échauffenide réellemcnl
que par les mouvements que la chaleur produit. Quand la chaleury
est appMquée à la partie inférieure du vase, les couches liquides qui
immédiatement en contact avec le fond, et qui s'échauthîntsont di-
rectement, deviennent spécifiquement [dus légères que celles qui
1Péci.et. III.LIVRE XII. —2 CHAUFFAGE DES LIQUIDES.
sont au-dessus, s'élèvent et sont remplacées pard'aulres, ([iii, après
s'être écliauirées, à leur tour. Il en est évidemment de l'é-
cliaulTement des liquides comme de la vaporisation : la capacité des
vases n'a aucune influence sur l'emploi utile du combustible c'est;
miiquement la surface delà chaudière qui transmet la chaleur; par
conséquent, cet élément esl le seul (|iii doive être calculé de manière
plus grande quantité possibleà enlever à l'air chaud la de chaleur.
2043. déterminer l'étendue delà surface de chauffe,Pour on peut
se servir des mêmes données que pour la vaporisation, c'est-à-dire
estimer que la quantité de chaleur que transmet un mètre carré de
surface est équivalente à celle qui vaporiserait de 15 à 30 kilogr. d'eau
vérité, dans le cas dont il s'agit, si lapar heure. A la température que
acquérir le liquide était debeaucoup au-dessous de 100", laquan-doit
tité de chaleur (|ui passerait à traversune même étendue delà surface
plus grande si chaleur devaitde la chaudière serait que cette être em-
à la vaporisation carnousavonsvu que la chaleur qui traverseployée ;
le métal augmente avec la différence entre la température moyenne
et celle du Hquide mais l'accroissement de cette diffé-de l'air chaud ;
rence est peu considérable, et, d'ailleurs, il vaut mieux avoirun excès
de surface. Ainsi on prendra 1 mètre carré de surface.de chauffe pour
houille 6 10 kilogr. bois à brûler3 à 5 kilogr. de ou à de par heure.
surface de la grille, la section des carneaux et celle la2044. La de
cheminée se calculeront comme pour les chaudières à vapeur.
échaiilîer volatil,2043. Quand le liquide que l'on doit est il est im-
chaudière, ou du moins de la couvrirportant de fermer exactement la
manière l'air qui est au-dessus du liquide ne se renouvelle pasde que
facilement, parce q;ie, Tévaporation qui aurait lieu absorbant une
grande quantité de chaleur, l'effet utile du combustible serait dimi-
même arriver, sinué, et réchauffement serait retardé. Il pourrait
l'étendue de la surface du liquide était très-grande, relativement à la
quantité de combustible brûlée dans le foyer, que la température du
liquide ne pût pas dépasser une certaine limite.
2046. appareils indiqués pour la vapori-Tous les que nous avons
sation peuvent servir à réchauffement des liquides mais on emploie
;
toujours, pour ce dernier objet, les appareils les plus simples.
2047. Il est dans le chauffage des li-important de remarquer que,
quides, on peut utiliser presque complètement la chaleur dégagée, en
produisant chauffe, oule tirage par la chaleur avant ou pendant la
par une action mécanique. dans tous les cas particu-Mais, presque
hers, il a des conditions particulières à remplir, qui ne permet-y

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