Une grande dame dans son ménage au temps de Louis XIV : d'après le journal de la comtesse de Rochefort, 1689

Charles De Ribbe

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• Rochefort

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BIBLIOTH^CAGrandeUne Dame
DANS SON MENAGE
AU TEMPS DE LOUIS XIVUNE
Grande Dame
MÉNAGEDANS SON
TEMPS DE LOUIS XIVAU
le journal de la comtesse de rocd'après
(1689)
PARIS
LIBRAIRIE VICTOR PALMÉ
de librairie catholique)(société générale
rue des Saints-Pères, j616,
BRUXELLES 1 GENÈVE
Henri Trembley, ÉditeurSociété belge de Librairie
CorraUrie,du Treurenberg, S. 4, rue 4.Rue
\
1889
et TRADUCTION RÉSERVÉESREPRODUCTION
V.^vMversi/35-
:l!0Theca
)De
l3oIntroduction.
Le de la comtesse de Rochefort.Journal
Parmi les plus curieux textes domestiques
que nous ayons rencontrés, en voici un d'un
ordre et d'un intérêt tout à à part. Ilfait
s'offre à nous sous laforme d'un registrepeu
volumineux, mais bien rempli, dont les quatre-
vingt-deux feuillets sont recouverts simple-
:ment en basane, et en tête duquel on lit
Journal de ce que j'aj^ fait depuis le i may 17 689,
jour du départ de comte de Ro-Monsieur le
chefort.
Et quel en est l'auteur? serait-ce un inteîi-,
INTRODUCTION.
mettant par écrit les principaux actesda7it
gestion en l'absence de son seigneur etde sa
Non : c'est la comtesse de Roche-maître?
elle-même, tenant la plume ou la faisantfort
par un secrétaire.tenir
de etUn journal d'une personne ce nom de
trouvaille! Aussi, lorsquecette qualité! quelle
communiquéparle texte original nous en fut
et collectionneur avignon-u?î aimable érudit
nous attendîmes-nousnais, M. Coidondres,
conjïdences.aux plus piquantes
sociélé dont^ le plaisir était laDans une
quelles avaient pu êtregrande occupation,
de la comtesse de Rocheles affaires fort
du monde? de quoi avait-sinon les affaires
s'amuser à dresser une soi^te de chro-elle pu
sinon de ce qui se contait et se colpor-7iique ,
divertis-tait dans ses salons, de ses fêtes et
desements, des menus incidents Journaliers
que n'aurait-elle passa vie tnondaiîte? Or,
'à ?ious dévoile-là-dessus nous dire? que ne
des sujets qui la touchaientrait-elle pas, sur
dépenses, sur des comptesau et, en fait devif,
et les mille détails de son luxe?à elle réservés
années, il nous avait été donnéDepuis bien des