Wilhelm Raabe [microform] : étude en quatre parties
280 pages
Français

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'iftftjir * THE UNIVERSITY OF ILLINOIS LIBRARY ^ffM A.Jf- The person charging this material is re- sponsible for its return on or before the Latest Date stamped below. underlining of booksTheft, mutilation, and action and mayare reasons for disciplinary resuit in dismissa! from the University. Illinois LibraryUniversity of PP;;; V -4. *, L161—O-1096 '.jMÊk^^^Sïyi&-«i.i^,::^ -VA ^.i. :; '••^'^riâ'£M^-: \ V- 3l i^-iéï'èsSXj.xf}^-! HiiJ;?îsSfflfiî&ï-'"J' • RaabeWilhelm ÉTUDE EN QUATRE PARTIES - Œuvres deVie Jeunesse -Influences littéraires Philosophie raatijoanfr-m THÈSE DE DOCTORAT D'UNIVERSITÉ PRÉSENTÉE ^ la, Faculté des Lettres de Gi'enoble PAR Selxxia FIdZBSS ^cy^i^sy^^ GRENOBLE IMPRIMERIE G. GUIRIMAND Avenue Félix-Viallet, 5656, 1912, ^ UfCA WILHELM KAABE PREMIERE PARTIE La vie de Wilhelm Raabe En M.1|06, MûUer-Brauel, éditeur du Heidjer, pria douze auteurs saxons d'écrire pour son almanach leurs autobiographies. Voici la réponse que lui fit Wilhelm Raabe : « Cher Monsieur, \ « N'est-ce pas^rop exiger que de me demander de « vous écrire une autobiographie d'ici au dix août ? « Contentons-nous pour votre excellent almanach du « grand et du petit Meyer et du Kiirschner. Je« suis né le 8 septembre 1831 à Eschershausen, « dans le duché de Brunswick. Mon père, Gustav- « Karl-Maximilian Raabe, était alors greffier au tri- bunal« de première instance ; ma mère, Auguste-I « Johanna-Friederike Jeep, était fille de feu le trésorier « municipal Jeep de Holzminden.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

'iftftjir
*
THE UNIVERSITY
OF ILLINOIS
LIBRARY
^ffMA.Jf-
The person charging this material is re-
sponsible for its return on or before the
Latest Date stamped below.
underlining of booksTheft, mutilation, and
action and mayare reasons for disciplinary
resuit in dismissa! from the University.
Illinois LibraryUniversity of
PP;;;
V
-4.
*, L161—O-1096
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V-
3l
i^-iéï'èsSXj.xf}^-! HiiJ;?îsSfflfiî&ï-'"J' •RaabeWilhelm
ÉTUDE EN QUATRE PARTIES
- Œuvres deVie Jeunesse
-Influences littéraires Philosophie
raatijoanfr-m
THÈSE DE DOCTORAT D'UNIVERSITÉ
PRÉSENTÉE
^ la, Faculté des Lettres de Gi'enoble
PAR
Selxxia FIdZBSS
^cy^i^sy^^
GRENOBLE
IMPRIMERIE G. GUIRIMAND
Avenue Félix-Viallet, 5656,
1912,^UfCA
WILHELM KAABE
PREMIERE PARTIE
La vie de Wilhelm Raabe
En M.1|06, MûUer-Brauel, éditeur du Heidjer, pria
douze auteurs saxons d'écrire pour son almanach leurs
autobiographies. Voici la réponse que lui fit Wilhelm
Raabe :
« Cher Monsieur,
\
« N'est-ce pas^rop exiger que de me demander de
« vous écrire une autobiographie d'ici au dix août ?
« Contentons-nous pour votre excellent almanach du
« grand et du petit Meyer et du Kiirschner.
Je« suis né le 8 septembre 1831 à Eschershausen,
« dans le duché de Brunswick. Mon père, Gustav-
« Karl-Maximilian Raabe, était alors greffier au tri-
bunal« de première instance ; ma mère, Auguste-I
« Johanna-Friederike Jeep, était fille de feu le trésorier
« municipal Jeep de Holzminden. C'est ma mère qui
« m'apprit à lire dans le Robinson de notre vieux
281144'
-s
(c compatriote de Deensen, Joachim-Heinrich Campe.
« acquis plus tard en faitTout ce que j'ai de science à
« l'école primaire, lycée à l'Université se rattacheau et
« en quelque sorte au cher doigt effilé qui me montrait
« les lettres de falphabet vers 1836.
, « En 1845, mon père mourut magistrat à Stadtolden-
« dorf sa et ses trois enfants allèrent habiter
; veuve
« Wolfenbiittel, fréquentai le jusqu'enoù je collège
« 1849. ChancelleriePuis, La du Bon Dieu, la vaillante
« ville de Magdebourg, me'préserva de devenir un juris-
'.: consulte, un pédagogue, un médecin ou même un
« médiocre, bonheur pour lequel sauraispasteur je ne
« reconnaissant.être assez
« Après une année de sérieuse préparation, j'allai, à
« Pâques de 1854, à Berlin suivre les cours de l'Univer-
" site et mettre un peu plus d'ordre dans les choses de
« monde, en tant qu'un jeune homme les embrassece
« et les comprend. Au mois de novembre de la même
« j'y commençai, Spreegasse, Chroni-année, dans la la
« Moineaux au prin-que de la Ruelle aux et je l'achevai
ce temps de l'année suivante. Le livre fut édité au mois
« de septembre 1856. Il m'aide encore aujourd'hui, avec
« le Hungerpastor, à faire bouillir ma marmite car,;
« pour les productions de ma première période, qui va
« jusqu'au livre cité plus haut, j'ai trouvé des lecteurs,
« qui for-pour le reste seulement des amateurs, mais
te ment, je crois, le public le plus distingué que la
« nation allemande puisse offrir en ce moment.
« En 1862,. je compris qu'il n'est pas bon que l'homme
« vive seul. J'épousai donc M''« Bertha-Emilie-Wilhel-
« mine Leiste et j'allai habiter avec elle Stuttgart, où
« elle mit au monde deux filles j'écrivis : Die Leuteet où
« aus dem Walde, der Hungerpastor, derAbu Telfan et
« Schudderump. Aujourd'hui encore, deux vieillardsy
— 5 —
« se rappellent avec joie et avec regret les belles jour-
« nées ensoleillées amis dans vignespassées avec des les
« la vallée Neckar. était fini, nonde du En 1870, tout
« par suite de la guerre, mais parce que, selon la pa-
rt rôle de Job : Tout passe et tout change, sans qu'on
« s'en aperçoive.
« Depuis le 21 juillet 1870, j'habite Brunswick oii ma
« femme a donné le jour à deux autres fillettes la ca-
;
« dette, âgée de seize ans, gentille et belle, a été enlevée
« à l'amour de sa famille, le matin de la Saint-Jean :
« Aurore l'a emmenée.
« Ecrivain en retraite, je laisse au jugement de la
« postérité tout ce que j'ai compilé à Brunswick
« pendant une génération je souhaite que cette posté-
;
« rite en tire autant de profit que possible.
« Aujourd'hui, de mon séjour notre planète,sur trois
« choses me semblent, non très remarquables, mais
« curieuses Je
: suis du temps où, dans la maison pater-
« nelle, on allumait le feu avec un briquet et l'ama-de
« dou j'ai connu un monsieur qui
; portait une tresse
« de cheveux j'ai vu un homme qui
; avait fait la Guerre
« de Sept Ans,
« Tout à vous.
« WiLH. RAABE.
« Brunswick, le 9 août 1906. »
Wilhelm Raabe descei^d d'une famille qui a toujours
habité dans la partie occidentale de Braunschweig,
centre de l'ancien pays des Chérusques. Il est sorti de
la tribu des Saxons dont les hommes libres tenaient
à rester isolés dans leur enclos, comme encore de nos
jours les paysans de la Westphalie.
Les jeux gracieux et légers de l'imagination sont— 6 —
aux Saxons mais ils sont enclins aux mélan-étrangers ;
l'attention concentrée et l'examencoliques plaisirs de de
subconscient l'âme lesintérieur. L'inconscient et le de
préoccupent ils attribuent une grande importance aux
;
témoin le père d'Annette de Droste qui a réunirêves,
dans son Liber mirabilis des récits de rêves et de pres-
L'origine saxonne explique peut-sentiments étranges.
âme pensiveêtre l'indépendance d'esprit de Raabe, son
fon-et rêveuse, l'amour de la retraite et son originalité
cièrement individuelle.
L'arrière grand-père de Raabe (1728-1786) était maître
d'école du village d'Engelade, près de Gandersheim
;
on l'appelle dans un certificat « ein treufleissiger Schul-
meister un maître d'école consciencieux et appliqué.»,
Heinrich fré-Le grand-père, August Raabe (1759-1841),
l'écolequenta, comme plus tard son fils et son petit-fils,
latine de Holzminden. Il fit des études de théologie à
Helmstedt et attira par son intelligence l'attention du
Karl-Wilhelm-Ferdinand Braunschweig. Celui-duc de
ci, pouvant d'em-ne lui donner de cure, lui proposa
«brasser la carrière de fonctionnaire des postes. Autant
vaut, lui dit-il avec bonhomie, servir son pays dans un
habit bleu que dans un habit noir. » En effet, August
Raabe fut nommé bientôt après secrétaire des postes
et plus tard receveur à Holzminden. Au déclin du
xviir siècle, il publia un ouvrage professionnel Post-
geheimnisse, et contribua à la littérature de VAufklà-
rung par un grand nombre d'ouvrages littéraires et d'es-
sais de vulgarisation scientifique En lui se 'révèle(1).
pour la première fois la faculté création artistiquede
Kinder aller Stânde-Leitfaden zur Wellgeschichte-Briefe fiir(1)
fiirjungcKinder-Handbuch der notwendigslen Kenntnisse Lcute iind
Ungelehrte. Gebrûder Hahn-Hannovcr.— —7
Raabe sortait d'unela famille. La grand'mère dedans
savants elle s'appelait Charlotte Schotte-famille de ;
en ligne directe du célèbre grammai-lius et descendait
qui, sous lerien Justus-Georg Schottelius (1612-1674)
partie la « Fruchtbrin-« Suchender », faisait denom de
» appartenait comme Fontano àGesellschaft etgenden
ï Bergers de la Pegnitz ». Le père de Raabel'Ordre des
mai 1800 à Braunschweig, Il fréquentanaquit le 14
Holzminden et le Collegium Garolinum-^^l'école latine de
l'histoire de la langueà Braunschweig, où il étudia
Après des étudesallemande tout en faisant son droit.
Aktuar àplus approfondies à Gôttingen, il fut nommé
Eschershausen. Il épousa, en 1829, Auguste-'Johanne-
en fille du trésorier Jeep deFriederike Jeep, née 1807,
première enfant du jeune couple, Ida

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