UM2 magazine n°7 Novembre 2013
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DISPONIBLE EN TÉLÉCHARGEMENT SUR www.univ-montp2.fr Le magazine universitaire au cœur de science scribd.com/um2_montpellier Numéro 7 Novembre 2013 L'UM2 à la pointe de la recherche contre le paludisme Étudiant un jour... INTERNATIONAL : Les lycéens envahissent l'le campus UM2 rayonne Mieux connaître notre galaxie grâce au satellite Gaïa 1Université Montpellier 2 SCIENCES ET TECHNIQUES N°7 - 11.2013 MONTPELLIER | LANGUEDOC-ROUSSILLON | SUD DE FRANCE Sommair e Dossier Science et société4 16  L'épistémologie pour tousInternational : l'UM2 rayonne Au cœur du campus Formation8 18  Étudiant un jour...

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Publié par
Publié le 16 octobre 2013
Nombre de lectures 88
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Le magazine universitaire au cœur de science
Numéro 7 Novembre 2013
L'UM2à lapointe de larecherche contre lepaludisme
Étudiantun jour... Leslycéens tne sshivaen lecampus
Mieux connaître notre galaxiegrâce ausatellite Gaïa
DISPONIBLE EN MENETLÉCÉAHGRT SUR www.univ-montp2.fr _ scribd.com/um2 montpellier
INTERNATIONAL :     l'UM2renyano
UniverMsiNtTéPE LLMIERo|nLAtNpGUeElDlOiCe-rR O2US SISLLCOIN S |ENCUED S DETEF  RTANEN°CC7E H- 1NI1.Q2U01E3S O
 Sommaire 4Dossier International : l'UM2 rayonne
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Au cœur du campus De nouveaux horizons pour les étudiants de l'IUT Le centre de loisirs fait pousser des graines de reporter
À l’honneur à l’UM2 3 médailles de bronze CNRS décernées à des chercheurs de l’UM2 3 chercheurs de l’UM2 nommés membres juniors de l’IUF François Fajula, lauréat du prix de l’International Zeolite Association 2013 Joël Moreau reçoit le prix Achille Le Bel Les étudiants de l'IUT de Nîmes doublement primés pour leur action en faveur du handicap
Vie des labos  L'Institut des sciences de l’évolution remonte le cours du temps  L'Université Montpellier 2 à la pointe de la recherche contre le paludisme
UM2 N°7 NOVEMBRE 2013 -
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Michel Robert RÉDACTRICE EN CHEF Aline Périault, aline.periault@univ-montp2.fr Tél. +33 (0)4 67 14 92 87
A COLLABORÉ À CE NUMÉRO Philippe Raymond CONCEPTION & MISE EN PAGE Olivier Piau, Agropolis Productions
2 N°7 - 11.2013
IMPRESSION Offset Deux Mille (France) UNIVERSITÉ MONTPELLIER 2 Sciences et Techniques Place Eugène Bataillon 34095 MontpellierCEDEX5 Tél. +33 (0)4 67 14 30 30 communication@univ-montp2.fr www.univ-montp2.fr Tirage :2.500 ex. Dépôt légal :novembre 2013 ISSN :2259-874X Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses représentants est illicite (art. A du Code de la Propriété Intellectuelle).
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Science et société  L'épistémologie pour tous
Formation  Étudiant un jour...
Innovation  Mieux connaître notre galaxie grâce au satellite Gaïa
Services  Des étudiants entre mer et ciel
Publications
1, 2, 3... taguez ! LeQR code, vous connaissez ? Ce drôle de carré permet, à partir de votre téléphone, d'accéder directement à du contenu électronique (page Internet, vidéo, contenu multimédia...) sans avoir besoin de saisir l'adresse correspondante.
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 Édito
Unepolitiqued'échange et d'ouverture
Si le phénomène de mondialisation de nos sociétés peut parfois prêter à interrogation, celui des grandes questions scientifiques ainsi que de la transmission du savoir et des connaissances relève toutefois d’enjeux partagés à l’échelle planétaire.
Ces questions sont entre autres celles de la santé et de l’envi-ronnement, de l’accès à l’eau et aux ressources alimentaires, de l’énergie et de l’habitat ou encore des technologies de l’in-formation et de la communication. Elles constituent certains des défi s majeurs que les prochaines générations vont avoir à relever, dans le cadre d’un essor économique et social raisonné et maîtrisé, nécessitant dès à présent notre engagement responsable et la mise en synergie de nos actions.
L’Université Montpellier 2 s’est ainsi inscrite de longue date dans une politique d'échange et d'ouverture avec différents acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche répartis sur l’ensemble du globe. Ces actions sont à la fois fondamentales et fondatrices, permettant un enrichissement mutuel autour de la formation des étudiants, de la création et de la diffusion de nouveaux savoirs ou technologies, de l’ouverture à d’autres cultures.
Elles ont permis de mener à bien quantité d’opérations marquantes, certaines étant rapportées au travers du dossier de ce numéro d’UM2,le magazine universitaire au cœur de science.
L’action à l’international dépassant cependant le cadre de notre établissement, une véritable démarche de partenariat avec les collectivités territoriales et l’État est mise en place. La récente ouverture de l’Institut Confucius de Montpellier en constitue une des dernières illustrations en date. Il permettra d’accueillir plusieurs centaines d’étudiants chinois par an à Montpellier et, en retour, de favoriser nos échanges avec ce pays tout en contribuant au rayonnement des universités montpelliéraines.
La fusion entre l’Université Montpellier 1 et l’Université Montpellier 2 permettra égale-ment d’accroître cette dynamique et de renforcer l’attractivité de notre site. La nouvelle université sera en effet, par la complémentarité de ses composantes et le développe-ment de grands pôles thématiques fédérant nos compétences, un acteur majeur dans le développement et le rayonnement de Montpellier et de la région Languedoc-Rous-sillon.
Michel Robert, Président de l’Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques
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 Dossier
 L a formationet laerrehcche à l'internatoianl  
Un ismedynam utielé             etpleinement revendiqu L’ACTION INTERNATIONALE des Avec plus de 2 000 étudiants étrangersque notre établissement s’est construit universités est une mission dont 400 doctorants travaillant dans nosune solide réputation qu’il continue de essentielle de service public.avec plus de 800 de nosrenforcer chaque jour aux quatre coins ;  laboratoires de la planète. Cette réputation internatio- étudiants qui s’expatrient chaque année Elle est un des éléments moteurs des nale rejaillit bien évidemment à l’échelle pour compléter leur cursus ou effectuer relations étrangères sur lesquelles s’ap- nationale. des stages ; avec pas moins de 20 pro-puie notre diplomatie et participe ainsi grammesErasmus Mundusdont plusieurs au rayonnement de la France qui a tou- en coordination, plusieurs laboratoires  jours su jouer de ses atouts culturels et internationaux, plusieurs diplômes inter-scientifiques pour être une nation qui nationaux, l’Université Montpellier 2 multi-compte ! Elle permet également à nos plie les échanges au-delà de l’Europe. Elle établissements d’être reconnus aussi bien a, du fait de sa situation géographique au à l’étranger qu’en France. cœur de l’arc méditerranéen, des partena-riats privilégiés avec les pays du Maghreb et du Machrek. Mais l’UM2 est aussi très présente en Europe de l’Est, en Asie du Sud-Est, en Afrique sub-saharienne et en Amérique latine.
Elle est utile aux étudiants qui grâce aux programmes d’échanges que nous éta-blissons à travers le monde peuvent accé-der à des formations enrichissantes qui leur facilitent souvent l’accès au monde du travail.
Elle est indispensable aux enseignants-chercheurs, techniciens et personnels administratifs, puisqu’elle permet aux savoirs et compétences qu’ils déve-loppent, aussi bien dans les domaines scientifiques, techniques, pédagogiques que managériaux, d’être largement diffu-sés. Elle permet également aux savoirs créés ailleurs dans le monde d’alimenter les nôtres. Ces échanges sont synonymes d’enrichissement, de reconnaissance et de compétences accrues… C’est ainsi
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Elle est importante pour notre établis-sement qui, confronté aux mutations du monde, trouvera à travers ses collabora-tions internationales un moyen idéal de s’adapter plus rapidement aux évolutions, voire aux révolutions, qu’elles soient tech-nico-scientifiques, économiques, cultu-relles ou politiques. Dans ce contexte, l’Université Montpellier 2 confirme sa vitalité puisqu’elle s’affirme comme l’une des universités européennes les plus actives à l’international. Un dyna-misme pleinement revendiqué, qui reflète aussi celui de Montpellier et de sa région. Cette vitalité repose sur un environne-ment privilégié qui profite des politiques internationales actives menées par ses partenaires universitaires, la Région Lan-guedoc-Roussillon, la Ville de Montpellier, l’Agglomération et le Rectorat, puisqu’il est indispensable dans ce domaine d’unir nos réseaux, nos moyens financiers et humains, puis de mettre en place des actions communes.
François Henn, Vice-président délégué aux relations internationales
International : l’UM2ra          yonne
UDES ÉivUnl: n airrte étisreTec rn,io, herchesegats ,tamrof , Montpellier 2 s’ancre sur l’échiquier mondial grâce à une politique internationale dynamique et volontariste.
« Amplifier le rayonnement de la re-cherche et de l’enseignement supérieur français, c’est une des premières mis-sions que l’État assigne aux universités », annonce François Henn, Vice-président délégué aux relations internationales. Une mission que l’Université Montpel-lier 2 accomplit pleinement : grâce à une politique internationale dynamique et volontaire, elle s’affirme comme l’une des universités européennes les plus actives à l’international. Une dimension désormais incontournable, tant pour les étudiants que pour les chercheurs.
Un gage de réussite pour les étudiants
Étudiants, l’Université Montpellier 2 vous offre le monde. Littéralement :
avec 327 établissements partenaires dans 64 pays, l’UM2 propose un large panel d’échanges. Une politique de for-mation internationale revendiquée par l’établissement :« être une université d’accueil est essentiel mais non suffisant. Il nous faut aussi "exporter" nos savoirs et savoir-faire notamment en favorisant la mobilité de nos étudiants », explique Jean-Michel Portefaix, directeur de la direction des partenariats.
« Ces échanges leurs permettent de profiter des avantages que procure l’expérience des études dans d’autres pays aux niveaux éducatif, linguistique et culturel », complète Mar Roig Ripoll, coordonnatrice du pôle relations interna-tionales et mobilité à l’Université Mont-pellier 2. Si les étudiants peuvent partir individuellement en organisant seuls leur année à l’étranger, l’université leur offre également des opportunités de mobi-lité. Le sésame, c’est le programme d’échange.« La formule est simple : les étudiants s’inscrivent à l’UM2 et partent faire un semestre ou plus dans une uni-
versité partenaire. Ils n’ont pas besoin de s’acquitter des frais d’inscription dans leur université d’accueil, et à l’issue de leur cursus ils reçoivent le diplôme de l’UM2 », explique Mar Roig Ripoll. C’est l’opportunité offerte par les programmes d’échanges comme Erasmus ou Cre-puq qui permet de partir au Canada. « Il existe également d’autres accords d’échanges négociés par l’établissement avec les universités étrangères », pré-cise la coordonnatrice du pôle relations internationales.
Et la Rolls-Royce du programme d’échange, c’est le double diplôme. Avec ce type d’accord, les étudiants reçoivent non seulement le diplôme de l’UM2 mais également le diplôme de l’université étrangère qui les a accueil-lis. Et deux diplômes c’est davantage de chances de trouver un emploi, deux « sésames pour deux marchés du travail différents », souligne Mar Roig Ripoll. Ce Graal du programme d’échange n’est possible que grâce à une étroite coo-pération entre les établissements qui
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Dossier
doivent présenter une adéquation et une complémentarité dans leurs cursus de formation. Une réelle stratégie internatio-nale de formation développée par l’UM2 qui propose une dizaine d’accords de double diplôme.
Augmenter l’employabilité
Les étudiants qui choisissent de partir étudier à l’étranger bénéficient de dif-férentes possibilités de financement : bourses de la Région, bourses du minis-tère sur critères sociaux, bourses Eras-mus financées par la Commission euro-péenne. Ils peuvent également bénéficier d’une prise en charge à leur arrivée, notamment pour les aider à trouver un logement ou leur proposer des cours de langue. Autant de facilités qui incitent à s’internationaliser. D’autant plus que les avantages pour les étudiants globe-trot-ters sont de taille : bilingues et ouverts d’esprit, autant d’atouts qui valent leur pesant d’or sur le marché du travail. « Le fait d’avoir étudié à l’étranger est un
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vrai avantage en termes d’insertion pro-fessionnelle. Les recruteurs s’accordent à le dire : l’expérience internationale offre un plus sur le CV et davantage de chances de décrocher un premier emploi », souligne Mar Roig Ripoll. Pour évaluer cette valeur ajoutée la Commis-sion européenne a commandé en 2006 une étude d’impact intitulée « plus-value professionnelle d’une mobilité Erasmus ». Verdict : 54 % des anciens étudiants Erasmus sont d’avis que leur
séjour à l’étranger les a aidés à obtenir leur premier emploi.
La recherche, une activité internationale par nature
Si la formation se conjugue à l’interna-tional, c’est aussi le cas de la recherche. C’est même une dimension obligatoire, « la science est par nature une activité sans frontière,souligne François Henn, les problèmes scientifiques sont univer-sels, la recherche est internationale ». Les chercheurs s’accordent tous sur ce
©UM2
point : impensable de ne pas collabo-rer avec les collègues étrangers. Pour Alberto Bosio, chercheur au laboratoire d’informatique, de robotique et de mi-croéléctronique de Montpellier (Lirmm), ces collaborations permettent d’aller chercher des compétences complé-mentaires.
Ce dernier est impliqué dans le Labora-toire International Associé (LIA) LAFISI inauguré en mai 2013, un labo « sans murs » qui réunit les chercheurs de l’UM2 et leurs collègues italiens dePolitecnico de Torino. total une quinzaine de Au chercheurs et une vingtaine d’étudiants. Objectif : potentialiser les compétences. Le laboratoire œuvre dans le domaine des systèmes intégrés matériel-logiciel et ses thèmes de recherche sont définis en étroite collaboration entre Français et Italiens.« Côté Lirmm nous apportons nos compétences pour améliorer la fia-bilité des composants pour ordinateurs et systèmes embarqués,explique Alberto Bosio.Les collègues italiens travaillent
©DyAmAn
L’UM2compte8 laboratoires internationaux associés avec laRussie, l’Uruguay, laSuède, leVietnam, leCanadaet leGabon.
plutôt sur la partie intégration, ce qui nous permet à tous d’avoir une meilleure vue d’ensemble ». 
Si les chercheurs français et italiens collaborent depuis longtemps, le fait de créer un LIA leur permet de mieux formaliser leur collaboration« cette structure nous offre un cadre défini et un budget, ce qui permet de bâtir un plan d’action à long terme et inscrit notre collaboration dans la durée ».L’Univer-sité Montpellier 2 compte aujourd’hui 8 laboratoires internationaux associés avec la Russie, l’Uruguay, la Suède, le Vietnam, le Canada et le Gabon.
De la matière grise à la « matière d’étude »
Si les chercheurs français et étran-gers échangent leur matière grise, ils échangent aussi parfois de la « matière d’étude ». C’est le cas des scientifiques de très nombreuses disciplines qui mènent une bonne partie de leurs acti-
vités de recherche sur le terrain. Géo-logues, hydrologues, écologues, paly-nologues... et paléontologues, à l’instar de Pierre-Olivier Antoine, enseignant-chercheur à l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier (Isem). Pour lui la cause est entendue :« les rela-tions internationales en paléontologie sont tout simplement indispensables ». Pakistan, Chine, Turquie, Pérou, Boli-vie, Argentine, Pierre-Olivier Antoine ne compte plus les mails de collègues du bout du monde qu’il reçoit tous les jours.
« Nous sommes tous tellement spécia-lisés d’un groupe animal ou végétal, d’une époque ou d’une région, que nous sommes forcément sollicités par nos collègues étrangers ».Et pour le paléontologue la dimension internatio-nale ne se limite pas à la boite mail : le travail sur le terrain est incontour-nable.« Nous partons à la recherche de fossiles qui peuvent nous aider à comprendre comment sont apparus les écosystèmes amazoniens et andins ». 
Au moins une fois par an, le chercheur va traîner ses bottes dans la boue ou dans la poussière, fouillant par exemple les affleurements rocheux le long du fleuve Amazone pour y découvrir des dents de rongeurs datant de plusieurs millions d’années.« C’est la seule façon d’accéder à notre matière de travail », souligne-t-il. Des voyages fréquents que le chercheur met également à profit pour rencontrer ses homologues étran-gers.« Nous participons à des missions qui impliquent des collègues des pays du Sud, ce qui permet non seulement d’en perfectionner les cadres mais aussi d’améliorer la formation de leurs étu-diants ».Pour mieux préparer la relève… internationale.
4nouveauxprogrammes d’échangespour l’UM2 Cette année l’Université Montpellier 2 propose aux étudiants 4 nouveaux programmes d’échange avec des universités partenaires :
ALYSSA avec la Tunisie KITE avec l’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique EUROSA + avec l’Afrique du Sud THELXINOE avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ces 4 nouveaux programmes d’échange s’ajoutent aux 10 projets obtenus en 2013 qui permettent de partir en Europe de l'Est, Amérique du Sud, Jordanie, Liban, Syrie, Territoires palestiniens et Inde.
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Au cœur du campus
De nroleiroh xuétnetasuvudia zons  pou s de l'IUT Susciter la curiosité LÉ SE du dépaTUDIANTSégin elétrmene teuqirtceUIl ed on MdeT erlieltpéc b néd ueitnn errcesssouaine humsnoc s :snia tatmésuréi a p«rauunx  deirnetrcetteieurn sd edse  et l’ouverture  recrutement les étudiants s’avèrent d’ex-parcours culturel qui leur permetcellents techniciens et scientifi ques, maisCette dernière leur propose dans un pre-de découvrir un univers parfoisils manquent de curiosité et de culturemier temps des sorties au musée Fabre bien éloigné de leur quotidien. Unegénérale, cette dimension qui fait la diffé-de Montpellier. Si les étudiants sont un opération largement plébiscitée.rence entre deux candidats brillants ».peu surpris au départ, ils se montrent rapidement ravis. Face à ce succès, le Ils vont au musée, à l’opéra, au théâtre. Le Pour offrir aux étudiants cette précieuse parcours culturel s’étoffe : désormais les tout dans le cadre de leur scolarité. Des ouverture culturelle, Marie Forderer dé- étudiants ont une sortie culturelle par se-étudiants en art ? Perdu : les étudiants du cide donc de mettre en place le parcours mestre et au musée Fabre s’ajoutent un DUT génie électrique. Depuis 2006, l’IUT culturel.« Nous voulions leur faire décou-concert de musique classique interprété de Montpellier propose à ces étudiants unvrir des lieux, leur permettre de rencon-par l’orchestre de Montpellier au Corum, parcours culturel qui leur ouvre de nou-trer des gens, d’assister à des spectaclesune représentation à l’Opéra Comédie et veaux horizons.vivants qu’ils n’auraienta priorijamais euune pièce de théâtre ou un spectacle de l’idée de voir. C’est aussi la mission dedanse contemporaine au Domaine d’O. « Nous avons créé ce parcours en 2006 »,l’université de favoriser la découverteLes étudiants ont même le privilège de explique Marie Forderer, enseignante en »culturelle chez ses étudiants les médiateurs culturels de rencontrer, souligne communication à l’IUT. L’initiative part d’un l’enseignante. ces différents lieux d’accueil avant les représentations afin de discuter du spec-tacle qu’ils vont voir et de mieux l’appré-hender.
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Pièces concerts et tableaux ne font pas toujours l’unanimité mais ils suscitent des débats entre les étudiants dont c’est parfois la première visite au théâtre ou au musée.« Ces sorties culturelles doivent procurer cette curiosité, le bonheur de découvrir une nouveauté et susciter des envies de revenir », souligne Marie For-derer. Elles permettent aussi de démon-ter certaines idées reçues :« L’opéra ??? Mais c’est un truc de vieux »s’exclament certains en début d’année. Ceux-là-même finissent parfois par prendre des cartes d’abonnement… Pari réussi.
Visite de la chèvrerie des Demoiselles, à Montoulieu (34), le 10 octobre 2012  à genoux, de gauche à droite : Emilie, Margaux, Pauline, Izia, Léa et Lisa  debout, de gauche à droite : Marie, Laïa, Guilhem, Valentine et Pablo  derrière les enfants, l'animatrice radio de Terra One : Marie Damassara
Le centre de loisirs faitpousserdesgrainesdereporter GCE aRÂolsid  etner uecitient ants sind  e uémitreifatdes s irucéd selafneUl  ,2M journaliste radio tout en s’intéressant à l’environnement et au développement durable.
Ils sont incollables sur les fruits et lé-gumes de saison, sensibilisés à l’impact du réchauffement climatique sur l’agri-culture, initiés aux enjeux des OGM… et ils n’ont que 8 à 10 ans. Les enfants du centre de loisirs éducatifs du comité d’action sociale de l’UM2 ont travaillé toute l’année sur le thème de l’alimen-tation. important pour nous de C’est « les sensibiliser à la problématique de l’environnement et du développement durable » explique Pierre Vernière, le directeur du centre de loisirs. Alors quand Terra One, web radio spécialisée dans l’environnement, lui a proposé un projet d’atelier d’éducation à l’environnement par la pratique radiophonique autour du
thème de l’alimentation, le directeur a été séduit. Les enfants ont visité une chèvre-rie, une chocolaterie, les sources du Lez, une station d’épuration... Et ont égale-ment mis la main à la pâte.« Nous avons notamment préparé des repas avec des fruits et des légumes de saison issus de l'agriculture biologique locale »explique Audrey Ducrocq, animatrice responsable du projet au centre de loisirs.
À la table des Zigotos
Des activités autour de l’alimentation qui ont permis aux reporters en herbe de s’initier à la radio avec Marie Damas-sara, animatrice réalisatrice à Terra One.« C’était une grande découverte pour eux, la plupart s’imaginaient que faire de la radio c’était juste parler dans un micro,confie l’animatrice.Ils se sont rendu compte que c’était en fait beau-coup de travail. »Préparation des sujets, interviews, prises de son, montage, les
enfants s’initient à toutes les étapes de la production radiophonique et réalisent leur émission : « À la table des Zigotos ». Dix émissions ont été réalisées par les petits reporters et ont été diffusées sur Terra One et sur Radio Campus.
Consécration de ce projet : un plateau en direct avec 3 chercheurs venus répondre aux questions des enfants sur les thèmes des OGM et de la sécurité alimentaire, de l’agriculture biologique et du réchauffe-ment climatique. Et les petits reporters ? « Les enfants étaient très stressés par le direct,confie Marie Damassara, mais comme ils avaient bien préparé l’émis-sion tout s’est bien passé . « Ils étaient » ravis,confirme Audrey Ducrocq,ils se sont beaucoup investis dans ce projet qui leur a demandé beaucoup de travail ». Et a peut-être éveillé des vocations…
9 N°7 - 11.2013
À l’honneur à l’UM2
10 N°7 - 11.2013
3 médailles de bronze CNRS décernées à des chercheurs  de l’UM2
La médaille de bronze du CNRS récom-pense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes. La médaille de bronze du CNRS 2012 a été décernée à trois cher-cheurs de l’UM2.
 Nicolas Clavier,chercheur en radiochimie à l’Institut de Chimie Séparative de Marcoule (ICSM), étudie le comportement des combus-tibles nucléaires. Il utilise notamment les tech-niques de spectroscopie ou de microscopie électronique pour observer les processus qui affectent le cycle de vie des combustibles et des déchets nucléaires.
 Nicolas Floquet, chercheur en modélisa-tion moléculaire à l’Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM) utilise différentes techniques de modélisation informatique pour mieux comprendre le comportement de certains de nos récepteurs cellulaires. Ses travaux sur le récepteur de la Ghréline, une hormone qui stimule l’appétit, pourront notamment contribuer à la recherche contre l’obésité et l’anorexie.
 Manouk Abkarian,chercheur en matière molle et biophysique au Laboratoire Charles Coulomb (L2C), s’intéresse au comporte-ment d’interfaces composites entre milieux liquides. Il décrypte notamment le compor-tement de la membrane des globules rouges et est devenu un spécialiste du mouvement de ces cellules dans la micro-circulation san-guine. Il a par exemple découvert comment les parasites responsables du paludisme s’échappent du globule rouge.
3 chercheurs de l’UM2 nommés membres juniors de l’IUF
L'Institut universitaire de France (IUF) a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les uni-versités et de renforcer l'interdisciplinarité. Trois chercheurs de l’UM2 ont été nommés membres juniors de la campagne 2013 de l’IUF.  Guillaume Maurin, à l’Institut chercheur Charles Gerhardt de Montpellier (ICGM) est responsable de l’équipe « Dynamique et ad-sorption dans les matériaux poreux ». Il conduit ses recherches sur la compréhension des mé-canismes qui gouvernent à la fois l’adsorption et la diffusion de diverses espèces confi nées dans les matériaux poreux.  Mauro Antezza, au Laboratoire physicien Charles Coulomb (L2C), explore les proprié-tés quantiques des systèmes élémentaires ou mésoscopiques hors équilibre thermique et les systèmes quantiques désordonnés. Il travaille avec son groupe au développement d’une nouvelle ligne de recherche sur des thématiques de pointe à la fois en physique fondamentale, comme l’intrication quantique et les manifestations macroscopiques du vide quantique, et en physique appliquée, notam-ment sur les dispositifs nano- et micro-élec-tromécaniques et sur l’extraction et la gestion d’énergie dans les cellules thermophotovol-taïques.
 Nicolas Nègre, chercheur au laboratoire Diversité, Génomes et Interactions Microor-ganismes – Insectes (DGIMI) étudie le contrôle de l’expression spatio-temporelle des gènes. Il utilise des outils génomiques pour com-prendre l'impact de la variabilité génétique et épigénétique des séquences régulatrices de différentes populations de chenilles sur leur adaptation à leur environnement. Le but de ces études est de comprendre comment certaines de ces chenilles, comme la Légion-naire d'automne,Spodoptera frugiperda, sont devenues des ravageurs agricoles majeurs.
François Fajula, lauréat du prix de l’International Zeolite Association 2013
Le directeur de l’Institut Charles Gerhardt de Montpellier (ICGM), a reçu le prix de l’International Zeolite Association (IZA) pour ses contributions dans le domaine des zéolithes et des solides poreux. Les zéolithes sont des minéraux microporeux appartenant au groupe des silicates.
François Fajula a créé en 1981 un groupe de recherche travaillant sur la synthèse et la modification des zéolithes. Ce prix fait du chercheur l’ambassadeur de l IZA dans le monde pour une durée de 3 ans. 
Joël Moreau reçoit le prix Achille Le Bel
Professeur à l’École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM),Joël Moreaus’est vu décerner le prix Achille Le Bel par la Société Chimique de France. Le chercheur a été récompensé pour ses contributions majeures dans le domaine des matériaux hybrides nano-structurés et pour son implication forte et dynamique au service de la chimie à Montpellier et en France. Il est à l’origine de plusieurs premières scienti-fiques et de réussites technologiques.
Les étudiants de l'IUT de Nîmes doublement primés pour leur action en faveur du handicap
Les étudiants en génie civil de l'IUT de Nîmes se mobilisent pour la réalisation d'un « logement témoin » accessible. Leur formation dans le domaine du bâtiment et des tra-vaux publics les sensibilise à la question du handicap.
La loi impose de rendre accessible aux personnes en situation de handicap tous les établis-sements recevant du public d’ici le 1er janvier 2015. Pour mieux appréhender ces besoins spécifiques, les étudiants sont partis à la rencontre des personnes atteintes de défi ciences physiques, sensorielles et cognitives, et ont réalisé un logement répondant à leurs handi-caps. Un projet plébiscité aux Trophées Handi-Friends 2013 qui récompensent les actions menées autour du handicap par les établissements de l’enseignement supérieur. Les étu-diants ont reçu les prix « Handi-sensibilisation » et « Coup de cœur du public ». 
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