8.5.2 L’exemple de “Wikipedia” . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 8.5.3 Exemple d’opérations ensemblistes sur des USL . . . . . . 72 8.5.3.1 “XML” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 8.5.3.2 “Web des données” . . . . . . . . . . . . . . . . 74 _ _ 8.5.3.3 Résultats de deux opérations sur les USL précé-dents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 8.6 Représentation des relations syntaxiques entre unités d’énoncia-tion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 8.6.1 Canaux d’ordre multiplicatif . . . . . . . . . . . . . . . . 77 8.6.2 Canaux d’ordre additif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 8.6.3 Canaux de symétrie multiplicative . . . . . . . . . . . . . 78 8.6.4 Canaux de symétrie additive . . . . . . . . . . . . . . . . 78 8.7 Résumé de la hiérarchie des unités de sens . . . . . . . . . . . . . 78 8.8 Constructions correctes et incorrectes*** . . . . . . . . . . . . . . 79 8.8.1 Codage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 8.8.2 Promotion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 8.8.3 Constructions grammaticales . . . . . . . . . . . . . . . . 80 8.8.4 Opérations non-grammaticales . . . . . . . . . . . . . . . 80 8.8.5 L’attribut vide dans les opérations de forme (Q ⊗ E ⊗ Q) 81 9 Principes de l’algorithme de transcodage du Rhizome vers la Sphère sémantique*** 82 9.1 Les circuits énonciatifs ont la même structure que les circuits syntagmatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 9.2 La base de l’algorithme de construction des circuits sémantiques est l’algorithme de transcodage du Script vers le Rhizome . . . . 82 9.2.1 Changement de nature des unités manipulées . . . . . . . 83 9.2.2 Arrêt de la lecture aux termes . . . . . . . . . . . . . . . 83 9.3 Qualification des unités de sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 9.4 Visualisation des réseaux sémantiques . . . . . . . . . . . . . . . 83 9.4.1 Visualisation du réseau sémantique d’une proposition . . 83 9.4.2 Visualisation des textes et hypertextes . . . . . . . . . . . 84
Chapitre 1
Survol
Ce texte est un document de travail provisoire en français, en attendant la version HTML de la grammaire et du dictionnaire qui sera publiée en fran-çais et en anglais sur le site http://www.ieml.org. Il complémente le document mathématique déjà publié en ligne : http://www.ieml.org/spip.php?article152).
1.1 Vision Les tenants et aboutissants philosophiques et linguistiques du langage IEML ( Information Economy MetaLanguage ) sont expliqués dans La sphère séman-tique , Tome 1 1 et 2 2 . J’ai raconté dans le Tome 1 de La sphère sémantique comment et pourquoi j’ai inventé un système de codage permettant de faire automatiquement des calculs sur la signification de propositions linguistiques, et non seulement sur leur valeur de vérité. Ce système de codage sémantique se présente comme un métalangage artificiel nommé IEML ( Information Economy MetaLanguage ). Grâce au codage IEML, la calculabilité de la sémantique peut se décomposer en cinq aspects complémentaires. 1. Un texte IEML ou script , se traduit automatiquement en un circuit sé-mantique IEML . Réciproquement, un circuit sémantique IEML peut se traduire automatiquement en script. Un circuit sémantique IEML explicite (a) les relations paradigmatiques entre les termes du dictionnaire d’IEML, (b) les relations syntagmatiques entre les mots et les phrases de propo-sitions IEML, (c) les relations intra-textuelles entre les propositions du texte IEML et finalement (d) les relations hyper-textuelles entre le texte en question et d’autres textes IEML. On voit que les circuits sémantiques IEML sont « fractals ». En somme, IEML est une langue artificielle dont tous les textes ont la propriété de se transformer en réseaux de concepts ainsi que de s’interconnecter mutuellement, et cela de manière automa-tique. 1. Paru en 2011 chez Hemes-Lavoisier en français et chez ISTE-Wiley en anglais. 2. A paraître en 2013, chez les mêmes éditeurs. 6
CHAPITRE 1. SURVOL 7 2. Un circuit sémantique IEML se traduit automatiquement en réseau sé-mantique en langues naturelles . 3. L’ensemble de tous les circuits sémantiques IEML - la sphère sémantique -se prête à un groupe de transformations , de telle sorte qu’il est possible de programmer sur ces circuits une grande variété d’opérations automatiques d’analyse, de synthèse, de comparaison et de transformation. Ces opéra-tions ne remplacent pas mais s’ajoutent et démultiplient la pertinence des opérations de type logique et statistique qui sont aujourd’hui automatisées par des techniques d’intelligence artificielle. 4. La sphère sémantique se présente comme le système de coordonnées d’un cosmos de l’esprit inépuisablement complexe, abritant une variété sans limite d’écosystèmes d’idées. La grille de ce système de coordonnées com-porte plus de noeuds que l’univers physique ne contient de particules élé-mentaires. IEML n’impose aucune limite aux possibilités d’expression de nouveaux sens ou à l’ajout de significations indéfiniment plus précises. 5. Les circuits de la sphère canalisent des dynamiques de courant séman-tique . Le courant représente l’intensité (le poids) et la valeur (positive ou négative) attribuées par des communautés d’utilisateurs aux concepts que figurent les circuits. On peut de surcroît commander les circulations du courant à partir de flux de données selon des fonctions aussi complexes que l’on voudra. Dès lors, l’intelligence se modélise comme une dynamique de courant dans des circuits sémantiques, une dynamique qui reflète - et pointe vers - des flux et des stocks de données multimédia. C’est dire que la computabilité de la sémantique rend possible une modélisation scien-tifique de l’intelligence (personnelle ou collective) au moyen d’une méthode calculable, interopérable et transparente. La sphère sémantique IEML pourra être librement utilisée par les conversa-tions créatrices en ligne - qui s’organisent aujourd’hui sur les plates-formes de médias sociaux et de jeux massivement multi-joueurs - afin de modéliser réflexi-vement leur propre intelligence collective. Elle pourra servir de point d’appui à l’unification et à l’exploration féconde d’une mémoire herméneutique globale ex-ploitant l’océan des données numériques. Elle permettra d’accomplir la mutation épistémologique des sciences de l’homme annoncée par les « digital humanities » et pourra être mise au service d’un développement humain multidimensionnel. Je ferai suivre de trois étoiles les sections que le lecteur pourra sauter s’il n’est pas intéressé par les formalismes et le principe des algorithmes. Pour bien saisir le propos de cette grammaire, le lecteur est invité à se reporter fréquemment à la figure 1.1 que je vais maintenant commenter. 1.2 L’Algèbre Le niveau de base dans la partie la plus basse de la figure 1.1 représente une structure algébrique relativement simple que j’appelerai l’Algèbre IEML ou, de