Avis d appel à concurrence pour une étude sur le thème des compétences
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Avis d'appel à concurrence pour une étude sur le thème des compétences

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Liberté Égalité FraternitéRÉPUBLIQUEFRANÇAISE DIRECTION GENERALE DES ENTREPRISES Paris, le 21 novembre 2008 SERVICE DES POLITIQUES D'INNOVATION ET DE COMPETITIVITE PIPAME LE BERVIL – DGE 5 – 12, RUE VILLIOT 75572 PARIS CEDEX 12 Affaire suivie par Thierry Ménager Téléphone : 01 53 44 9055 Télécopie : 01 53 44 93 85 Mèl : thierry.menager@finances.gouv.fr TRAVAUX METHODOGIQUES DU PIPAME COMPETENCES (Article 28 et 40 du CMP) Dossier de consultation comportant, par ordre croissant d'importance : • le règlement de la consultation, • le cahier des clauses administratives particulières, • clauses techniques particulières, • l'acte d'engagement du candidat. Page 1 sur 24 Règlement de la consultation I - Objet de la consultation La consultation a pour objet une étude destinée à fournir des méthodologies sur le thème «compétences» dans le cadre des travaux du PIPAME. II - Nature et prix du marché Il s'agit d'un marché adapté (Article 28 et 40 du Code des marchés publics). . Le budget maximum est de 90 000 € TTC III - Date limite de réception des offres : 15 décembre 2008 à 16 heures. Les soumissionnaires sont informés qu’il n’y aura aucune dérogation concernant les délais. Toutes les offres parvenues après la date et l’heure limites seront rejetées automatiquement. IV - Présentation de l’offre Le dossier de consultation, qui comporte le présent règlement, le cahier des clauses ...

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Liberté Égalité Fraternité RÉPUBLIQUEFRANÇAISE
   D I R E C T I O N G E N E R AL E D E S E N T R E P R I S E S S E R V I C E D E S P O L I T I Q U E S D ' I N N O V AT I O N E T D E C O M P E T I T I V I T E P I P A M E L E B E R V I L – D G E 5 – 1 2 , R U E V I L L I O T 7 5 5 7 2 P A R I S C E D E X 1 2
 
Affaire suivie par Thie rry Ménager Téléphone : 01 53 44 9055 Télécopie : 01 53 44 93 85 Mèl : thierr y. menager@finances.gouv.fr  
Paris, le 21 novembre 2008  
 
 
  TRAVAUX METHODOGIQUES DU PIPAME     COMPETENCES   (Article 28 et 40 du CMP)       Dossier de consultation comportant, par ordre croissant d'importance :    le règlement de la consultation,
  
 le cahier des clauses administratives particulières,  le cahier des clauses techniques particulières,  l'acte d'engagement du candidat.
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Règlement de la consultation
I - Objet de la consultation La consultation a pour objet une étude destinée à fournir des méthodologies sur le thème «compétences» dans le cadre des travaux du PIPAME.  II - Nature et prix du marché Il s'agit d'un marché adapté (Article 28 et 40 du Code des marchés publics). . Le budget maximum est de 90 000 € TTC  III - Date limite de réception des offres : 15 décembre 2008 à 16 heures. Les soumissionnaires sont informés qu’il n’y aura aucune dérogation concernant les délais. Toutes les offres parvenues après la date et l’heure limites seront rejetées automatiquement.  IV - Présentation de l’offre Le dossier de consultation, qui comporte le présent règlement, le cahier des clauses administratives particulières, le cahier des clauses techniques particulières, l'acte d'engagement est remis gratuitement aux candidats.  L’offre devra comporter :  a) L'acte d’engagement à compléter, parapher et signer par la personne ayant capacité pour engager l’entreprise.  b) Un mémoire du candidat faisant apparaîtrela méthodologie proposée, les moyens mis en œuvre pour réaliser l'étude.  La décomposition du budget sera faite en précisant le nombre de jours par catégorie de consultant, et la ventilation (honoraires, frais divers : déplacements, séjours, secrétariat…). Le montant demandé devra être forfaitaire, tous frais, missions et taxes inclus. Le prix sera proposé selon le cadre annexé à l’acte d’engagement.  c) Le consultant donnera ses références récentes sur des sujets connexes à la présente étude et précisera l’organisation qu’il entend donner à son équipe, il fournira les CV des personnes qui la composent. 2 compétences seront à associer pour conduire la mission : d’une part une compétence économique, d’autre part une compétence sur les ressources humaines. Mais dans chacun de ces «champs», une large liberté est laissée à l’appréciation de l’équipe quant aux savoirs de base, aux expériences et aux modalités. Le candidat retenu devra pouvoir justifier de son indépendance. Il justifiera aussi de sa capacité à aborder pleinement la transversalité du sujet de la mission.  V - Durée de validité de l'offre La durée de validité de l'offre est de trois mois à compter de la date limite de réception des offres prévue à l’article III ci-dessus.
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VI - Conditions d’envoi des offres Les offres, dont seules les pièces prévues aux b) et c) du point IV doivent être transmises en 5 exemplaires, doivent parvenir par lettre recommandée avec demande d’avis de réception, ou être remises au service contre récépissé, exclusivement à l’adresse ci-dessous, sous pli fermé portant la mention "Marché PIPAME Automobile - Ne pas ouvrir" :  
A l'attention de M Thierry Ménager- Pièce 14031  Il est rappelé que les offres doivent impérativement parvenir au service au plus tard à la date et à l’heure fixées à l’article III ci-dessus.   VII - Délais de réalisation L’étude devra être réalisée dans un délai de 10 mois à compter de la notification du contrat.  VIII - Modalités de sélection  L’ensemble des offres fera l’objet d’un examen par un comité de sélection constitué de représentants de l’administration. Les critères retenus pour la sélection des offres seront notamment :    la qualité technique de l’offre et la méthodologie proposée (poids critère 30%)  les références des personnes en charge de la mission (40%)  le prix global (30%)  Les candidats dont l'offre écrite aura été classée a priori dans les premiers rangs pourront être auditionnés (1 heure maximum) par un comité de sélection.    -Le candidat susceptible d'être retenu après l'audition devra fournir les documents suivants :  - extrait Kbis; - du candidat, datée et signée, indiquant :attestation sur l’honneur - qu'il a satisfait aux obligations légales et sociales, - qu'il n'a pas fait l'objet d'une interdiction de concourir, - qu’il n’a pas fait l’objet, au cours 5 dernières années, d’une condamnation inscrite au des bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions visées aux articles L. 324-9, L. 324-10, L. 341-6, L. 125-1 et L.125-3 du code du travail, - 3 derniers bilans et comptes d’exploitation.  IX - Modalités de suivi et de contrôle A l’issue de la sélection, le prestataire retenu, titulaire du marché, travaillera en étroite collaboration avec la Direction Générale des Entreprises PIPAME, qui assurera la responsabilité technique et administrative du contrôle de l’étude. Elle sera assistée dans cette tâche par un comité de pilotage constitué de responsables des services du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et de personnalités qualifiées.     
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Cahier des clauses administratives articulières
 ARTICLE 1er - Objet et durée du marché La consultation a pour objet une réflexion méthodologique concernant la prise en compte par le PIPAME, dans ses travaux, du thème «emploi compétences». La procédure utilisée est celle du marché adapté. (Art 28 CMP). Le délai d’exécution est de 10 mois maximum à compter de la notification du marché. Le début de la prestation est déclenché par la simple notification du marché.  ARTICLE 2 - Documents contractuels Le marché est constitué par les documents énumérés ci-dessous, par ordre de priorité décroissante : - l’acte d’engagement et ses annexes, y compris le mémoire du candidat sur la méthodologie et les moyens mis en œuvre pour réaliser la prestation ; - le présent cahier des clauses administratives particulières dont l’exemplaire conservé dans les archives de la personne responsable du marché fait seul foi ; - le cahier des clauses techniques particulières ; - le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés publics de prestations intellectuelles (décret n° 78-1306 du 26 décembre 1978 modifié). - le bordereau des prix et le détail estimatif  ARTICLE 3 - Confidentialité - Propriété des résultats Le consultant garantit la confidentialité des informations fournies par le ministère de l'économie, de l’industrie et de l'emploi ou provenant de toute autre source disponible, et s’engage à ne pas divulguer ces informations à des tiers. A cet effet, tout consultant ou expert participant à l’étude devra signer un engagement de stricte confidentialité relativement aux informations qu’il sera amené à connaître dans le cadre de cette étude.  Tous les droits sur les travaux réalisés ainsi que sur les informations figurant dans les documents de base, y compris la valorisation et l’exploitation des résultats sont la propriété exclusive du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi. Les résultats seront utilisés conformément à l’option A prévue au chapitre IV du CCAG-PI.  Le consultant devra s’engager à ne pas conduire de travail analogue pour le compte d’un autre client durant une période de deux ans, sauf accord écrit du Ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi ou de son représentant.  ARTICLE 4 - Conditions d’exécution de la prestation Le consultant présentera la liste des experts individuels ou appartenant à d’autres structures avec lesquels il compte travailler (nom et curriculum vitae des consultants ou experts). Il donnera ses références récentes sur des sujets connexes à la présente étude. Il précisera l’organisation qu’il entend donner à son équipe. Le consultant travaillera en étroite collaboration avec le ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi (Direction générale des entreprises – DGE PIPAME). Le PIPAME, qui assurera la responsabilité technique et administrative de l’étude, sera assisté dans cette tâche par un comité de pilotage constitué de responsables des services du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, et de personnalités qualifiées.  Le consultant fournira une version papier en 3 exemplaires et une version électronique des documents constituant l'étude. Ceux-ci devront être d’une excellente qualité rédactionnelle pour permettre une publication. L’attention du titulaire est appelée sur l’obligation de respecter la «feuille de style» des travaux réalisés pour le compte du PIPAME. Elle sera fournie au titulaire du marché.   
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ARTICLE 5 - Conditions Financières  A) Avance Sauf refus du titulaire exprimé dans l’acte d’engagement, une avance de 5 % du montant TTC du marché sera versée conformément à l’article 87 du Code des marchés publics. Le remboursement de l’avance s’imputera sur les sommes dues au titulaire lors de la liquidation du solde  B) Paiement Un ou plusieurs acomptes à hauteur maximum de 65 % du montant du marché seront versés pour les prestations réalisées. La périodicité de versement des acomptes est de trois mois maximum (article 91 du CMP). Après remise de l’étude définitive validée par le service, le montant du solde versé s’établira à : - 30 % minimum du montant du marché, - montant de la récupération de l’avanceet du (1)  Chaque demande de paiement comprendra : - un compte-rendu d’avancement ou de fin d’étude certifié par le titulaire du marché et approuvé par la personne responsable chargée du suivi du marché d’étude, en trois exemplaires (dont 1 exemplaire destiné au règlement financier) ; - d’une facture et/ou d’un état récapitulatif des dépenses effectuées pour la réalisation de l’étude, approuvée par la personne chargée du suivi du marché portant, outre les mentions légales, les indications suivantes :  La référence du marché,  La domiciliation bancaire,  La période d’exécution des prestations.  Ces documents doivent être transmis au service ci-dessous :  
75572 PARIS CEDEX 12  .  (1)-Le service récupère obligatoirement l’avance (article 88 du CMP)  - Ce montant sera reversé sur présentation d’une facture correspondant à des prestations réalisées  C) Délais de paiement  Le mode de règlement proposé est le virement avec paiement à 30 jours maximum à compter de la réception de la demande du titulaire accompagnée des justificatifs de paiement et approuvé par un certificat administratif établi par la personne publique contractante, attestant de la bonne exécution des prestations.   ARTICLE 6 - Assurances Le titulaire assurera la responsabilité complète tant civile que pénale des accidents pouvant survenir à son personnel, du fait de l’exécution du présent marché.  ARTICLE 7 - Résiliation et litiges Les articles 35, 36, 37, 38, 39 et 40 du cahier des clauses administratives générales relatif aux prestations intellectuelles s’appliquent au présent marché.
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 ARTICLE 8 - Dispositions applicables en cas de titulaire étranger La loi française est seule applicable au présent marché. En cas de litige, les tribunaux français sont seuls compétents.  La monnaie de compte du marché est l’euro. Tout rapport, toute documentation, correspondances relatives au présent marché doivent être rédigées en français.                                             
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toutes
 
 Cahier des clauses techni articulières ues    A. CADRE DINTERVENTION DU PIPAME  Ces objectifs généraux sont à appréhender par le consultant afin de concevoir sa proposition  Le Pôle interministériel de Prospective et d’Anticipation des Mutations Economiques (PIPAME) a été créé en 2006 pour  les analyses des administrations sur les« coordonner évolutions économiques qui représentent une opportunité ou une menace pour la compétitivité du pays et le développement des entreprises, de l’emploi et des territoires ».  Pour l’Etat cette création répond, en première intention, au besoin de développer son action sur les mutations économiques bien en amont du traitement « à chaud » de ces mutations, de mieux anticiper les effets de ces mutations, conséquences de la mondialisation de l’économie et de préoccupations croissantes comme celles du développement durable.  Mais, au-delà, le pôle a l’ambition d’investir un espace utile dans la production de connaissance susceptible d’aider à une « politique de l’offre » dans l’économie, et donc à la croissance et à l’emploi. L’enjeu est degagner en compréhension et en visibilité, pour améliorer la capacité à agir. En ce qui les concerne,les pouvoirs publics (Etat, collectivités) pourront déduire de ces travaux des actions à mettre en œuvre dans l’environnement qu’ils proposent auxentreprises et aux salariés pour les accompagner dans leur développement.   Le pôle n’a pas vocation à produire une prospective sur le long terme, pour laquelle on dispose de nombreuses sources. Sans être non plus de court terme, son horizon serait plus proche, et plus corrélé aux logiques de motricité du marché (5-10 ans).  Il s’agit deconstruire en collaboration avec les acteurs concernés,dans un partenariat public privé, desscenarii prospectifs non prédictifs) de mutations économiques dans (et différents secteurs ou filières. Ces mutations sontdes évolutions, parfoisdes ruptures envisageables toute nature, dont les origines sont multi factorielles : impacts des de technologies, attentes sociétales, mouvements de la finance, régulations et réglementations…Il s’agit au ssi d’être attentif aux «signaux faibles», en ne se limitant pas à la compilation de ce qui se dit généralement.  L’intention est que parmi ces mutations, on puisse certes repérer ce qu’on va «perdre» afin de s’y préparer, mais surtout qu’on soiten alerte par rapport à des foyers de création de valeur. L’association large des milieux professionnels, ainsi que de la recherche, est indispensable dès lors qu’il s’agit de «s’orienter vers ce qu’on va créer», le mot de «think-tank» pouvant résumer l’état d’esprit de cette démarche.  Le PIPAME accorde une importance à la dimension territoriale grande, en la reconnaissant à la fois comme terrain d’action et comme espace particulier de compréhension et de différenciation des mutations économiques et de leurs impacts : prise en compte des externalités, de la gouvernance, de la résilience des territoires, de l’aptitude à évoluer ou non, qui existe à cette échelle.
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  Le résultat prend la forme d’une«base de connaissance»,ensemble dedélivrables destinés, sans prétendre être les seuls, alimenter en réflexion les agendas stratégiques àdes parties prenantes : ministères et autres acteurs publics, organismes professionnels… En tant que tels, ces délivrables n’ont pas vocation à être directement utilisables par des entreprises, mais sont plutôt à destination des réseaux qui les accompagnent dans leurs stratégies d’anticipation des mutations : territoires, organisations et acteurs multiples dont c’est le métier. Ces apports pourront aussi être repris par des structures qui verraient un intérêt à développer des prospectives localisées.  Le PIPAME se fixe ainsi pour objectif de diffuser de la connaissance accessibleen la ciblant, et à en constituer sélectivement en référence à sa mission, sur certains points manquants notamment pour mettre en relation des thèmes ou des sujets qui ont été beaucoup moins rapprochés qu’on pourrait le croire a priori, ou pas assez documentés.    L’ensemble de ces ambitions conduit le pôle à rechercher une méthode propre à considérer les problématiques de complexité et de systèmequi résultent des origines multi factorielles des mutations à anticiper. Dans cette complexité, l’Etat est profondément interrogé dans ses pratiques d’analyse et d’intervention. On adopte l’idée que le «laissez faire» est parfois trop réducteur, car le marché seul peut ne pas appréhender les enjeux de long terme et les externalités sociales, environnementales auxquels la société est attentive.    B. CHANTIER METHODOLOGIQUE EMPLOI COMPETENCES -PLACE DE LA MISSION  Le PIPAME s’est doté en première intention d’une boite à outils générale, au sujet de la prospective depuis début 2008. Cette boite a été accompagnée d’une réflexion spécifique concernant la manière d’aborder le territoire dans les chantiers du pôle.  Le pôle a également prévu de s’entourer d’expertises sur des thèmes particuliers de l’économie : impacts de la mondialisation, impacts sur les secteurs de l’économie de l’énergie, étude des chaines de valeur, référence au modèle « évolutionniste ». L’objectif pour le pôle est d’aborder selon des cadres de pensée suffisamment robustes, l’objectif de « documentation économique » qu’il poursuit dans l’exploration de scénarios de mutations.  Les documents disponibles au sein du pôle peuvent être demandés aux correspondants signalés au B3.2.b ci après.      Le PIPAME n’a pas pu à ce jour se doter d’une approche conceptuelle et opérationnelle sur le thème « Emplois-Compétences » (« EC ») dans ses travaux.  C’est cette approche qui fait l’objet de la mission.
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Il est attendu une méthodologie générique concrète pour que le PIPAME appréhende l’ensemble des facteurs humains qui vont soutenir/accompagner les mutations économiques du domaine qu’il étudie : le volume et la nature des emplois, les compétences individuelles et collectives, les flux concernés, les processus d’adaptation eux-mêmes selon les principes de l’analyse de systèmes. On pourrait aussi exprimer que le projet cherche à questionner avec les bonnes méthodes les relations suivantes InformationsÅÆ csesainscnaonÅÆcompétencesÆÅparts de marchés C’est-à-dire la compétitivité dans l’économie de la connaissance   B1  La prospective.                                B1.1 L’objectif pourrait être de trouver une méthode qui fasse que le thème EC soit à la fois une « entrée » de la prospective, sous forme par exemple de modalités ou d’indicateurs pour une ou des variables de changement retenues dans le système adopté (en effet certaines mutations économiques peuvent être le résultat de contraintes EC dans certains scenarios – par exemple en cas de pénurie de main d’œuvre),mais aussi un « résultat » dans l’exercice de prospective. (On aimerait par exemple avoir des indications sur des impacts sur les emplois dans une région des mutations attendues ou redoutées).  Rappelons en préalable que certains experts disent que les emplois de demain sont connus, et que les actions à mener ne concernent pas la mesure des écarts avec la situation actuelle, mais consistent à faire en sorte que les formations initiale et professionnelle soient effectivement en mesure d’assurer la transition. D’autres points de vue vont très loin dans le « sens opposé », en considérant qu’il existe des déterminants stratégiques lourds de conséquence et donc générateurs d’incertitudes quant aux contenus des futurs emplois (exemple de tels déterminants : si l’on imagine des scenarios de « ré-industrialisation partielle » de l’économie).Le PIPAME cherche de manière pragmatique un point d’équilibre entre ces points de vue et, comme indiqué plus loin, pré suppose que l’échelle méso économique de ses travaux peut apporter des éclairages à cet égard.  Le PA fournira au titulaire un exemple de démarche classique de prospective qui consiste à déduire des scenarios de prospective des « activités », pouvant se décliner en structures d’entreprises, ou aussi en « fonctions ». On peut alors tenter de déterminer, en matière de compétences, ce qui est commun ou au contraire discriminant entre les scénarios. Les besoins de mutualisation peuvent aussi émerger. Mais le bouclage avec les « métiers » correspondant à la situation de départ (à supposer de surcroit qu’existe un « référentiel ») et les évaluations volumétriques restent très délicates.  Donc, comment régler ce « statut » des variables « EC » et plus globalement du facteur humain au regard de la prospective ? Et quels seraient les résultats concrets à en attendre ?   B1.2 Onpourrait aussi prendre une option totalement différente  en considérant qu’il existe d’un coté une « prospective des emplois et des compétences » et de l’autre celle des mutations économiques.En effet, en terme de prospective des EC il existe de nombreuses antériorités avec par exemple les contrats d’études prospectives (CEP) élaborés par les branches professionnelles ou à l’occasion de réflexions nationales du type de celles conduites par le Centre d’Analyse Stratégique. titulaire un auLe PA fournira également
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exemple de prospective « directe » des emplois et compétences développé pour l’aéronautique. La méthode met en relation des marchés, des produits, des évaluations de gains de productivité, des courbes d’expérience, des hypothèses de relocalisation…Elle aborde de manière qualitative les technologies. Selon cette option d’une « prospective autonome » des EC, l’objectif serait alors de définir et organiser les relations entre cette dernière et celle (plus générale ?) des mutations économiques.  Les premiers travaux du PIPAME font néanmoins remonter de grandes difficultés pour « mettre en relation » les scenarii sur les mutations économiques sur lesquels il travaille, et les différents « systèmes » et dispositifs qui occupent le terrain de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences, depuis les démarches déployées au niveau de l’entreprise individuelle, jusqu’aux processus pilotés par les instances professionnelles en différentes configurations, nationales ou régionales. On peut noter par ailleurs l’émergence récente de travaux assez ambitieux, au niveau communautaire, qui vont aussi chercher à influer sur les dispositifs généraux ou particuliers des E.M. On notera par exemple les travaux du cedefopwww.cedefop.europa.eu) développés avec la participation de Skillsnet – son réseau  international de chercheurs et de décideurs pour la détection précoce des besoins de compétences. A relever aussi le document ci-dessous : http://www.trainingvillage.gr/etv/Information_resources/Bookshop/publication details.asp?pu _ _ b id=512  Ceci posé, dans tous ces dispositifs, il ne ressort pas facilement de « point d’entrée » praticable d’une manière un peu générique : il semble donc bien nécessaire de construire quelques passerelles, en adossant celles-ci à un raisonnement. Quels sont les sujets sur lesquels il semble à ce titre nécessaire d’avancer ?  Quel que soit le domaine d’activité observé, une formulation nécessairement simplifiée du « besoin brut ultime» est à considérer : comment faire pour disposer des profils nécessaires, en quantité et au bon endroit, à l’horizon de tel ou tel changement probable, et d’une manière symétrique pour proposer à ceux dont les emplois risquent de disparaître les trajectoires de formation ou d’adaptation leur garantissant de rebondir ?  En déclinant plus avant, on peut imaginer que les voies pour répondre à cette question sont diverses :  - déterministes : doit-on déterminer des signaux à issus d’un travail prospectif pour alimenter les processus de « préparation » des salariés de demain, cibler des populations pour lesquelles le besoin serait vraiment plus important, voire « stratégique » (métiers nouveaux, etc...), - des voies plus indirectes, moins déterministes, pour tenir compte à la foistravailler par des incertitudes et des capacités d’adaptation des « systèmes humains » d’apprentissage, aux différents échelons individuels et collectifs d’orientation opérationnels? - des approches générales sont-elles seules opérantes (au niveau d’une filière, d’une région), quelle sera la place des approches de gestion tout au long d’une vie d’un profil, la flexibilité « imposée » aux salariés doit-elle déjà inspirer des approches nouvelles pour le pilotage?  
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Une autre question prégnante est celle de la relation sur la durée entre potentiel de développement économique et disponibilité de certaines compétences, ce qui renvoie aux questions de pénurie d’offre identifiées à de nombreux endroits de la cartographie des métiers (désaffection pour certains emplois, vieillissement, démographie défavorable à terme...). L’attractivité relative des métiers et des emplois, voire des secteurs et des entreprises peut-elle constituer une grille de lecture utile pour avancer ? Comment associer raisonnement sur les compétences, image actuelle ou future d’un secteur, d’une région, et naturellement relation à faire avec la dimension salariale (niveau de rémunération espéré, ...) ?   Le niveau territorial ressort par ailleurs comme important et peut-être décisif pour certains raisonnements:  l’approche par les compétences d’un territoire mérite en soi une exploitation -particulière, tant la relation entre l’emploi et l’activité économique prend une grande part de sa réalité à un niveau géographique donné, au travers d’entreprises elles-aussi intégrées à ce territoire et à son corps social, - desinstruments d’intervention puissants initiale et continue, (formation accompagnement des chercheurs d’emplois) sont entre les mains d’instances publiques et de structures professionnelles locales et régionales : travailler sur les possibilités induites par les moyens eux-mêmes à cette échelle peut donc être un angle d’approche pragmatique, De même, dans une dimension du futur, de nouveaux dispositifs existent : on peut penser à des actions collectives pour faire bouger des « corps sociaux et professionnels » concernés par les compétences d’avenir, celles des nouvelles chaines de valeur, en mobilisant de nouveaux partenariats publics prives (PPP), au sein desquels par exemple les universités tiendraient une place forte… - la « migration » des travailleurs entre territoires est un vecteur à prendre en compte, si on sait le relier à des constats plus globaux portés par exemple sur l’évolution dans le temps du différentiel entre offre et demande (lissage, divergences ?).  Mais au plan théorique (et même opérationnel), le lien « territoire emplois » reste très débattu On pourra utilement prendre connaissance du document ci après : http://www.mrie.org/person _ p?id nes-en-difficultes/detail doc.as =45  B2  Le niveau méso économique  La deuxième difficulté à prendre en considération pour poser le cadre conceptuel du thème EC dans les travaux PIPAME est liée au niveau méso économique auquel se place le pôle. Quelques considérations sont développées sur ce plan dans le « Rapport Rouilleault » : Anticiper et concerter les mutations économiques, rapport sur l’obligation triennale de concerter. Le texte évoque le « trou » existant entre la prospective des métiers et des qualifications d’une part (macro économie) et la GPEC d’entreprises d’autre part. Le rapport « mrie» déjà évoqué conforte cette appréciation:  « Il semble également utile de rappeler le fameux « no bridge » des économistes, l’infranchissable et irréductible antagonisme entre les intérêts macro-économiques, ceux de la nation, et ceux micro-économiques de la firme, notamment en matière d’emploi et de croissance, et de contenu en emplois de la croissance. Il convient aussi de souligner le caractère toujours subsidiaire du territoire, du point de vue de la théorie de l’économie classique »  Ceci posé, le rapport « Rouilleault » développe des considérations au niveau des entreprises. http://www.minefe.gouv.fr/directions services/sircom/emploi/raprouilleault.pdf _
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