Conjoncture TIC - Etude  Idate et Coe-Rexecode
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Conjoncture TIC - Etude Idate et Coe-Rexecode

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???? Conjoncture TIC Novembre 2007La lettre de L'Observatoire économique des TIC ■ informatique ■ télécoms ■ télévision trent clairement aux Etats-Unis, et sur les Des perspectives macro-Economie effets induits qu’aurait pour le reste du économiques plus incertainesmonde un ralentissement plus marqué de Les turbulences financières observéesgénérale l’économie américaine. La question depuis cet été accroissent l’incertitude centrale reste de savoir si les ménages concernant la trajectoire que va suivre américains, subissant les contrecoups de l’économie mondiale dans les mois à la crise du marché de l’immobilier, vont venir : remonter fortement leur taux d’épargne, ce aux Etats-Unis, après un sursaut au qui ne manquerait pas de peser sur leur deuxième trimestre 2007, la croissance consommation. Si tel était le cas, face à devrait encore subir les effets négatifs de une activité moins dynamique, les la contraction du marché immobilier. L’em- entreprises pourraient alors être tentées ploi continuerait à s’ajuster graduellement, d’ajuster plus drastiquement leurs budgets ce qui limiterait la progression de la d’investissement. consommation. En revanche, la situation financière des entreprises, qui reste bonne, Un cycle décalé des TIC ? et une compétitivité-prix dopée par la Ceci ne serait naturellement pas sans effet faiblesse du dollar sont deux facteurs desur le marché des TIC. Les dernières soutien. Le PIB progresserait de 2,3 % en ...

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Conjoncture TIC
Economie générale Contact : Alain HENRIOT ahenriot@coe-rexecode.fr
Des perspectives macro-économiques plus incertaines Les turbulences financières observées depuis cet été accroissent l’incertitude concernant la trajectoire que va suivre l’économie mondiale dans les mois à venir : „auxEtats-Unis, après un sursaut au deuxième trimestre 2007, la croissance devrait encore subir les effets négatifs de la contraction du marché immobilier. L’em-ploi continuerait à s’ajuster graduellement, ce qui limiterait la progression de la consommation. En revanche, la situation financière des entreprises, qui reste bonne, et une compétitivité-prix dopée par la faiblesse du dollar sont deux facteurs de soutien. Le PIB progresserait de 2,3 % en 2008 après 2 % cette année „dans lazone euro, après avoir été proche de 3 % en 2006, la croissance est en train de revenir vers son potentiel de long terme, qui est de 2 % l’an. Un tassement du marché immobilier, sans commune mesure toutefois avec ce qui a été observé outre-atlantique, et la fermeté de l’euro, qui pèse sur les exportations, sont les deux principaux éléments à l’origine de cette décélération. La crois-sance française serait également de l’ordre de 2 % en 2008, soutenue par la consom-mation des ménages, mais freinée par des exportations insuffisamment dynamiques „auJapon, l’absence d’un franc redé-marrage des dépenses des ménages constitue toujours un obstacle à une croissance soutenue „du côté despays émergentsenfin, la croissance reste forte, en particulier en Chine (+11 % cette année). Les risques associés à ce scénario central sont toutefois importants. Ils se concen-
Novembre 2007
La lettre de L'Observatoire économique des TIC informatique télécoms télévision
trent clairement aux Etats-Unis, et sur les effets induits qu’aurait pour le reste du monde un ralentissement plus marqué de l’économie américaine. La question centrale reste de savoir si les ménages américains, subissant les contrecoups de la crise du marché de l’immobilier, vont remonter fortement leur taux d’épargne, ce qui ne manquerait pas de peser sur leu consommation. Si tel était le cas, face à une activité moins dynamique, les entreprises pourraient alors être tentées d’ajuster plus drastiquement leurs budgets d’investissement. Un cycle décalé des TIC ? Ceci ne serait naturellement pas sans effet sur le marché des TIC. Les dernières données disponibles font en effet état d’un marché toujours en nette croissance aux Etats-Unis. Celui-ci est surtout tiré par les dépenses en logiciels des entreprises, alors que le niveau d’investissement des entreprises américaines en ordinateurs n’a toujours pas retrouvé, en valeur, le pic atteint en 2000. Plus généralement, le marché mondial des semi-conducteurs a connu un creux au début de l’année 2007, mais les ventes se sont nettement redressées durant l’été. Sans doute faut-il y voir le signe d’une forte demande de la part des pays émergents, ainsi qu’une pénétration croissante de l’électronique dans la réalisation de certains produits, comme l’automobile. Les ventes de semi-conducteurs ont ainsi enregistré une hausse de 3,8 % sur les huit premiers mois de l’année (après +9,2 % en 2006). Les perspectives du marché des TIC en 2008 seront ainsi naturellement fonction de la résilience de l’économie mondiale, mais aussi d’une dynamique propre au secteur.
Conjoncture TIC
Informatique Contact: Frédéric Giron f.giron@pac-online.com
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Matériel informatique La demande d’ordinateurs personnels reste forte en Europe, entretenue par la guerre des prix que se livrent les grands fabricants de PC pour gagner des parts de marchés. Une petite partie de cette demande peut être imputée au lancement de Windows Vista début 2007 ; l’impact réel du nouveau système d’exploitation de Microsoft sur les ventes devrait reste faible en 2007. Le marché des serveurs x86 a connu une légère croissance sur les neuf premiers mois de l’année 2007 en Europe. Cette tendance devrait continue sur 2008 sur un marché toujours dominé par HP, IBM et Dell. Ces éléments laissent penser que la demande globale en équipement IT en Europe devrait reste forte sur le second semestre 2007 et pou l’année 2008 dans un environnement prix toujours aussi agressif. Logiciels Les logiciels d’infrastructure Les logiciels d’infrastructure restent le segment qui contribue le moins à la croissance des ventes de logiciels en Europe. Ceci est dû tout d’abord à une banalisation permanente des produits et à la chute des prix qui s’en suit. Concernant le segment des systèmes d’exploitation (OS), la concentration est toujours très forte, Microsoft continuant de dominer un marché mature grâce à son contrôle su l’univers des postes de travail. Cependant le lancement de Vista ne devrait pas avoi un impact majeur sur la dynamique du marché en 2007/2008. La croissance du segment des OS devrait même diminue suite à l’adoption grandissante de Linux. Le marché de la sécurité connaît une forte croissance avec des solutions toujours plus complexes, capables de répondre à des menaces très diverses. L’utilisation croissante d’Internet, des services Web et de leurs applications ont profondément changé la nature des menaces et la perception des managers à leurs égards. Étant donné la tendance croissante des sociétés à ouvrir leurs réseaux vers l’extérieur, elles recherchent souvent des solutions plus sophistiquées qui offrent une protection complète de tout le système d’information.
© IDATE - PAC Consultants – Coe-Rexecode
Les outils Les outils de contenu et de collaboration continuent de générer de la croissance, alors que le partage de l’information et la gestion des connaissances deviennent toujours plus importants (globalisation, mobilité...). La croissance du marché des bases de données souffre d’une pression sur les pri et de la concurrence de produits open source. Le marché des bases de données open source ne représente encore qu’une faible part du marché global, mais sa croissance lui est supérieure et ses produits continuent de gagner en fonctionnalités. Les fournisseurs de BDD propriétaires tenten actuellement de dynamiser le marché en intégrant de nouvelles caractéristiques comme des outils de gestion de capacité, de contrôle d‘accès et de sécurité. Le marché des Plateformes d’Intégration es en train de se consolider autour de plateformes globales sur lesquelles on peu développer, intégrer et lancer des applications. Ce segment de marché devien de plus en plus celui où les processus métiers critiques sont définis et est donc un segment fortement générateur de valeu ajoutée.
Applicatifs Sept ans après le dernier cycle d’inves-tissement important (an 2000 et mise en œuvre de l’euro), le marché des logiciels est entré dans une nouvelle période d’équipement intensif. Le marché des PME, qui sont sous-équipées en matière de logiciels, est le principal moteur de cette demande. Dans ces conditions, le segment des ERP devrait connaître une croissance supérieure à la moyenne du marché des applicatifs. Les problèmes liés aux systèmes dits « Legacy » continuent d’être un moteu important de croissance du marché des progiciels applicatifs. Les sociétés tentent de plus en plus de contrer la rigidité et la disparité dans leurs systèmes, afin de permettre à l’IT d’être en adéquation avec la stratégie de l’entreprise. Les applica-tions packagées peuvent répondre à ces besoins. PAC s’attend à ce que le concept SO influence tous les sous-segments du marché des applications. Les Architectures Orientées Services vont rapprocher les logiciels packagés et les développements spécifiques, tout en intégrant les différentes composantes de progiciels bureautique, applications métiers et autres solutions...
Novembre 2007
Services IT La maintenance matérielle Le marché de la maintenance matérielle en Europe se caractérise par une forte pression sur les prix, limitant les marges des acteurs au strict minimum. La décroissance du marché de la maintenance matérielle est aussi le résultat d’un basculement continu vers des contrats d’externalisation à long terme. Prestations intellectuellesLes technologies de l’information ont gagné en maturité ces dernières années. Les principales pierres angulaires d’une stratégie IT sont désormais : l’alignemententre l’IT et la stratégie de la société, la gouvernance de l’IT, la gestion de l’innovation IT, le management du risque IT, les achats IT, la conformité IT... Les sociétés qui veulent maîtriser ces sujets, ont besoin de l’assistance des sociétés de conseil en IT, expliquant les taux de croissance élevés que l’on constate en 2007 sur ces marchés en Europe. Dans le cadre de la rationalisation des achats de prestations informatiques, les prestations au forfait prennent une importance majeure : soit pour un simple projet (intégration de système), soit lors d’engagements pluriannuels, comme les contrats de TMA (Tierce Maintenance pplicative). Cette tendance semble cannibaliser la croissance du marché de la régie. Trois facteurs vont jouer un rôle majeur à court terme dans le développement du marché des services en Europe : la collaboration, les PGI étendus (incluant des solutions métiers) et le développement des systèmes embarqués.  l’exception de quelques pays comme le Royaume-Uni et la Suisse, la plupart des marchés européens sont toujours réticents vis-à-vis du nearshore et de l’offshore. L’adoption des modèles offshore/nearshore en Europe Continentale dépendra en partie des grandes sociétés de services qui dominent le marché de l’intégration de systèmes. Ces sociétés utilisent déjà leurs centres de services nearshore (Europe de l’Est, Afrique du Nord) afin de mieux contrôler leurs coûts et de trouver des collaborateurs qualifiés. Elles joueront un rôle de plus en plus important sur les prestations offshore, étant donné que leurs homologues indiens connaissent de grandes difficultés à étendre leurs activités en Europe Continentale.
Novembre 2007
Conjoncture TIC
Externalisation De manière générale, après une phase durant laquelle l’externalisation des « problèmes non résolus » a souvent pris la place centrale dans les prises de décision, les clients reconsidèrent aujour-d’hui leurs stratégies d’externalisation. Cela peut conduire à de l’insourcing ou à des formes sélectives d’externalisation et au découpage de contrats aux dépens de l’externalisation globale. Le rebond du marché de l’ERP devrait conduire à une demande accrue en infogérance applicative. Les services autour du CRM, de la GRH… devraient également tirer la croissance du marché. Le « Software-as-a-Service » (SaaS) est particulièrement séduisant pour le marché des PME, où réside un potentiel de croissance considérable. SaaS est également une étape vers l’informatique « on demand » que de nombreux outsourceurs poursuivent actuellement. La convergence des Technologies de l’Information et des Télécoms, les nouvelles problématiques liées aux infra-structures mobiles, la sécurité et la continuité de services sont autant de facteurs qui poussent actuellement les sociétés à confier leur infrastructure à des outsourceurs. Enfin, le Business Process Outsourcing (BPO) se développe rapidement au Royaume-Uni, mais n’a pas encore rencontré un grand succès en Europe Continentale.
Espagne 5%
Scandinavie 9%
Italie 7%
Pays-Bas 6% Belgique 2%
Autres 7%
Allemagne 21%
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Répartition du marché des logiciels et services en Europe de l’ouest en 2006 (total : 196,3 milliards €)
France 16%
RU 27%
Source : PAC
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Conjoncture TIC
Télécoms Contact: Didier Pouillot d.pouillot@idate.org 4
Services télécoms La croissance des services télécoms en Europe devrait à nouveau ralentir en 2007 et en 2008, à près de 2% l'an. Les services de données constituent le principal, sinon le seul vecteur de dynamique, à la fois dans le fixe, avec l'expansion toujours très soutenue du haut débit, et dans le mobile, avec le développement de la 3G.Téléphonie fixeLe déclin des revenus de la téléphonie fixe s'amplifie au fur et à mesure que la concurrence s'intensifie (introduction de forfaits illimités, favorisés par la VoIP ; substitution de la téléphonie mobile ; montée en charge de la présélection dans les pays de l'est). Leur part dans l'ensemble du marché des services télécoms en Europe est tombée à moins de 30% en 2006. La VoIP, proposée aujourd'hui par la plupart des opérateurs et FAI, devient une alternative de plus en plus sérieuse à la téléphonie commutée. Le nombre d'abonnés à la VoIP (16 millions à fin 2006) pourrait progresser à court terme de 50% l'an. D'ores et déjà en France, plus de la moitié des abonnés au haut débit souscrivent à un service de téléphonie su IP ; l'Allemagne, les Pays-Bas, la Scan-dinavie avancent également à grands pas. Si la VoIP favorise le développement du trafic, elle accélère dans le même temps la chute du revenu par minute. Les opérateurs cherchent à compense les effets de ce manque à gagner en intégrant la voix dans des offres couplées (bundles), en formattriple pla (téléphonie + internet haut débit + TV) ou quadruple play(en ajoutant la téléphonie mobile) ; ils augmentent ainsi le revenu généré par client et limitent lechurn (désabonnement). Dans ce contexte, plusieurs opérateurs fixes et opérateurs intégrés ont aussi lancé récemment des offres de convergence fixe-mobile.Services de données fixes Les revenus des services de données fixes, tirés par l'essor du marché des accès internet, continuent de leur côté de croître fortement, à près de 10% l'an. Le nombre d'accès haut débit (83 millions à fin 2006, soit une densité moyenne de 16 accès pour 100 habitants) doit continuer de progresser à un rythme annuel de 15 à 20% à court terme. Les pays les plus avancés, Pays-Bas et Danemark, affichent une pénétration supérieure à 30% mais de gros écarts
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subsistent entre pays et plus globalement entre bloc occidental et oriental. Si d'importants efforts sont aujourd'hui déployés dans les pays de l'est, la pénétration moyenne dans ces pays reste en effet très en retrait par rapport au niveau atteint en Europe de l'ouest : 4% vs 19% à fin 2006 ! Le marché du haut débit évolue aussi en capacité avec des vitesses de trans-mission de plus en plus importantes, permettant d'offrir dans de bonnes conditions des services évolués tels que la TV sur IP. La concurrence dans ce segment reste très forte, ainsi qu'en témoigne la montée en charge du dégroupage des lignes DSL mais aussi les projets de déploiement de réseaux à très haut débit, soit en technologie VDSL comme en llemagne ou FTTH/FTTB comme en France. Services mobilesLes revenus des services mobiles ont vu leur poids augmenter régulièrement à l'intérieur des marchés des services télécoms depuis plus de dix ans, au point d'en représenter aujourd'hui plus de la moitié. Toutefois, la période la plus récente a marqué une forte décélération sur ce segment également, avec une croissance qui tombe à 3,3% en Europe de l'ouest en 2006 et un niveau de 1,8% attendu pour 2007. Comme pour les services fixes, on observe des dyna-miques très contrastées entre le marché de la voix et celui des données : la croissance des revenus des services de données mobiles a été de plus de 10% en 2006. Mais le poids encore limité de ces services dans les revenus mobiles totaux restreint l'effet d'entraînement su l'ensemble du segment mobile. vec une densité moyenne qui dépasse aujourd'hui 100%, du fait du multi-équipement, la progression de la base de clients ralentit mécaniquement. L'autre élément de l'équation économique des opérateurs, l'ARPU (revenu moyen par utilisateur) continue de son côté de décroître sous l'effet de deux facteurs principaux:d'une part, une pression de la part des régulateurs, en particulier dans le domaine des charges de terminaison d'appel fixe à mobile et des tarifs de roaming, d'autre part, une pression sur les prix qui augmente avec la maturité du marché et accentuée dans certains pays pa l'émergence d'opérateurs virtuels (MVNO). Novembre 2007
Pour stimuler les usages, les opérateurs misent sur l'innovation, avec en particulie des terminaux de plus en plus évolués (c commentaires dans la partie sur les équipements terminaux) et l'introduction de services de contenus. En complément et pour répondre à la concurrence des opérateurs fixes, ils se tournent également vers desoffres de substitution fixe-mobile, avec des niveaux de prix encore plus agressifs sur les appels passés à parti des mobiles au domicile. Les revenus des services de données mobiles augmentent avec la montée en puissance de la 3G, dont le poids dans le parc de clients en Europe de l'ouest devrait passer de 11% à fin 2006 à 20% à fin 2007, grâce à un élargissement de la couverture, des débits plus importants dans le cadre notamment des déploie-ments en HSDPA et une gamme plus large de terminaux sur le marché. La 3G commence également à s'étendre en Europe de l'est. Equipements télécoms Trois segments distincts structurent le marché des équipements télécoms : d'un côté, les terminaux, aujourd'hui majoritairement concentrés autour des téléphones mobiles d'un autre côté, les infrastructures pou réseaux publics, intégrés aux programmes d'investissement des opérateurs enfin, les équipements d'entreprise, intégrés dans les réseaux privés. Equipements terminaux Reposant désormais largement sur une dynamique de remplacement (plus de 85% des téléphones vendus en Europe de l'ouest en 2007 seront placés à ce titre), le marché des équipements terminaux a désormais unecroissance de 2-3% l'an. La croissance sur le segment haut de gamme sera tirée par la demande de ter-minaux 3G qui devrait représente quelque 15% du total du marché des équipements terminaux en 2007 et 20% en 2008. Le marché pour les terminaux 3.5G (HSDPA) se développe lui aussi à grande vitesse, au fur et à mesure de la mise à niveau des réseaux. De 2% des ventes de terminaux en 2007, ils devraient représenter 5% en 2008. En outre, les vendeurs de terminaux tentent de compenser l'érosion des prix en proposant aux utilisateurs des terminaux à fonctionnalités avancées. La multiplication
Novembre 2007
Téléphonie mobile 46%
Conjoncture TIC
Services données mobiles 8%
de terminaux smartphones dédiés à des usages spécifiques (géo-localisation, e-mail…) ainsi que l'innovation dans le design et l'interface utilisateur (e.g. écrans tactiles) ont stimulé le marché et permis l'arrivée de nombreux nouveaux four-nisseurs (ODM asiatiques, fournisseurs issus des industries informatique et EGP…) qui tentent de pénétrer ce marché stratégique et viennent concurrencer fron-talement les acteurs traditionnels de ce segment. l'autre extrémité du marché, le segment des terminaux bas de gamme est lui aussi très dynamique, notamment dans les pays de l'est. Les terminaux dédiés exclusive-ment aux communications téléphoniques et aux SMS, vendus à moins de 50 €, vont représenter 10% du marché européen en 2008. Les fonctions Bluetooth (transmission sans fil locale), appareil-photos et écrans couleur évolués (plus de 256 000 couleurs) sont en passe de devenir le standard pour les terminaux vendus sur le marché ouest-européen, tandis que de nouvelles fonctionnalités, en particulie lecteur audio et vidéo montent en puissance.
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Le marché des services télécoms en Europe de l'ouest en 2006 (total : 256,6 milliards €)
Téléphonie fixe 28%
Accès internet commuté 1%
Services données fixes 8%
Accès haut débit 9%
Source : IDATE
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Conjoncture TIC
Le marché des équipements télécoms en Europe de l'ouest en 2006 (total : 45,7 milliards €)
Equipements de réseaux mobiles 22%
Equipements de réseaux fixes 16%
Source : IDATE
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Equipements de réseaux près une reprise au passage des années 2005 et 2006, la croissance du marché des équipements de réseaux devrait retomber à près de 2% en 2007. Ce ralentissement est avant tout le fait des investissements réduits dans les infrastructures mobiles, particulièrement dans les marchés avancés où la priorité des opérateurs est désormais d'aug-menter l'usage des capacités des réseaux 3G installés et de rationaliser les coûts de réseau. Par ailleurs, le déploiement de l'HSDPA, notamment dans les aires urbaines denses des pays occidentaux, n'a que peu d'impact sur le marché des équipements, la mise à niveau concernant essentiellement les fonctions logicielles. La croissance pourrait reprendre en 2008 sous l'effet de la demande d'investis-sements importants dans les nouveaux Etats membres où le développement de l'usage des services 2G, au fur et à mesure que les prix diminuent, néces-sitera des capacités accrues. Dans les marchés plus avancés, le développement des usages internet mobile ou des services multimédias comme la TV mobile devraient aussi contribuer à la reprise.
OSS/BSS 4%
Equipements terminaux 38%
Equipements d'entreprise 20%
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Du côté des réseaux filaires, le marché des équipements d'accès haut debit continue de croître fortement dans les nouveaux Etats membres où le DSL se développe très rapidement. Dans les grands pays, le dégroupage maintient également une dynamique de ventes en volume qui est toutefois insuffisante pou contrebalancer l'érosion des prix que l'on observe désormais sur cette technologie mature.  partir de 2008, les déploiements de réseaux d'accès fibre optique devraient constituer une opportunité majeure pou les fabricants et compenser progres-sivement le déclin des équipements DSL. utre tendance du marché, la transition des équipements de téléphonie en mode circuit (TDM) vers des commutateurs IP et des serveurs de contenus. Les investis-sements dans les équipements de multi-plexage de longueurs d'ondes (WDM) et de transmission optique vont également croître avec le développement des servi-ces de transmission et distribution vidéo (IPTV, video à la demande, user gene-rated content…) qui nécessitent de très larges capacités réseau.Equipements d'entreprise En ce qui concerne enfin les matériels et systèmes pour entreprise, la migration vers le Gigabit Ethernet, l'adoption des réseaux privés virtuels sans fil (WLAN) et des commutateurs IP vont plus que compenser le déclin des ventes d'équipe-ments traditionnels.
Novembre 2007
gne, Royaume-Uni, Etats-Unis), la plupart des foyers ne sont pas concernés pa cetteextinction parce qu’ils sont câblés ou équipés pour la réception satellite. Enjeu majeur de la numérisation des émissions terrestres, l’attribution du dividende numérique fait l’objet d’une dé-cision nationale et dépend, dans chaque pays concerné, de la position du gou-vernement sur la question de la gestion du spectre. Les principaux bénéficiaires du switch-of devraient être les consommateurs et les diffuseurs. Les opérateurs de trans-missions audiovisuelles doivent quant à eux adopter des stratégies de diversi-fication face au risque de voir leur activité historique menacée par une réorgani-sation du spectre favorable aux services télécoms.
Avec une forte proportion de fo ers analo i ues terrestres et un r thme d’é ui ement plutôt lent, il sera difficile our l’Italie d’achever son switch-off dans les temps.
Le switch off analogique Les schémas de mise en place de la TNT (Télévision Numérique Terrestre) ainsi que les procédures de switch-off varient considérablement d’un pays à un autre, sur la base de divers critères (paysage des réseaux, taille et relief du territoire…), mais tous visent à optimiser l’utilisation du spectre. Parmi les divers critères qui déterminent le degré de complexité de la procédure de switch-off, celui de l’équipement des foyers est essentiel. Le processus de conversion représente un défi beaucoup plus grand dans les pays où une majorité de foyers sont exclusivement desservis par le réseau analogique terrestre (Espagne, Italie, France), et doivent de fait basculer sur la TNT pour continuer à recevoir les services de TV après le switch-off. Dans d'autres pays(Allema-
nd
> 90 %
© IDATE - PAC Consultants – Coe-Rexecode
Satellite, câble et terrestre numérique > 75 %
80 %
25 % des fo ers en habitat collectif Oui
Analo i ue terrestre = 50 %
Télévision
Royaume-Uni 80 %
Italie 70 %
< 50 %
Oui
Analo i ue terrestre > 60 %
Nature de l’habitat
Novembre 2007
Equipement des fo ers à fin 2006
65 % des fo ers en habitat collectif Oui
Analo i ue terrestre > 40 %
Favorisée ar En dé it d’une Si le r thme un taux de forte d’équipement énétration du ro ression de TNT des câble et du la TNT dans les ména es satellite très fo ers, la poursuit sa élevé, France ourrait ro ression, l’Allema ne voir son l’Es a ne ourra devrait switch-off réussir son accomplir son menacé par switch-off. Mais switch-off sans une couverture le a s affiche difficulté TNT un taux de majeure. insuffisante. couverture très ambitieux u’il n’est as sûr d’atteindre. Source : IDATE, in "Switch off analogique", 2007
Câble et satellite > 90 %
40 % des fo ers en habitat collectif Oui
53 %
France 65 %
Les facteurs clefs de la réussite du switch-off dans les grands pays européens
Allemagne 75 %
Conjoncture TIC
50 %
nd
Oui
Synthèse
Le Ro aume-Uni présente tous les atouts our mener à bien et dans les tem s sa rocédure de switch-off.
Espagne 80 %
Contact: Florence Le Borgne f.leborgne@idate.org
7
Existence d’une offre TNT par satellite en clair à date du switch-off
Couverture TNT à fin 2006 Pénétration de la TV multi-chaînes
Conjoncture TIC
Indices boursiers des Europe Etats-Unis secteurs TIC Secteurs T.M.T. (TechnologieNasdaq composite (base 100 = 1997) 330 Media Télécommunications) 500 250 170 300 130 200 90 150 50 100 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 70 NASDAQ : télécommunications 600 400 50 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 200 Eurostoxx télécommunication 480 100 350 60 250 30 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 150 600 Nasdaq : computer 100 400 60 200 100 40 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 60 Eurostoxx technologie 480 30 350 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 400 250 Indice SOX de Philadelphia 300 150 200 100150 100 60 4050 Source : Coe-Rexecode 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 0797 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 PAC, IDATE et Coe-Rexecode ont créé en 2004 l'observatoire des Technologies de l'Information et des Communications. Pour plus d'information : Cet observatoire a pour vocation d’analyser les tendanceséconomiques et technologiques récentes sur les segments desPAC: TIC (informatique, télécommunications, télévivion), d’alerter su Frédéric Giron– f.giron@pac-online.fr les risques de retournement de conjoncture et d'éclairer sur les problématiques de ces secteurs (situation financière, IDATE: Didier Pouillot– d.pouillot@idate.org changements technologiques). Coe-Rexecode: Il élabore des perspectives chiffrées à horizon de deux ans des marchés français, européen, américain et mondial des TIC.Alain Henriot– ahenriot@coe-rexecode.fr Lieu privilégié d'information et d'échange, l'Observatoire TIC propose deux plateformes : - des réunions-débats sur les tendances les plus récentes des marchés, - une lettre de con oncture TIC.  avec le soutien du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi
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