Cours Agay 2004
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Cogmaster - CSCAMSModélisation de phénomènes collectifs en sciences économiques et socialesJean-Pierre NadalLaboratoire de Physique Statistique de l’ENSetCentre d’Analyse et de Mathématique Sociales, EHESS nadal@lps.ens.frDe l’individuel au collectifCAMS• Les systèmes étudiés donneront l’occasion d’introduire des concepts et outils adaptés à l’analyse du passage d’un niveau « microscopique »(description des agents et de leurs modes d’interaction), à un niveau « macroscopique » (description du comportement collectif).• Exemples de domaines d’application : théorie économique, modélisation en neurosciences, physique statistique :Caractéristiques des Interactions Niveau collectifunités élémentairespréférences des agents influences sociales marché :(« externalités ») prix d’équilibrerègle d’activation des poids synaptiques psychophysique : neurones mémoire associativemodèle de spins interactions thermodynamique :(moments magnétiques) ferromagnétisme2De l’individuel au collectif …et vice versaCAMS• A l’inverse on peut étudier comment le niveau « macroscopique »(contexte écologique, organisation sociale) influence le niveau « microscopique » : par exemple, on peut se demander quel niveau de cognition individuelle est indispensable pour rendre possible tel ou tel type d’organisation sociale. • Exemples : mécanismes de co-évolution cognition individuelle / organisation sociale ; adaptation de la structure du système nerveux àl’environnement ...

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Langue Français

Extrait

Cogmaster-CSCAM
Modélisation de phénomènes co l ectifs en sciences économiques et sociales
Jean-Pierre Nadal
Laboratoire de Physique Statistique de lENS et Centre dAnalyse et de Mathématique Sociales, EHESS
nadal@lps.ens.fr
S
idniudiva leoc u2CSDAMle mèseé utidséd nollectifLes systrtnid nd eriudo lntroneioascco sdatuli slàpaétoncees cet opts iv nu eae agund ud ssapanaesylion des descriptpoqieu(»m«ciorcsernti desod mrsuel ed te stnegaopiqrosc«maceau n vià nuno,)caittiecllcoemEx.f) ed selpseniamoddescue»(ion riptmoopudc ne ttrmee,quod misélioat n dapplication :t éhroeié oconimu sed seuqitsiréirtaenéméls téniractCaavitnoit elgcadneroses deu nserèférérpdsseneecge asnt)uqsetinéag mtsenom(msnips ed elèdom
interactions
influences sociales externalités »)
poids synaptiques
en neurosciences, physique statistique :
thermodynamique : ferromagnétisme
Niveau collectif
Interactions
psychophysique : mémoire associative
marché : prix déquilibre
verslinaA versidreé uteptuoe nvenie  lntmeom cuqipocsorcam« uaMADS elC3 aelcou diinduviv te ecicellfit»e se: emplExDa cns no s enoc e,srun de évolutio lursslealssDes l te ecnegremée coir lVooLiuae-nedJ ru s
(contexte écologique, organisation sociale) influence le niveau « microscopique » : par exemple, on peut se demander quel niveau de cognition individuelle est indispensable pour rendre possible tel ou tel type dorganisation sociale.
mécanismes de co-évolution cognition individuelle / organisation sociale ; adaptation de la structure du système nerveux à lenvironnement visuel.
au collectif.
la coopération et du langage
il ed ,eudividnl reseitnuqaesaremieu prpectr as
Cogmaster
- CS
CAMS
Qui se ressemble sassemble (modèles de Schelling , Axelrod , Hopfield)
ƒ modèle de mémoire associative ƒ cas particulier : équivalence avec un modèle de spins d Ising
ƒ Ségrégation résultant de préférences faibles ƒ Illustration : simulations « multi-agents »
ƒ Formation de coalitions ƒ Application : coalitions avant la 2nde guerre mondiale
isét)meorrengamf(.JHopf J. ielditnoT .nIrtdocuAMSplan5C.RA exrldolehcS .Cgnil
introduction CAMS Réseau dun  (dgeésn ééralneommeinstt)e sg reatn dd enso imnbfroer mdatuinciiteénss )( agents  selon la terminologie co ( individus, pays, entreprises, neurones,... ) en interaction : leé cchoiqxu edmee ntc.hacun est influencépar celui de ses voisins, et r ipro « réseau » : décrit les voisinages (qui interagit avec qui), et la nature des interactions. « Qui se ressemble sassemble » : nous allons considérer dans ce cours des situations où les interactions favorisent le regroupement dagents aux caractéristiques similaires. Les trois exemples considérés - ségrégation (Schellin , coalitions (Axelrod), mémoire associative (Hopfield) -gs)onft,o rsmura tlieo np ldane  formel, intimement reliés. 6
MSCA7seeubls le, tsen;seguor sel tep sdgaue xyt
Modèle particulier : d sur un damier , chaque habitant a 8 voisins au plus (un par case voisine). Règles de comportement - chaque agent considère que : ƒ en présence de 6 à 8 voisins, il reste si au moins 3 voisins sont de sa couleur ƒ en présence de 3 à 5 voisins, il reste si au moins 2 voisins sont de sa couleur ƒ en présence de 1 ou 2 voisins, il reste si au moins 1 voisin est de sa couleur ƒ dans tous les autres cas, il déménage pour un autre endroit pris au hasard.
Hypothèse : chaque individu accepte un voisinage majoritairement différent de lui, à condition de ne pas être trop minoritaire .
Modèle de ségrégation avec préférences faibles exemple pris par Schelling (1971, 1978): ségrégation blancs/noirs
regationphan/seg.gthm
Ségrégation
cSehllni//p:magee èltt:h.sird/rfsm.sap-hnts réceaux travm do eecrud uaot te secneréféR
The prehistoryof multi-agents simulations
A self-formingneighborhoodmodel
CAMS
Thomas C. Schelling, 1971
« Some vivid dynamics can be generated by any reader with a half-hour to spare, a roll of pennies and a roll of dimes, a tabletop, a large sheet of paper, a spirit of scientific inquiry, or, lacking that spirit, a fondness for games. »
T C Schelling, in Frommicromotivesto macrobehavior(Norton & Cy, 1978)
8
Ségrégation (Schelling, suite) CAMS Variante : « bounded-neighborhood model » Hypothèses : - deux types dagents, les bleus et les rouges ; -voisinage global : par exemple un quartier (ou une ville, un club, ) - chaque individu a son propre seuil de tolérance : lagent numéro i accepte (ou souhaite ) vivre dans ce quartier à condition différents de lui soit au plus é a à so q d u e e tloal éfrraancctei o x n i  .dindividusglen seuil Dans le cas contraire il quitte le quartier/il ne vient pas. Résultat principal : selon la distribution des seuils de tolérance dans les deux populations, -qusaoritti eexisttieènce de deeuu xo up oeinnttisè rfeimxeens purs: convergence vers un r en rement bl t rouge ; - soit existence dun troisième point fixe avec une population mélangée. Ref. : T C Schelling, op. cité, p. 155 9
eSgregatio
B
100
50
0
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0 50
gCAM
maximal number of R accepted by the most tolerant B
maximal number of B accepted by the most tolerant R
R
1S0
Segre
B
100
50
0
gationSc
0 50
hellingCAM
maximal number of R accepted by the most tolerant B
maximal number of B accepted by the most tolerant R
R
1S1
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