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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 12 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Hammond p. 104 - 112 : PLAN DE DIEU ET LIBERTÉ HUMAINEdu man. tionsNous reviendrons plus tard, lors de l’étude du « salut », sur les problèmes que suscitent les rap-ports du plan éternel de Dieu à la liberté humaine, mais il n’est pas possible de les ignorer en abor-dant la question de « l’homme ». Notre présente réflexion nous préparera à une discussion pluscomplète de ce sujet délicat qui affecte profondément, à notre insu parfois, notre théologie.104/1 1 Doit-on déduire de 104/1 que l’œuvre de Dieu commence là où finit celle de l’homme ? Précisez larelation entre l’action de Dieu et celle de l’homme dans l’histoire de ce dernier.Nous sommes appelés à être « ouvriers avec Dieu », co-ouvriers (1 Co 3.9) : il n’y a pas dans cettecoopération de répartition des tâches ou des responsabilités (telles que 50% + 50% ou 95% +5%). L’œuvre de Dieu s’imbrique dans celle de l’homme ; l’œuvre de Dieu s’accomplit au traversde l’œuvre de l’homme sans que celle-ci soit forcée, court-circuitée ou inutile. L’homme n’est pasun simple intermédiaire ; il est totalement impliqué (corps, âme, esprit, cœur, intelligence, rai-son,…) dans l’œuvre de Dieu et, en même temps, c’est Dieu seul qui opère (100% + 100%).104/3 2 Que penser de l’idée d’un décret divin « absolu » ? Un tel décret ne tient-il pas ...

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Langue Français

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 12
Page
Ques-
du man.
tions
Nous reviendrons plus tard, lors de l’étude du « salut », sur les problèmes que suscitent les rap-
ports du plan éternel de Dieu à la liberté humaine, mais il n’est pas possible de les ignorer en abor-
dant la question de « l’homme ». Notre présente réflexion nous préparera à une discussion plus
complète de ce sujet délicat qui affecte profondément, à notre insu parfois, notre théologie.
Doit-on déduire de 104/1 que l’oeuvre de Dieu commence là où finit celle de l’homme ? Précisez la
relation entre l’action de Dieu et celle de l’homme dans l’histoire de ce dernier.
Nous sommes appelés à être « ouvriers avec Dieu », co-ouvriers (1 Co 3.9) : il n’y a pas dans cette
coopération de répartition des tâches ou des responsabilités (telles que 50% + 50% ou 95% +
5%). L’oeuvre de Dieu s’imbrique dans celle de l’homme ; l’oeuvre de Dieu s’accomplit
au travers
de l’oeuvre de l’homme sans que celle-ci soit forcée, court-circuitée ou inutile. L’homme n’est pas
un simple intermédiaire ; il est totalement impliqué (corps, âme, esprit, coeur, intelligence, rai-
son,…) dans l’oeuvre de Dieu et, en même temps, c’est Dieu seul qui opère (100% + 100%).
Que penser de l’idée d’un décret divin « absolu » ? Un tel décret ne tient-il pas compte d’éléments
extérieurs à Dieu ?
Dieu accomplit certainement
le dessein qu’il a formé et arrêté de toute éternité. Cela est confor-
me à la nature infinie et éternelle de Dieu. Mais Dieu n'agit pas ainsi parce qu’il est souverain et
que tout doit lui obéir, mais parce que son dessein est parfaitement sage et bon et que son plan
est le meilleur, compte tenu de tous les éléments concernés.
L’idée de décret absolu pourrait laisser penser que l’homme n’est plus qu’une mécanique, que
tous les jeux sont faits dans un monde implacablement « prédéterminé ». Mais Dieu, en décrétant
le salut de l’homme comme
but
, a en même temps inclus la responsabilité et la liberté de l’hom-
me comme
moyens
.
Même s’il agit contre les tendances naturelles de son coeur, c’est en utilisant
la liberté qu’il lui a redonnée (Jn 8.36).
« Absolu » ne doit pas être compris dans un sens autoritaire qui annihilerait la personne et déva-
luerait l’oeuvre humaine. Le décret « absolu » de Dieu n’exclut pas la liberté humaine ; il l’inclut, au
contraire, en lui donnant libre cours. Ainsi la liberté humaine « consiste à réaliser dans le temps ce
qui est pourtant prévu de toute éternité par Dieu » (VTB p.1014).
Le rapport entre la prédestination divine et la liberté humaine pose certains problèmes à notre raison.
Peut-on, sans prétendre résoudre d’une façon pleinement satisfaisante, arriver à éliminer ou à com-
prendre certaines difficultés de la question ? (Lire VTB p.1011s)
Une confusion existe souvent en ce qui concerne
l’objet
et
le but
de la prédestination.
Il faut nettement distinguer, d’une part, la prédestination de peuples (Israël, Rm 9.6-18), de per-
sonnes représentatives (Ésaü ou Pharaon, Rm 9.13-17), d’individus choisis pour une fonction, une
mission ou un « destin » particulier (Jésus, Es 42.1s; Cyrus, Es 45.1s; Hérode et Pilate, Ac 4.27) et,
d’autre part, la prédestination d’individus au salut (Rm 8.29s; Ep 1.4s; Ac 13.48).
Par exemple, le choix d’Israël en tant que nation n’avait pas en vue son salut (toute l’histoire du
peuple le montre clairement). Israël devait être l’instrument de ce salut pour le monde qui devait,
par lui, connaître la lumière et la bénédiction (Gn 12.3; Rm 3.25).
Pharaon devait être utilisé par Dieu pour faire éclater sa gloire aux yeux des Égyptiens et de son
peuple (Ex 10.1s; Rm 9.17s). C’est plus son destin public, politique, qui est ici l’objet de l’action
divine que son destin personnel.
LEÇON : Hammond p. 104 - 112 : PLAN DE DIEU ET LIBERTÉ HUMAINE
104/1
104/3
VTB
1013
1
2
3
Observations
D 34
E.R. 1
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE
COURS : DOCTRINE 12
Page
Ques-
du man.
tions
Rappelez et discutez les deux principales conceptions de l’élection.
Nous acceptons difficilement l’idée d’une élection divine, souveraine et gratuite, dans laquelle
l’homme n’est pour rien : elle nous incline à penser que la volonté de Dieu est un acte arbitraire
et que la liberté humaine est réduite, voire anéantie.
Cependant, ce principe qui règle toute l’action divine est clairement perceptible partout dans la
Bible ; celle-ci perdrait tout son sens si on l’éliminait ou le minimisait.
Pour éviter ce problème qui se pose à notre raison et à notre sensibilité, certains ont joué sur l’ex-
pression « connaître d’avance ». Ils affirment que Dieu a élu ceux qui—il le savait d’avance par sa
parfaite connaissance de l’avenir, par sa « préscience »—montreront de bonnes dispositions à son
égard et se convertiront.
Cette explication est absolument intenable :
-
elle renverserait le sens de l’élection : c’est finalement l’homme qui élirait Dieu, lequel ne ferait
que ratifier ce choix en sauvant l’homme. Or, c’est toujours Dieu qui choisit (Rm 9.11,16,etc.),
-
elle conduirait à une conception du salut reposant sur les oeuvres, ce qui est exclu (Ep 2.8),
-
elle supposerait que l’homme soit capable par lui-même d’aimer Dieu et de le rechercher. Or,
c’est parce que Dieu nous a aimés le premier que nous l’aimons en retour (Ep 2.4s; 1 Jn 4.19),
-
et, surtout, elle est fondée sur un sens du « connaître d’avance » se réduisant à « voir d’avan-
ce », sens qui nous est peut-être naturel, mais qui n’a pas toutes les dimensions que la Bible lui
donne.
« Connaître », c’est plus un acte du coeur et de la volonté qu’un acte de l’intelligence, c’est
établir une relation personnelle, c’est choisir, c’est aimer (Am 3.2 // Mt 7.23; Ga 4.9). Ainsi, «
pré-connaître », ce n’est pas « pré-voir », mais c’est faire, par avance, un choix d’amour.
préscience est pratiquement synonyme d’élection (comparez Rm 8.29; 11.2 et Ep 1.4s).
L’élection ne peut donc pas être la ratification par Dieu du choix (prévu) de l’homme ; elle est, au
contraire, le choix de Dieu qui va rendre possible et susciter le « choix » de l’homme. Cette notion
biblique peut évidemment donner l’impression que Dieu agit arbitrairement et injustement, mais
c’est oublier, d’une part, le caractère de Dieu qui est justice et amour dans sa souveraineté et,
d’autre part, le but de l’élection (lire sur ce dernier point la remarque de VTB 339/1).
LEÇON : Hammond p. 104 - 112 : PLAN DE DIEU ET LIBERTÉ HUMAINE
106/2
VTB
337s
4
Observations
Page 2
D 34
E.R. 2
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