etude du fonctionnement de 3 centres daffaires roumains
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Outils et expériences Étudedu fonctionnementde trois centresd’affaires roumainsCase study on theoperation of threeRomanianBusiness Centres,RichardM. Kennedy,Philippe Scholtes, Cette étude décrit le fonctionnement de centre d’affaires, ROM-UN, dont la mis-Casper Sonesson. trois centres d'affaires (« business cen- sion était de proposer des services di-tres ») qui opèrent dans différentes villes rects aux entrepreneurs. Peu d’entrepri-en Roumanie. Les trois centres font par- ses privées existaient alors, et quasimenttie d’un ensemble de seize centres créés pas d’information ou de services d’ap-entre mi 1994 et fin 1995 afin de pro- puis aux entreprises n’étaient disponi-poser aux PME des services d’informa- bles pour les entrepreneurs ou person-tion et d’orientation, des formations et nes intéressées à le devenir. du conseil. L’Onudi (Organisation des Le centre a dès le démarrage produit desNations Unies pour le Développement livres et matériels utiles pour la décla-Industriel) leur a octroyé de faibles sub- ration d’existence des entreprises et pourventions pour couvrir les coûts de dé- leur conduite ; il a aussi organisé des sé-marrage et leur a fixé un objectif de via- minaires d’information commerciale etbilité à moyen terme. Quatre ans après, des ateliers de formation en gestion : ilces trois centres ont survécu et ont pros- a ainsi proposé une offre intégrée pourpéré bien qu’ils aient reçu peu de sou- la préparation de demande de ...

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Outils et expériences
Case study on the operation of three Romanian Business Centres, Richard M. Kennedy, Philippe Scholtes, Casper Sonesson.
Contribution au séminaire de Rio « Construire une industrie moderne et efficace de services aux petites entreprises » (mars 1999). Ce travail a été financé par l’Onudi.
Étude du fonctionnement de trois centres d’affaires roumains
Cette étude décrit le fonctionnement trois centres d'affaires (« business c tres ») qui opèrent dans différentes vil en Roumanie. Les trois centres font tie d’un ensemble de seize centres cr entre mi 1994 et fin 1995 afin de p poser aux PME des services d’infor tion et d’orientation, des formation du conseil. L’Onudi (Organisation Nations Unies pour le Développem Industriel) leur a octroyé de faibles s ventions pour couvrir les coûts de marrage et leur a fixé un objectif de bilité à moyen terme. Quatre ans ap ces trois centres ont survécu et ont pr péré bien qu’ils aient reçu peu de s tien complémentaire de la part des ag ces gouvernementales et des instituti du secteur privé : ils ont évolué et c binent désormais services payants, re nus d’honoraires et subventions local
L’analyse porte sur la manière dont centres ont réussi à survivre et à croî et s’intéresse à quatre problématiq particulières : 1. comment atteindr durabilité ; 2. les effets de l’implication parrain (« sponsor ») dans les activités centre ; 3. les évolutions des objectifs centres et les activités résultant de l’ gence de durabilité et de l’implicati du parrain ; 4. l’effet potentiel d’évicti de prestataires issus du secteur privé.
En 1991 sur financement Pnud (Program me des Nations unies pour le Dévelop pement) l’Onudi a créé à Bucarest un
centre d’affaires, ROMUN, dont la mis sion était de proposer des services di rects aux entrepreneurs. Peu d’entrepri ses privées existaient alors, et quasiment pas d’information ou de services d’ap puis aux entreprises n’étaient disponi bles pour les entrepreneurs ou person nes intéressées à le devenir. Le centre a dès le démarrage produit des livres et matériels utiles pour la décla ration d’existence des entreprises et pour leur conduite ; il a aussi organisé des sé minaires d’information commerciale et des ateliers de formation en gestion : il a ainsi proposé une offre intégrée pour la préparation de demande de crédit comprenant une assistance pour établir le plan d’affaires, du conseil direct, et du conseil en création d’entreprise pour les entrepreneurs potentiels. Après trois années de fonctionnement, le centre ROMUN avait conseillé en tout 1 600 clients (de tous les secteurs avec une pré dominance d’entreprises industrielles) et a organisé 70 séminaires et ateliers. En 1994, la justification de la subven tion initiale du centre n’était plus aussi évidente car un certain nombre d’entre prises privées existaient désormais sur le marché de Bucarest. L’Onudi et le Pnud ont alors décidé de réorienter les activi tés du projet en s’éloignant de l’entre prise et en s’orientant vers le renforce m ntit ’tr rni tin
Accédez au texte original sur : www.ilo.org/public/english/employment/ent/papers/romania.htm 38
L’ÉVOLUTION DE L’OFFRE DE SERVICES DES CENTRES
de bailleurs ou d’autres partenaires a représenté sa plus forte augmenta d’activité.
Vers une agence de développement local à Buz
Si le centre de Buzau est resté centré les PME, ses services se sont aussi gis vers d’autres domaines : après a en 1996 gagné un appel d’offre du gramme européen Phare, le centre a posé des services de formation e conseil à l’entreprenariat, et a admi tré un fonds de garantie des prêts. a incité le centre à se transforme
UNE BAISSE DES PME
Au départ, en 1994/95, la clientèle étai uniquement constituée de PME ou d’en trepreneurs potentiels.
Des grandes entreprises sont ensuite de venues clientes des centres de Braso (15 % de la clientèle en 1998) et de Galati (10 %en 1996) lorsque ceuxci on étendu leur gamme de services aux en
treprises. Le centre de Buzau, qui s’est plutôt développé vers des services non destinés aux entreprises, n’a pas compté de grande entreprise parmi ses clients. Le centre de Galati est le seul qui ait aug menté sa proportion de petites entreprises parmi sa clientèle (la proportion des moyennes entreprises a diminué). En re vanche, à Brasov, la proportion des peti tes entreprises est passée de 55 % en 1995 à 30 % en 1998, et à Buzau, elle a aussi baissé, de 65 % en 1994 à 46 % en 1998. La clientèle des trois centres était au dé part entièrement constituée d’entrepri ses privées. Le centre de Galati a attiré depuis 1996 des pourcentages signifi catifs d’entreprises publiques, en parti culier pour des évaluations d’actifs né cessaires aux processus de privatisation. Enfin, récemment, les bailleurs, agences et institutions eprésenté une es clients des ent pas direc ient pour que ’autres (parmi ntreprises ou
DES MARCHÉS LOCAUX ET
Les marchés des BDS des trois centres sont tout d’abord locaux (au niveau du « judet », c’estàdire de la localité), bien que des élargissements géographiques soient prévus ou en cours. Pour avoir un ordre d’idée, Brasov compte environ 640 000 résidents et 27 500 entreprises déclarées, Buzau respectivement 510 000 (en 1997) et 12 500 (en 1998), et Galati 640 000 et 17 500 (en 1998).
À défaut d’une analyse en profondeur, un certain nombre d’indicateurs laisse à pen ser que ni la demande ni l’offre de servi ces ne sont très importantes, bien que le nombre d’entreprises soit en croissance dans les trois localités (ou « judets ») :
aucun de ces centres ne sait s’il existe une demande pour ses services qui reste non répondue : bien que le nombre d’en treprises croisse, apparemment peu d’en tre elles sont conscientes de leurs be
« L’actualité des services aux entreprises » n° 3décembre 2002Un produit d’information de la DGCID (MAE)
Étude du fonctionnement de trois centres d’affaires roumains
DE BONS RÉSULTATS EN TERMES DE VIABILITÉ
L’Onudi et le Pnud ont dès le début prévu que chacun des trois centres devienne viable à terme sans aide additionnelle des Nations Unies. Chaque parrain était responsable pour déterminer les moyens d’atteindre cet objectif : soit en faisant payer les PME, soit en développant d’au tres sources de revenus ou encore de subventions. Après quatre années de fonctionnement, les centres ont connu une croissance significative, mesurée par l’augmentation annuelle des emplois et des revenus.
La viabilité d’un centre dépend de plu sieurs indicateurs, mais le plus impor tant est sans doute son équilibre finan
cier. Un examen des bilans de fin d’an née indique ainsi que les trois centre ont réussi à augmenter à la fois leurs ac tifs totaux et leurs fonds propres. L’examen de l’historique financier de dernières années et de la situation fi nancière actuelle suggère que les cent res ont non seulement survécu, mai qu’ils ont aussi réussi à se placer dan une dynamique de croissance continue. L’analyse des revenus montre que le centres sont arrivés à ce résultat par troi stratégies différentes. De 1994 à 1996, le centres de Brasov et de Buzau ont e d’assez bons résultats financiers grâce leurs stratégies similaires d’appui à l demande de prêts. En 1996, les intérêt ont largement augmenté et les pro grammes de crédits subventionnés on été éliminés ou fortement réduits. Le deux centres ont réagi en adoptant de stratégies différentes, et en augmentan tous deux leurs services non destinés des entreprises : à Brasov, le conseil gé néraliste et les programmes de forma tion ont été augmentés, et le centre d Buzau a pour sa part gagné des appel d’offre pour fournir des services, entr autres en gestion de projet. Ainsi les deu centres ont augmenté leurs revenus qui ne venaient pas des entreprises. Le centre de Galati, quant à lui, s’est li avec la chambre de commerce de Galati, qui lui a au départ fourni des subven tions (liquidités et mise à disposition d
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compagné au départ : assistance pour la préparation des documents liés à la créa tion, sélection, recrutement et formation du personnel.
Les bailleurs et parrains ont aussi fourni des subventions, directes, aux centres de Brasov (volontaire Peace Corps mis à disposition) et de Buzau (soutien lo gistiquePeace Corpset financier). Le centre Galati a, lui, été gracieuse ment hébergé par la chambre de com merce.
Reste à noter que ces trois centres sont aujourd’hui fortement dépendants des revenus générés, directement ou indi rectement, par des programmes exter nes de soutien financier, et il est souvent difficile de déterminer si ceci constitue ou non une subvention.
Des services payants dès le départ
Les trois centres ont dès le départ fait payer leurs services. A Brasov et à Buzau, ces revenus d’honoraires ont représenté une part significative du revenu total, mais non à Galati. Les frais ont été déterminés dans les trois centres selon les services rendus (et non sur une base horaire) et ont été diffé renciés selon la clientèle : les prix étaient plus bas pour les services aux plus peti uvraient plus im grandes
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