Les origines du vrai combat social en France
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Histoire de la Législation sociale royalismesocial.com royalismesocial.com 1 Histoire de la Législation sociale « les manifestations qui se sont produites prouvent qu’il y a de grandes misères, et si vous vous êtes cru obligé de mobiliser 25 à 30 000 hommes pour vous protéger, alors qu’on venait seulement vous demander du travail et du pain, laissez moi vous dire que les précautions de la peur pas plus que les promesses de l’impuissance ne satisfont ceux qui ont faim et qui souffrent. C’est une question d’humanité c‘est ma conscience de député royaliste qui, seule, m’appelle à la tribune et m’oblige à vous dire ce que vous devez faire...» Louis Armand Charles de BAUDRY D’ASSON Elu conseiller général de Challans en 1871 Mise en page : P.P BLANCHER royalismesocial.com 2 Histoire de la Législation sociale La REVOLUTION « La France est le pays le mieux administré, le plus sûr, a les plus belles villes, les meilleurs routes, (...) la croissance la plus rapide d'Europe » (un visiteur étranger).

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Publié par
Publié le 02 octobre 2016
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 20 Mo

Extrait



































































royalismesocial.com 1 actionroyaliste.com
Vincit Concordia Fratrum
































































2 royalismesocial.com











Les origines
du vrai combat
social en France






































royalismesocial.com 3 Vincit Concordia Fratrum


Sommaire :

La Révolution – p5
Le combat face à la république antisociale – Les précurseurs royalistes –
Contre l’exploitation des enfants, en révolte contre la misère sociale - p11
Louis René Villermé – p12
Alban de Villeneuve Bargemont – p14
Armand de Melun – p17
Pierre-Antoine Berryer – p21
Antoine Blanc de Saint Bonnet – p22
Léon harmel – p22
Albert de Mun – p23
Louis Armand Charles de Baudry d’Asson – p28
Hyacinthe de Gailhard-Bancel – p31

La Corporation ou la Patrie du Travailleur – p46
Lettre sur les ouvriers – p51
La politique économique des Rois de France – p54
La Monarchie a favorisé l’émancipation des communes – p60
La durée de la journée de travail au Moyen Age – p63






« les manifestations qui se sont produites prouvent
qu’il y a de grandes misères, et si vous vous êtes

cru obligé de mobiliser 25 à 30 000 hommes pour
vous protéger, alors qu’on venait seulement vous

demander du travail et du pain, laissez-moi vous
dire que les précautions de la peur pas plus que les

promesses de l’impuissance ne satisfont ceux qui

ont faim et qui souffrent. C’est une question
d’humanité c‘est ma conscience de député royaliste

qui, seule, m’appelle à la tribune et m’oblige à
vous dire ce que vous devez faire...»


Louis Armand Charles de BAUDRY D’ASSON
Elu conseiller général de Challans en 1871










Mise en page : P.P BLANCHER - 2015

4 royalismesocial.com
Les origines du vrai combat social en France

La Révolution

« La France est le pays le mieux administré, le plus sûr, a les plus belles villes, les meilleurs routes, (...)
la croissance la plus rapide d'Europe » (un visiteur étranger).
Notre pays "jamais plus n'est redevenu la première puissance d'Europe"

L’abolition des privilèges, nuit du 4 août

« Aucun de ces paysans, aucun de ces artisans qui, durant vingt ans de guerre , vont devoir répondre
à la conscription ; qui actionneront les usines de la révolution industrielle, creuseront les mines,
construiront routes, canaux, ponts, chemins de fer ; et qui, pour toute reconnaissance, seront réduits à
la condition de prolétaires, aucun de ceux-là ne se doutent un seul instant que, cette nuit-là,
disparaissent les vestiges du régime qui les avait libérés, responsabilisés, intégrés dans la vie
économique, associés à la vie politique et qu’en même temps s’efface la trace du vieux principe de la loi
des Wisigoths, grâce auxquels ils avaient participé à part entière au développement, ut quod laboravit
nullo modo perdat. »
R. Delatouche

S’il faut parler de démocratie, jamais régime à en Angleterre sous l’œil horrifié de notre roi Louis
cette époque n’y fut plus proche… dans la nuit du XV, le mercantilisme sur une société d’esclaves…
4 août 1789, les privilèges des provinces, des villes, Ces idées seront importées par nos philosophes
des métiers sont spoliés…Ceux-ci permettaient à dits des «Lumières» conquis par le capitalisme
de petites structures de vivre mais la Révolution en naissant. Pour le triomphe de ces arrivistes, il fallut
a voulu autrement… détruire, au nom de la Liberté abstraite, toutes les
La Révolution n’a nullement été pour le peuple libertés réelles qui faisaient de la « douce France »,
mais préparée, financée, conduite contre celui-ci ce pays tant envié des visiteurs étrangers. Les
par les Puissances d’argent pour imposer comme provinces furent détruites au profit d’un énorme
gaufrier départemental, handicapant
pour l’avenir notre territoire face par
exemple aux puissants « länders
allemands »… les communes
refusèrent à 95% de fournir un état des
biens communaux, biens qui
appartenaient à tous…les merveilles,
objets, monuments, meubles,
musiques et œuvres d’art qui nous
viennent de ce lointain passé sont
Dans la nuit du 4 août 1789, les privilèges d’une telle beauté et respirent un tel
des provinces, des villes, des métiers sont équilibre qu’il est inimaginable de
spoliés Ceux-ci permettaient à de petites penser qu’ils aient pu être fait par un
structures de vivre mais la Révolution en peuple malheureux…
a voulu autrement


royalismesocial.com 5 Vincit Concordia Fratrum
La loi Le Chapelier, promulguée
en France le 14 juin 1791, est une
loi proscrivant les organisations
ouvrières, notamment les
corporations des métiers, mais
également les rassemblements
paysans et ouvriers ainsi que le
compagnonnage.
La Révolution a non seulement enlevé au Ecoutons Pierre Gaxotte au sujet du système
travailleur la propriété de son état mais en républicain :
dilapidant les biens corporatifs qui servaient de « Il connaît nos revenus et fait l’inventaire de
secours, elle l’a exproprié…Les associations nos héritages. Il sait si nous possédons un piano,
ouvrières furent détruites par les lois d’Allarde, les une automobile, un chien ou une bicyclette. Il
ouvriers tentèrent alors de se regrouper comme les instruit nos enfants et fixe le prix de notre pain. Il
imprimeurs et les charpentiers. L’assemblée fabrique nos allumettes et nous vend notre tabac.
Constituante craignant que ceux-ci veuillent Il est industriel, armateur, commerçant et
rétablir les anciennes corporations vota en toute médecin. Il a des tableaux, des forêts, des chemins
hâte l’interdiction des groupements professionnels de fer, des hôpitaux et le monopole des
par la loi Le Chapelier. téléphones. Il accapare la charité. Si nous
Les entrepreneurs, quant à eux, purent appartenons au sexe masculin, il nous fait
librement se regrouper, écoutons Proudhon : comparaître devant lui, nous pèse, nous mesure
« Ce qui a créé la distinction toute nouvelle de et examine le fonctionnement de notre cœur, de
classe bourgeoise et de classe ouvrière, c’est le
nos poumons et de notre rate. Nous ne pouvons
nouveau droit inauguré en 1789 ». faire un pas ou un geste sans qu’il en soit averti et
L’assemblée Législative décréta la peine de sans qu’il trouve prétexte d’intervenir »
mort pour les ouvriers désirant s’unir. Le prolétariat
était né, au nom de la Liberté, des riches avec son
En France, c’est la liberté qui est ancienne, c’est
cortège de souffrance et de misère. Les temps
le despotisme qui est nouveau, disait Madame de
nouveaux de la République, inaugurant le nouvel
Staël.
esclavage économique était né. La durée du travail
La monnaie, que l’on nommait assignat, perdit
passa allègrement à 15, 16 voire 17 heures par 30 puis 50% de sa valeur en 6 mois. En 1793 et 1794,
jour…

6 royalismesocial.com
on réquisitionna les ouvriers, qui ne voulaient plus se révoltent et c’est dans le sang que la République
travailler pour presque rien et le Tribunal réprime « Il faut que les ouvriers sachent bien qu’il
Révolutionnaire se chargea des récalcitrants. Les n’y a pas d’

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