Vies Oubliées : Renaissance
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Description

En classe de Terminale, Jérémy, Zacharie, Romain, Gabrielle et Élisa, sont des lycéens comme les autres. Mais plus pour longtemps... car leur ancienne vie est en train de reprendre le dessus.

Informations

Publié par
Publié le 03 novembre 2016
Nombre de lectures 27
Licence : En savoir +
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Langue Français

Extrait

1
Vies Oubliées
Épisode 1 : Renaissance
Ecrit et imaginé, par Spefire
– CHAPITRE UN – Historique
'' Il y a des millénaires, des hommes s'étaient unis pour combattre le grand Mage Noir, Cloride. Ce dernier a été vaincu par un groupe d'aventuriers. Le plus brave et le plus vif du groupe était Rylan. Il savait manier les épées, son passage en territoire ennemi signifiait la mort. C'était un homme au contact glacial. Sombre et renfermé, on ne savait que très peu de lui.
Le plus habile fut sûrement Elerik. Ces cheveux dorés se balançaient lorsqu’il utilisait son contrôle sur le vent. Elerik se servait de ce pouvoir pour envoyer des flèches mortelles sur ses ennemis. Sa vitesse de tir, accélérée par son don, était telle que ces derniers n'eurent guère le temps de les voir.
Natanael, lui, avait un regard qui pouvait devenir aussi ardent que l'étaient ses mains. En effet, Natanael s'était lié au feu. En se frottant les mains, il pouvait faire disparaître une forêt entière. Son don était si destructeur qu'il en avait lui-même peur. Il utilisait une faux pour combattre, ce qui n'était pas très commun.
Le groupe d'aventuriers ne comportait pas que des garçons. Anysia est une humaine aux allures de déesse. Ses cheveux longs, fins et châtains, sa peau blanche, et ses yeux verts émeraude n'y étaient pas pour rien. Elle aimait la nature et possédait un pouvoir curatif. Contrairement à son pouvoir, dans son sang, coulaient des poisons dévastateurs. Elle profitait donc pour en enduire ses armes de prédilection, des dagues. Peu de créatures dont les dragons, pouvaient résister à ses lames empoisonnées. Elle possédait aussi un fort caractère que ni Natanael, ni Elerik n’osèrent la contredire depuis que Rylan lui avait fait une remarque sur ses cheveux.
Ainsi, ces quatre aventuriers vainquirent le Mage Noir, en l'enfermant dans un endroit oublié, au prix de leur vie. ''
2
– CHAPITRE DEUX – Cloride
'' Dans son enfance, Cloride était un garçon comme les autres, mais une découverte changea sa vie. Il avait trouvé un œuf lors d'une pluie d'étoiles. Et lorsque l’œuf eut éclot, Cloride fut le plus chanceux des enfants : l'animal qui naquit était un dragon. Un beau dragon aux écailles noires et aux yeux bleus. Cloride voulait garder ce secret et ne voulait même pas en parler avec la fille qu'il aimait tant, Mélinda.
Melinda était une jeune femme qui possédait un don rare, celui de voyance et de communication avec les morts. A l'aide de Cloride, elle arrivait même à contrôler des corps sans vie, mais tout cela lui semblait immoral. Cependant Cloride enviait Mélinda et cette partie de son pouvoir, il essaya de la convaincre de le développer encore, sans succès. Melinda et son frère, Ladislas, allaient souvent dans les bois pour s’entraîner. Ce dernier avait lui aussi un don, celui de fusionner avec la nature. Il réussit à métamorphoser sa peau en écorce, et ses doigts en feuilles. Melinda elle, s’entraînait à lire l'avenir dans les étoiles. Quant à Cloride…il se consacrait à son dragon qu'il nomma Kréos.
Ce qui se passa ensuite fut étrange, Cloride reçu en lui la magie de son dragon, mais celle-ci était noire... En grandissant, le cœur de Cloride se remplissait de haine et de jalousie envers Ladislas. Ce dernier restait accroché à Mélinda empêchant Cloride de l'approcher.
Un soir, Ladislas rentra de la forêt sans Melinda, car elle voulut regarder les étoiles seule. Lorsque Cloride lui demanda où elle était, Ladislas lui répondit qu'elle voulait être tranquille. Cloride ne l'écouta pas et se dirigea vers la forêt. Le frère tenta de l'en empêcher mais Cloride ne mit pas longtemps à réagir, il fit un geste et Ladislas fut projeté dans les airs pour retomber, dans un bruit sourd. Le lendemain, en apprenant la nouvelle, Melinda ne put le supporter, et se donna la mort...''
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'' Cloride, mêlé de tristesse et de haine, voulut lui aussi se pendre mais, Kréos lui rappela l'immensité de ses pouvoirs. Il décida donc de faire souffrir le monde autant qu'il a souffert. Le Mage Noir était né. ''
– CHAPITRE TROIS – Jérémy
Jérémy referma le livre. Sur la couverture, le titreMagie oubliéeétait y gravé.Pas d’auteur, étrange...Le retour à la réalité était assez dur pour lui, sa montre lui indiqua qu'il était l'heure de partir en cours. Parmi les étagères de la bibliothèque, Jérémy ne trouva pas la suite du roman.Mince, il n’y en a pas ?... Bref, ce n’est pas tout, mais il faut que je file au lycée.
Sa classe n’était pas encore rentrée. - Travaux pratiques en chimie, quel ennui... pensa-t-il. - Salut Jérèm ! Zacharie était le meilleur ami de Jérémy, et partageait la même chambre à l'internat. En chimie, Zacharie faisait le plus souvent les manipulations, et Jérémy le regardait faire. - Salut Zach, tu aurais une copie ? C’était parti pour deux heures. En regardant autour de lui, Jérémy remarqua qu’il n’était pas le seul à trouver le temps long. Gabrielle, une fille pleine de créativité, était en train de comparer les dessins faits sur sa copie avec celle de son amie, Sylvia. La chimie n’était vraiment pas son point fort. Et même observer Zacharie qui s'amusait avec tous ces liquides devenait pour lui, lassant.
- Jérèm ! Un flacon à coté de lui venait de se renverser. - Désolé, dit-il en essayant d'éponger. Rooohh je hais ce cours. Jérémy regarda dehors, il pleuvait.Qu'est ce que j'aimerais que la vie soit plus excitante... La seule aventure ici, c'est le BAC...En classe d'Histoire, il rêva.
Je rêve d'un monde où tout serait possible, et si ce monde pouvait devenir un monde de magie ?
4
– CHAPITRE QUATRE – Zacharie
Après la pluie, l'air frais était agréable. Arrivé au stade d'athlétisme, Zacharie s'échauffait à coté de Jérémy. Durant toute la journée, il le voyait qui regardait dehors. - Ça va nous faire du bien de courir, après tant de cours à rester assis, dit alors Zacharie. - Zach, Jérèm, venez par ici. Je vous présente Romain, il voudrait se joindre à nous, annonça leur entraîneur. Comme vous c'est un junior. Allez donc sur la piste tous les trois, voir un peu ce que vous donnez. Ils acquiescèrent. Romain intriguait pas mal Zacharie. Ses yeux bleus clairs lui glacèrent le sang, et puis, il était sacrément musclé... Au lycée, toutes les filles rêvainent de sortir avec lui. Il était le meilleur de la classe dans tous les domaines. - A vos marques... prêt... partez !
Leurs pieds décollèrent en même temps, et le vent sifflait à leurs oreilles. Zacharie était juste à coté de Jérémy, Romain derrière. Il ne leur restait plus qu'une centaine de mètres lorsque Zacharie entendit ce dernier se rapprocher, vite.Merde, il me dépasse !Zacharie ne lâcha pas prise. Jérémy était maintenant derrière, et tout se jouait entre eux deux. Zacharie tenta alors d'accélérer un peu plus, mais n'ayant plus de souffle il dût s'arrêter. Argh non !Romain passa la ligne d'arrivée. Zacharie n’en croyait pas ses yeux...
Devant lui retentissaient les applaudissements de leur entraîneur. - Waouh ! Ça c'était de la course ! Hé ben, Romain, tu vas en envoyer aux compéts ! Jérémy aida son ami à se relever, le visage en sueur.J'enrage, je ne vais pas me laisser faire !L'idée de lui faire mordre la poussière à ce Romain trop parfait, traversa l'esprit de Zacharie. - Je dois tenir et aller plus vite, encore plus vite... murmura-t-il.
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– CHAPITRE CINQ – Élisa
Elle était là. Dans ses yeux sombres, on pouvait voir sa tristesse, ou sa folie. Une mèche brune ondulait sur son visage. Sa peau blanche était aussi pure que le diamant. Autour d'elle, on pouvait aussi percevoir un souffle glacé, entrer dans nos poumons. Quand Élisa se promenait, c'est toujours avec son appareil photo. Des photos, des cadavres de lapins aux restes d'oiseaux, son appareil en était plein. Son lieu favori, le cimetière... Et chaque soir, une rose couleur nuit en main, elle discutait agenouillée, avec la tombe de ses parents. Des ailes noires semblaient se dessiner sur son dos. Orpheline à 8 ans, elle gardait encore dans sa mémoire le sourire de ses parents. Elle, elle a survécu. Ses parents étaient passés la chercher après son cours de danse, il pleuvait. Élisa dormait à l'arrière de la voiture, bercée par le ronronnement du moteur. À un carrefour, un camion dérapa, et s'interposa sur leur trajectoire. Elle, elle a survécu. Depuis ce jour, elle ne dansait plus. L'enfant devenue adolescente, quitta l'orphelinat pour le lycée en internat. Secrètement, elle attendait patiemment que ses parents viennent la chercher. Et devant leur tombe, elle se souvint...
– CHAPITRE SIX – Morte-Vivante
Se rappeler son passé, la fit pleurer. Dans son cœur meurtri ne vit plus aucune lumière. Elle se sentait seule, très seule. Des vapeurs grisâtres appelées ensemble brouillard, et des pierres taillées au contact glacé, appelées tombes, rendaient ce lieu sinistre. Pendant que le ciel noir se cachait derrière une couverture de nuages, l'odeur de l'herbe verte emplissait les narines de la fraîcheur du soir. Autour, une forêt dansait au rythme des croissements incessants des corbeaux, et des allées sombres séparaient en plusieurs rangs l'armée des pierres taillées.
6
Au centre, un banc, accompagné d'un arbre. Des cordes végétales entouraient ce dernier, vide de vie, ainsi qu'une corde attachée qui n'attendait que de prendre une vie. Élisa se tint debout, sur le banc. Le vent faisait onduler la corde devant son visage, séché de ses larmes. D'une délicatesse extrême, elle prit la corde entre ses mains. Élisa se prépara, le vent s'en alla. Elle portait maintenant, autour de son cou, le collier de la mort. Ses jambes ne tremblaient pas, elle le savait. Le visage vers le haut, elle regardait le ciel une dernière fois. Les nuages s’étaient envolés, on aurait dit une toison argentée. Ses pieds, nus, glissèrent volontairement du banc... Son corps se balança vers l'avant, dans le vide. La corde l'empêchait de respirer, elle était consciente. Une douleur intense parcourut son corps. Elle avait mal, très mal. Elle ne pensait pas que ce serait aussi douloureux. Son regard s'arrêta sur la tombe de ses parents. En repensant à sa vie, elle réalisa que durant toutes ces années, elle était restée enfermée dans son chagrin, et n'était pas allée voir les autres garçons et filles de l'orphelinat. Pourtant certains d'entre eux, souriaient et riaient. Élisa réalisa qu'elle voulait elle aussi rire comme eux. Oui, elle voulait rire ! Elle tenta de trouver le sol, mais ses pieds s'agitaient, dans le vide. En quelques secondes qui lui semblait des heures, elle perdit ses sens, ne ressentit plus ses jambes, ses bras, son corps... elle mourrait.
– CHAPITRE SEPT – Paradis
Soudain, elle ne sentit plus le poids de la corde, elle se dit alors qu'elle était morte. Pourtant un picotement la saisissait au bout de ses doigts. Comment puis je ressentir quelque chose en étant morte ? Une douce chaleur l'enveloppait, rassurante, agréable. Son corps fébrile retrouva peu à peu le sens du toucher. C'est ainsi que l'on devient ange ?s'interrogea, sentit son cœur Elle battre, ses poumons se remplir. Mais est-ce vraiment de l'air ?Cette chaleur omniprésente la réconfortait, elle n'avait pas peur. Elle commença à entendre des bruits. Une voix, une voix qui l'appelait...
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Cette voix lui sembla familière...C'est étrange. Élisa ouvrit les yeux. Au dessus d'elle, se tenait la tête de Romain. Surprise, elle les referma. Romain ?!Comme elle, il était orphelin, et avait rejoint le lycée.Il est mort lui aussi ?!!Élisa rouvrit les yeux pour vérifier. Il était encore là, et par dessus son épaule, elle aperçut l'arbre du cimetière.Se peut-il que...?voix devint plus Sa audible. - Élisa ? Réponds-moi !! Comme réponse, Élisa chercha sa main avec la sienne, parcourant un sol humide. Elle sentit d'abord une branche, et du bout des doigts, elle reconnut la corde.JE SUIS VIVANTE !
– CHAPITRE HUIT – Levée du Sort
Dans la nuit, une statue de pierre, lointaine, s'illumina... La forêt était éclairée par sa puissance, et les arbres autour se balançaient, sentant l'inconsommable énergie que la statue dégageait. Cette dernière trembla, de plus en plus fort, et se brisa. Un bruit sourd, une détonation... Un cratère prit la place de la statue, avec au centre, un homme accroupi.  Les arbres, perdirent leur feuilles, les fleurs fanèrent, des oiseaux tombèrent de leur nid inertes... Cet homme était la Mort incarnée.
– CHAPITRE NEUF – Danse
Bientôt 21 heures, la salle de spectacle était bondée. Des parents, des journalistes, des jeunes, des anciens... La lumière des projecteurs était éblouissante, la température sur scène était élévée, le bruit des gens parlant était assourdissant, et Gabrielle avait le trac... - Allez les filles, préparez vous ! Et Gaby, sourit, déstresse voyons !
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Gabrielle et les autres s’étaient toutes habillées pour ce spectacle de danse, qui commence dans à peine dix minutes... D'habitude, Gabrielle était moins stressée mais là, elle ne savait pas pourquoi elle avait la boule au ventre. Des paillettes la recouvraient un peu partout jusqu'à son visage. - Il doit bien y avoir deux cent personnes, au moins... pensa-t-elle à voix haute. Et je ne suis vraiment pas en forme... Attendez les filles ! Je reviens !
Direction les toilettes. Gabrielle avait terriblement mal au ventre, mais ne voulait surtout pas vomir. Surtout pas dix minutes avant ! - Allez Gaby, respire un bon coup. Après la représentation, ça ira mieux. Merde, non s'il te plaît non !... Gabrielle ne put se retenir...Du sang ?! Pourquoi est ce que je vomis du sang ?? Vite il faut que je prévienne quelqu'un... AIE ! Soudain, Gabrielle ressentit comme un pincement au cœur. Un flux de chaleur était en train de parcourir son corps, cette chaleur fut très agréable, douce...Mes nausées, elles sont parties ?! - Gaby dépêche ! Ça va commencer ! - Ok, ok ! J'arrive les filles !
C'est vraiment étrange... J'irais voir quand même le médecin demain, ce sera plus sûr.Ce fut avec pleins de questions sans réponse, et une folle énergie que Gabrielle entamma la représentation...
– CHAPITRE DIX – Bowling
Ce soir, le bowling était plein à craquer. - N'oublie pas Zacharie, si je l'ai lancée dans la gouttière c'était pour vérifier que rien ne s'était bloqué dedans, compris ? Sylvia et Zacharie étaient venus se défouler. Et le fait qu’elle n'en n'avait jamais fait, une bonne occasion pour lui de rigoler. De plus, Zacharie la trouva très sexy dans son petit short... - Hey ! Zach, qu'est ce que tu attends ? Montre-moi tes prouesses !
9
Zacharie se rapprocha de la zone de tir. Il faisait chaud, très chaud selon lui. Les sons autour de Zacharie s’atténuèrent, sa vision se précisa, et son bras se balança vers l'arrière... Il ne voyait ni à gauche, ni à droite, juste devant. Son bras bascula, il tira. La boule atterrit sur le sol, pour continuer finir son chemin en ligne droite. La première quille fut immédiatement éjectée. Les autres subirent ensuite le même sort. - Waouh ! Trop fort ! Tu m'apprends ?! - Bien sûr ! Attend, juste quelques secondes... Zacharie voyait trouble. Les sons autour de lui s'atténuèrent tant qu'un bourdonnement retintait dans ses oreilles. - Punaise qu’est ce qu’il fait chaud ! Je ne me sens pas très bien... J'ai besoin de respirer, vite de l'air...Il crut sentir la main de Sylvia sur son épaule. Ses jambes ne tinrent plus, il tomba. Après une vive douleur, le noir total...
– CHAPITRE ONZE – Réveil
Zacharie se sentait complètement vidé...y est, je me rappelle... le Ça bowling... que s'est-il passé ?! Les picotements de ses yeux lui rappelèrent qu'ils existaient encore. Il les ouvrit donc, sur un lit d’hôpital. - Ah. Enfin tu te réveilles ! Tu m'as fait une de ces peurs ! Tu respirais étrangement puis t'es tombé dans les pommes. - Je suis resté inconscient longtemps Sylvia ? - Il est seulement dix heures du mat, donc une nuit quoi. Au fait, tes parents m'ont appelé, je leur ai passé le médecin. Ils m'ont dit qu'ils me faisaient confiance donc... - C'est sympa, merci Sylvia.
Le médecin arriva. - Bon Zacharie, nous avons rien decelé. Ton état est stable cependant. C'était sûrement la fatigue ou le stress, donc tu pourras sortir dès ce soir. Mais si cela se représente, cela pourrait devenir très grave... Je vous laisse partir mais n'oubliez pas, appelez nous au moindre signe.
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Sylvia me regardait et semblait soulagée. - Bon c'est pas tout mais faut que j’aille en cours. Jérém vient prendre le relais. A plus tard Zach ! Ce dernier ne mit pas trop de temps à arriver, en sueur. - Salut Zach ! Sylvia m'a tout raconté. Hé ben, sacrée frayeur... - Salut, oui en effet...mais on dirait que tu es plus exténué que moi. Jérém, ça va ? - Ben, en fait, c'est assez étrange...
– CHAPITRE DOUZE – Cours, cours
'' Hier soir, j'ai rêvé que j'étais dans une forêt. Tout était calme, pas un seul bruit. Il faisait sombre et froid, et des ronces jonchaient le sol. J'entendis soudain un rugissement. Surpris, j'ai reculé et me suis pris les pieds dans les ronces. A peine relevé, je vis comme une lumière rougeâtre au loin. Je compris peu de temps après l'origine de cette lumière... C'était la forêt qui brûlait ! Un autre rugissement retentit, une chose se rapprochait de moi... Pas d’hésitation, j'ai commencé à fuir ! J'ai senti ensuite le sol trembler. A ma gauche, et à ma droite, le feu caressait les arbres au rythme d'une rivière. Je sentis carrément la chaleur toucher ma peau. La vague de flammes et les grondements incessants de la chose ne se tenaient plus qu'à une dizaine de mètres de moi. Plus j’avançais, plus je me rendis compte que je filais droit vers une falaise ! Le tsunami de flammes me traversa, et hurlant de douleur, je sautai... ''
- Et ce matin, je me réveille avec des brûlures aux bras ! Sylvia m'a appelé ensuite pour me dire que tu étais à l’hôpital... Tu ne trouves pas ça étrange ?! - Euh... Jérémy, t'as bu quelque chose hier soir ?...
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Gabrielle arriva en défonçant la porte de la chambre d’hôpital... - Jérém ! Viens ! - Où est ce que vous allez ? demanda Zacharie.
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