Sketches 1
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Description

PHILIPPE CEBEILLAC SKETCHES LES MOUCHES Décor: une table, trois chaises, une cruche sur la table avec un verre opaque, assis à la table un vieillard. Personnages: une femme, un vieillard, le mari de la femme. L’épouse entre une bombe insecticide dans une main, dans l’autre une bombe désodorisante. Elle presse sur la première bombe en poussant des petits cris de joies. Le vieillard reste impassible. L’EPOUSE: Et v'là! Et v'là!... (Horrifiée) ah ces bestioles! Ces bestioles assez! Assez!... Oh! (elle presse sur la bombe insecticide) Je ne (presse) peux plus les voir ! Les entendre ! Les sentir (elle presse longuement)… et v'là! Là! Là ! Et là !… ». Elle s'arrête et suit des yeux la chute des mouches, puis respire longuement puis presse longuement sur la bombe désodorisante. L’EPOUSE: Quand même! J’y suis arrivé!... Silence. Le vieillard essaie d'enlever avec son doigt une mouche qui est tombée dans son verre. Il finit par verser le contenu de son verre dans la cruche puis remplit le verre à nouveau et boit. Entre un homme jeune, bien habillé, un chapeau sur la tête et un gant à la main le mari de la femme: LE MARI: Chéri! Tu n'as pas vu mon autre gant ?… je ne sais… (Il hume l'air) pouah! Quelle odeur! Quelle odeur! » Il se tourne vers sa femme. LE MARI: Mais qu'est ce que c'est que tu es en train de faire encore! L’EPOUSE: Mais tu le vois bien! Je les tue! LE MARI: Tu tues qui? L’EPOUSE: Elles! LE MARI: Elles qui ça! Elles!?

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Publié le 12 juillet 2014
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Langue Français

Extrait

PHILIPPE CEBEILLAC
SKETCHES
LES MOUCHES
 Décor:une table, trois chaises, une cruche sur la table avec un verre opaque, assis à la table un vieillard. Personnages: une femme, un vieillard, le mari de lafemme. L’épouse entreune bombe insecticide dans unemain, dans l’autre une bombe désodorisante. Elle presse sur la première bombe en poussant des petits cris de joies. Le vieillard reste impassible. L’EPOUSE: Et v'là! Et v'là!...(Horrifiée)ah ces bestioles! Ces bestioles assez! Assez!... Oh!(elle presse sur la bombe insecticide)Je ne(presse)peux plus les voir ! Les entendre ! Les sentir(elle presse longuement)…et v'là! Là! Là ! Et là !». Elle s'arrête et suit des yeux la chute des mouches, puis respire longuement puis presse longuement sur la bombe désodorisante. L’EPOUSE: Quand même! J’y suis arrivé!...Silence. Le vieillard essaie d'enlever avec son doigt une mouche qui est tombée dans son verre. Il finit par verser le contenu de son verre dans la cruche puis remplit le verre à nouveau et boit. Entre un homme jeune, bien habillé, un chapeau sur la tête et un gant à la main le mari de la femme:LE MARI: Chéri! Tu n'as pas vu mon autre gant?… je ne sais…(Il hume l'air)pouah! Quelle odeur! Quelle odeur! »Il se tourne vers sa femme. LE MARI: Mais qu'est ce que c'est que tu esen train de faire encore! L’EPOUSE: Mais tu le vois bien! Je les tue! LE MARI: Tu tues qui?
L’EPOUSE: Elles! LE MARI: Elles qui ça! Elles!? L’EPOUSE: Bé les mouches! LE MARI: Les mouches… mais qu'estce qu’elles t'ont fait les mouches! Qu’est ce qu’elles t'on fait! Tu peux me le dire! Hé tu peux me le dire!?L’EPOUSE: Oui je peux te le dire innocent! LE MARI: Ma chérie! L’EPOUSE: Mon amour! LE MARI: Tu me fais une scène! L’EPOUSE: Oui une scène car cela suffit! LE MARI: Pour des mouches! L’EPOUSE: Oui! Oui! Pour des mouches! LE MARI: Bon! L’EPOUSE: Et bien ces mouches voistu effectivement elles sont nombreuses et bien ces mouches me gênent…LE MARI: Elles te gênent et en quoi! L’EPOUSE: Elles vivent! LE MARI: Et c'est ça qui te gène? L’EPOUSE: Entre autres!(Elle prend sa respiration) Lesmouches ça bouge! Ça va n'importe où! Ça se pose partout! Tu entends partout! Ça se pose partout et ça va partout tu imagines ça! Et ça ne te suffit pas comme réponse!? LE MARI: Oui! Oui! Mais enfin tu ne va pas tuer toutes les mouches sous prétexte qu'elles sont partout et tout…L’EPOUSE: Et pourquoi? LE MARI: Parce que ça empeste! L’EPOUSE: Mais non puisque que je mets du désodorisant(elle projette un peu de la seconde bombe) LE MARI: Et bien ton désodorisant il empeste autant que ton insecticide! Et je ne sais pas si je suis une mouche mais je sens que je vais pas vivre longtemps dans une pièce comme celle là ! L’EPOUSE: Pourquoi?! LE MARI: Parce qu'elle sent mauvais(Il s’adresse auvieillard)mais dis lui toi! Dis lui toi! Oh! LE VIEILLARD: Fiston? L’EPOUSE(au vieillard):Mais ce n'est pas ton fils?! LE VIEILLARD: Et si moi j'ai envie que ce soit mon fils, si moi j'ai envie de dire qu'il est mon fils hé?J’ai pas le droit! J’ai pasle droit! LE MARI: Mon dieu que ça sent mauvais.
L’EPOUSE: Attend! Attend! Pschitt! Pschitt! LE VIEILLARDs’adressant au mari: Ho! Tu m'entends! Tu m’entends! Je peux dire que tu es mon fils! Ho! Je peux le dire? Hé!? LE MARI: Le dire ?LE VIEILLARD: Tu es mon fils! LE MARI: Ouais …ouais le dire…tu es mon fils! L’EPOUSE: Tu vois! LE MARI: Quoi: tu vois! L’EPOUSE: Il l'a dit! LE MARI: Il a dit: tu es mon fils …L’EPOUSE: Il a dit tuez mon fils! LE MARI: Papa! Papa! Que t'aisje fait en cette funèbre heure pour que tu oses proférer à mon endroit de tels propos qui nefont que faire sombrer mon esprit ému. Père! Père! Que t’aisje fait pour qu'ainsi tu me renies! Père LE VIEILLARD: Qu'est ce qu'il dit?! LE MARI: Père! LE VIEILLARD: Tu es mon fils! LE MARI: Père! LE VIEILLARD: Tu es mon fils! LE MARI(ému):Père…LE VIEILLARD: Fils…LE MARI: Ah je respire! Pouah! Quelle odeur! Mais cesse un peu! Enfin! L’EPOUSE: Y'en a qu’une!LE MARI: Quoi y'en a une!? L’EPOUSE: Y'en a une qui vit encore…LE MARI: Et bien laisse la vivre… Fin.
T’AS VU?!
Un homme et une femme ou deux hommes ou deux femmes sur une scène. L’un des personnages est assis l’autre debout prés d’une porte.Bon ! Je vous laisse
—Non, non …reste…j’ai besoin de toi aussi.—Mais je n’ai rien à faire ici…Justement ! Je ne peux pas ! —Justement…—J’ai revu les enfants hier, ils vont très bien, oui très bien ils ont grandi, ils sont comme ça! T’as vu tout est pareil?!... Assez ! Assez ! —Oui c’est moi…tu voies je n’ai pas changé, j’aurais voulu pourtant, pour toi, pour moi, pour eux, pour tant… aussi…—Tu n’as rien oubliéNon? Je ne crois pas… il fallait? Peutêtre…Tu as pensé à moi ? —Oui j’ai pensé à moi… Et toi? —Oui j’aisouvent pensé à toi. Il ne fallait pas. Ça ne faitrien… c’est venu tout seul…—Comme ça sans effort, sans…—Tu t’es fait mal souvent? Souvent. Il ne fallait pas. Je. —Non, non reste… je t’en prie, j’ai…—Oui je sais… mais je n’ai rien à faire ici qu’à vous regarder tous les deux…Que croies tu que nous fassions ? Que nous faisions ? —A trois c’est mieux, deux qui jouent, l’autre c’est l’air c’est comme ça, c’est toujours comme ça….Pourquoi, —Il faut être deux pour être un…Tu croies ? De bois, croix de fer si je mens je vais En enfer ! En faireai fait en effet? J’en: je t’ai aimé, tu m’as quitté, je t’ai quitté…—Je t’aime! —Tu m’aimes?
—Il m’aime! Nous nous aimons ! Vous vous aimez ! —Ils s’aiment! Non, non ! Pas le coup de la récolte ! Trois gosses en herbe. —C’est beau les gosses! —C’est ce qu’il faut! Il faut? Ce n’est pas un devoir! Oh non ! Loin de là ! Très loin ! Oh non !... une nécessité ! A ce point ? —Oui… un gosse… c’est nous…c’est.—L’autre.Oui! L’autre.—C’est dur! —C’est nous! —Mais tu sais dans la vie c’est plus simple: on ne réfléchit pas à tout çadit…on se et puis… et alors… et voilà… mais pourtant…Pourtant ? —Je porte en moi le doute comme le fruit l’amande… pour tout te dire je suis sûr de lui…Te voilà donc bien audacieux ! —Oui, oui… qu’ils m’éclairent! Entrez ! Bonjour !... je viens ! Je sais ! Moi non ! —Qu’importe tu sauras bientôt! —Il est tard je vais me coucher…Non reste ! Pourquoi ? —J’ai besoin de toi…—Mais je n’ai rien dit…Excusemoi, je croyais t’avoir entendu…—M’entendre moi !Tu es fou ! Fou ! Tu entends !
—Cette fois oui… prête moi là quelques instants avant…—Qu’il ne soit trop tard! —C’est cela même…—Mais oui je t’aime! Veuxtu des preuves ? Ainsi tu es identique aux autres : investir de baisers en baisers, de caresses en caresses, de gestes en gestes! Tu attends le retour à toi… tu te dis généreux tu n’es qu’un usurier… ton usufruit a pour nomreconnaissance…—J’aimeraià nouveau ! —Il est trop tard nous ne sommes en vie qu’une fois par vie! Notre dame ! Qui êtes aux cieux ! Que votre nom ! Écoute ! Écoute—Tu ne m’as…—Je ne t’ai?... Donnemoi la main…—Tu n’as pas la paume assez large! Et toi les doigts assez longs ! Tu me fais rire ! Je le savais ! Adieu ! —Je n’y crois pas! Alors meurt ! Jen’y crois pas! Alors vit ! —Je n’y crois pas! —J’ai souvent pensé à toi… c’était bien làbas? Tu étais mieux qu’ici? C’était pareil ? Moins bien?... je m’en doutais, j’en étais sûr… tu vois rien n’a changé, j’ai tout laissé intact, t’as vu même le napperon est tâché au même endroit que lorsque tu es parti, t’as vu même la fenêtre est entrebâillée comme lorsque tu es parti(e)… t’as vu même les vêtements que je porte sont identiques à ceux que… t’as vu, tout est pareil… c’était bien…j’en étais sûr, je suis content pour toi… oui, oui vraiment… je n’en espérais pas tant… tu es belle, tu es beau tu sais… tu n’as pas changé(e) tu sais… tu es…es… pareil…oui… c’est cela qu’il faut dire… tu es pareil… c’était bien… là… je te parle plus qu’avant… j’ai fait des efforts… j’y ai pensé tu vois…dis…tu vois…dis? (Sur le ton de l’énervement). Tu vois !… et alors?…Dis !…tu vois?
Tu vois !… et alors?... Dis !… tu vois? Tu vois ?! Tu vois!... arrêtes! Arrête! Tout cela ne sert à rien… à rien! Tu le sais d’ailleurs!... tu le sais…—D’ailleurs… tu me fais rire… rire…ailleurs… pourquoi revenir toujours sur ce sujet…—Ça me fait peur…Tiens ! Oui, peur ! —Pour….Pourquoi ? —Parce que ça veut dire qu’il vit! Donc ! Silence. —L’autre il est moins bien que toi…—C’est peutêtre vrai ?... —Au début non…—C’est toujours comme ça et puis…—Avec le temps et bien…—Il est devenu…—Pareil…—Pire…—Pareil…que toi…Que moi ?! —Je…Silence.Un des personnages s’approche de la porte.Non, non reste! J’ai! En es tu sûr ? —Je ne sais pas, c’est pour ça! —Mais je n’ai rien à voir dans votre histoire! —C’est trop tard, tu es là, crois bien que cela me gêne de te mêler à nos histoires mais que veuxtu cela se passe ainsi et puis tu n’avais qu’à partir plus tôt! Plus tôt, plus tôt! Tu me fais rire, c’est toi qui a insisté pour que je reste! —C’est moi?! —Oui, c’est toi! —Alors ça j’aimerai bien qu’on me le prouve! —Tu n’as pas changé! Toi ta gueule !
Tu vois ! Quoi, quoi, quoi ! Tu vois ?!Je vois ! Tu vois ! —Je vois que t’es toujours aussi con, aussi couille qu’il y a trois ans! AllonsAllons !!mais vous… non… vous n’allez pas vous énerver tous les deux c’est si, si, je ne sais, je ne sais! Qu’estce que tu dis ?... —Rien… tu es toujours la (le) même… tu vois je ne me souvenais pas de ce qui avait fait que nous nous sommes éparés et puis…—Là…—Maintenant…—Je m’en suis souvenu…—C’est cela… toi aussi…—Non, non je n’avais pas oublié mais je pensais que tu avais…—Changé…Oui ! Et alors ?... Non ! Silence et nuit.
LA FICELLE
Sur la scène, une femme ou un homme tricote il ne participera à aucune action, sa seule action est de tricoter. Personnages principaux : deux hommes ou deux femmes ou un homme et une femme. L'un (A) entre vêtu d'une veste en cuir, pantalon de velours, montre en or jaune, il porte une bassine à bouts de bras avec autour de son cou une ficelle attachée à un petit caillou qui traine au sol. Il longe la scène cherchant un endroit où s’installer, il disparait.Le caillou qui traine par terre doit rester un instant présent par terre puis disparaitre à son tour. Quelques minutes s’écoulent puis il revient, il regarde à droite, à gauche, pose la bassine par terre et prend dans ses mains le petit caillou et le regarde. Il suit de ses mains et des yeux le parcours que fait la ficelle du caillou à sa gorge. A:(chuchotant)J'espère que je ne vais pas trop souffrir…(Avec effroi) Parce que! Il se balance d'avant en arrière. S’arrête et fait faire ce mouvement au caillou, il s’arrête et regarde à droite et à gauche. Il trempe son pied dans la bassine, frissonne. Il regarde le
caillou, la ficelle, la bassine puis il se met à tourner autour de la bassine tenant le caillou dans ses mains. Il s’agenouille devant la bassine, pose le caillou à terreet se met à pleurer au dessus d'elle. A: Bouh… Bouh… (Plaintif)… (Normal) jene peux pas, je ne peux pas… (Riant) pourtant, pourtant…(Autoritaire) il le faut, le faut! Entrée du second personnage (B) un filet à papillon troué dans unemain et dans l'autre un marteau, il siffle appelant un chien invisible. B: (rire nerveux): Petit! Petit! (Plaintif). Petit (coléreux). Petit! Il passe derrière l’homme à la bassine sans le voir. Il fait un bond en avant tape avec son filet sur le sol et donne un grand coup de marteau au milieu du filet. B: J'ai eu (atone), j'ai eu(riant)hue! A: Le faut(Atone) B regarde A. B: Qui c'est qui est faux (autoritaire) A: Faux! Rien…B: Alors…si rien n'est faux tout est vrai…A: Oui… oui… je ne parle pas de faux je disqu'il le faut…B: Il le faut quoi?... A regarde B. A: En finir! B: Avec quoi? A: Avec moi…B: Ah bonet vous commencez par où?... B durant tout le reste de la scène ne fera tout en parlant avec A que surveiller d'invisibles papillons qui sont supposer voleter tout autour de A tentant même par instants d'en capturer certains. A: Je commence par le débutje suis né dans l'eau, je mourrai dans l'eau…B: Je me présente :Mr Denuit chasseur de papillons…A: Tiens! C’est intéressant…(Riant)le faut! Le faut! B: Et oui(Ilregarde la ficelle qu’il y a autour du cou de A)allez vous vous pendre?... A: Non, non…(Mélancolique)je me présente :monsieur Martin…B:(coléreux)Martin comment? A:(intimidé)Julien…B:(Indifférent)Julien comment?... A:(pleurant)Julien tout court B: Tiens, tiens!(chantant)Martin Julien Toucourafricain peutêtre!
A: Non,non… tout le monde me tutoie parce que mon nom est un prénom… Il le faut… le faut…B: J'ai vu votre mère hier…A:(ton d'une discussion indifférente) Ah…elle va bienB: Elle va mieux diraisje… savez?vous elle avait des papillons dans la têteet bien. (Il montre le marteau et donne un coup en l'air.)A: Et bien! Vous n'y êtes pas allé de main morte! B: Ah ça non!... La preuve! Elle l'est! A: Mon dieu! B: Lequel? A: Vous savez celui qui a eu un fils là…oh pas très loin… et alors…B: Bé oui… le votre…A: Non… non… il le faut… le faut…B regarde la bassine, la ficelle, le visage de A, les spectateurs. B: Vous voulez que je vous laisse mourir peutêtre…en général on faitcela seul…voussavez comme quand on… enfin vous comprenez… comme quand… patate,gingembre, caca, pipi, amour, mort…tout quoi, myosotis aussi de temps en temps…B fait quelques pas en arrière, A le retient par le filet. A: Non! Non! Restez! Restes… restez… euh… je suis communiste…B: Moi aussi… Duclos!A: Forclos! Le bon temps quoi! B: Et oui! (soupir) A: Et oui…et à part ça, ça va?... B: Et oui…(B regarde de pied en cap A et touche sa veste, sa montre puis son pantalon, il refera ces gestes de temps en temps ensuite sans proférer une seule parole)du c'est velours? A: Quoi?... B: Votre pantalon…A: Oui… pourquoi?B:(hurlant puis se mettant à rire)Parce que! Silence. B regarde A et commence à agiter son filet et à balancer son marteau. B: Vous savez? A: Quoi? B: Vous en avez…A: De quoi? B: Des papillons A: Où ça? …
B: Dans la têteje les vois! B lève son marteau juste au moment où son filet vient de passer autour de la tête de A. Il va pour lui donner un grand coup. A: Non, non!(riant)non… arrête!... T’es fou…(Coléreux)non! B: Mais vous voulez mourir non?... A: Oui mais tout seul…sinon ça sert à quoi de se suicider?... Et puis d'abord… vous confondez…B: Ça m'étonnerait… je les vois…A: Non, non… c'est! B: Une araignée…A: Au plafond…B: Négligence…A: Me faudrait un loup…B: Une tête…A: Rien que ça…B: C'est du velours, c'est de l'or, c'est du cuir ?A: Oui, oui, oui! Allonon il n'est paslà…oui bien sûr! B: Ça sent une drôle d'odeur?... A: Vous trouvez?...(Reniflant)je ne sens rien…B pince A. B: Et là…A: Ah oui… je me demande ce que c'est… Aie!...B: Je me demande ce que ça sent ainsi ?... A se prépare à jeter le caillou dans l'eau B le retient. B: Mais vous n'allez pas mourir ainsi tout habillé?... A: Et pourquoi donc?... B: Nu vous êtes nénu vous mourrez! A: C'est vrai… plus poétique… mais,mais, une question surgit tout à coup en mon esprit troublé ? B: Et laquelle? A: Aquarelle…B: Je préfère l'huile…A: pour les grands espaces certes mais… si je meurs nu personne ne saura que c'est moi qui suis mort alors à quoi cela serviraitil de mourir, de se suicider! Si l'on ne sait pas que c'est moi…B: Estce ainsi! A: C'est cela!
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