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Madame, Monsieur, Lettre aux Guipavasiens Le conseil municipal de Guipavas compte 33 élus.Nous sommes 20 élus municipaux, parmi lesquels 5 anciens adjoints et 5 anciens conseillers délégués qui ont remis leur délégation à Monsieur Gurvan Moal le 2 mai 2016. Cette lettre est destinée à répondre aux questions que vous pouvez vous poser sur les raisons qui ont conduit à ce que M. Gurvan Moal perde la confiance de la majorité municipale. Pourquoi M. Gurvan Moal a perdu la confiance de la majorité municipale Oui, nous nous sommes trompés dans le choix de la tête de liste en 2014.nous nous leDepuis plusieurs mois reprochons carles acquis de deux années d’un travail collectif au service de Guipavas et des Guipavasiens sont en danger.Nous constatons avec regret que M. Gurvan Moal a changé à l’épreuve du pouvoir, oubliant l’intérêt général. Nous avons aussi été trompés par M. Gurvan Moal.Nous l’avons été dans le management des adjoints carM. Moal a mis en place une stratégie visant à « diviser pour régner ».Elle consistait, lors des rendez-vous en tête à tête avec chaque adjoint, à souligner que tel autre adjoint était en difficulté sur sa délégation ou à déclarer que tel et tel adjoints étaient en mauvais termes. Cette attitude ne trahit-elle pas un manque de hauteur de vue?

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Publié le 23 septembre 2016
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Langue Français

Extrait

Madame, Monsieur,
             Lettre aux Guipavasiens
Le conseil municipal de Guipavas compte 33 élus.Nous sommes 20 élus municipaux, parmi lesquels 5 anciens adjoints et 5 anciens conseillers délégués qui ont remis leur délégation à Monsieur Gurvan Moal le 2 mai 2016.
Cette lettre est destinée à répondre aux questions que vous pouvez vous poser sur les raisons qui ont conduit à ce que M. Gurvan Moal perde la confiance de la majorité municipale.
Pourquoi M. Gurvan Moal a perdu la confiance de la majorité municipale
Oui, nous nous sommes trompés dans le choix de la tête de liste en 2014.nous nous leDepuis plusieurs mois reprochons carles acquis de deux années d’un travail collectif au service de Guipavas et des Guipavasiens sont en danger.Nous constatons avec regret que M. Gurvan Moal a changé à l’épreuve du pouvoir, oubliant l’intérêt général.
Nous avons aussi été trompés par M. Gurvan Moal.Nous l’avons été dans le management des adjoints carM. Moal a mis en place une stratégie visant à « diviser pour régner ».Elle consistait, lors des rendez-vous en tête à tête avec chaque adjoint, à souligner que tel autre adjoint était en difficulté sur sa délégation ou à déclarer que tel et tel adjoints étaient en mauvais termes. Cette attitude ne trahit-elle pas un manque de hauteur de vue?Le rôle d’un chef d’équipe, dans une commune comme dans n’importe quelle autre collectivité humaine, est de veiller à la cohésion de son équipe, de travailler à son unité, pas de semer les ferments de la discorde. M. Moal a donc été particulièrement défaillant sur ce point.
Par ailleurs,sur la fonction de maire M. Moal a fait preuve de légèreté face à ses obligations, se montrant absent à de nombreuses reprises à des rendez-vous importants, prévus avec lui, pour représenter la commune.Certes, nous connaissions sa disponibilité partielle et nous nous étions d’ailleurs tous organisés en conséquence pour assurer la représentation de la commune en toutes circonstances, mais ce qui est en cause ici c’estl’absence répétée de M. Moal sans justification, à des rendez-vous fixés de longue date.Quelques exemples pour la seule année 2016: l’assemblée annuelle du Syndicat des Agriculteurs de Guipavas, l’assemblée annuelle de l’Association des Résidents de Kerafur (ARKG) ou encore, le 9 mars dernier, le comité de pilotage du projet d’aménagement économique et urbain du Forestig (centre-ville). Au sujet du futur magasin Leroy Merlin, important investissement privé du mandat, afin d’organiser dans de bonnes conditions le chantier de construction et le futur fonctionnement du magasin, deux réunions publiques ont été organisées en mai 2015 et janvier 2016, dont les dates avaient été arrêtées avec M. Moal ; pourtant, il n’y a fait qu’une très brève apparition avant de s’éclipser. Depuis mai 2016 les Guipavasiens ont pu constater que, pour compenser ce passif, M. Moal multiplie les rendez-vous avec la presse locale...
Trompés, nous l’avons été aussi sur l’éthique en ce sens que M. Moal a pratiqué la dissimulation pour ne pas devoir assumer son incapacité à séparer sa vie privée et ses responsabilités publiques.Au conseil municipal du 8 avril 2015, soit un an après les élections municipales, il permettait qu’une conseillère déléguée devienne adjointe au maire... sans avoir informé au préalable la majorité municipale, ni l’opposition d’ailleurs, que cette personne était devenue sa compagne. Dissimulation encore quand en réunion de majorité, le 23 décembre 2015, il proposait que cette même personne devienne la présidente du groupe Guipavas Solidaire, toujours sans avoir informé les membres de la majorité que cette personne était devenue sa compagne.Cette confusion des genres n’était pas acceptable et nous ne l’avons donc pas acceptée,d’autant moins qu’en 2014 les candidats de la liste Guipavas Solidaire avaient décidé qu’aucun couple ne devrait siéger dans l’exécutif communal, qui réunit le maire, les adjoints et les conseillers délégués. Nous avions adopté cette règle dans le souci d’éviter précisément tout conflit d’intérêts et pour respecter l’engagement de « faire de la politique autrement ».
M. Gurvan Moal a aussi pris des « libertés » avec le droit en vigueur.durant trois semaines enEn indisponibilité février 2016, M. Moal s’est fait porter à son domicile les courriers officiels à signer. Pourtant le Code général des collectivités territoriales (article L 2122-17) prévoit qu’en pareille circonstance il revient au premier adjoint, élu pour cela, de suppléer le maire en mairie.En République l’action d’une commune doit se conduire en mairie, pas au domicile d’un élu.Le comportement de M. Moal est le symptôme d’une personnalisation à outrance du pouvoir. C’est en agissant de la sorte qu’il a fini de perdre la confiance de la majorité municipale. Cette perte de confiance lui a été signifiée lors d’une réunion de la majorité municipale le 8 mars 2016. Un vote à bulletins secrets sur la confiance au maire a donné les résultats suivants : 3 voix pour la confiance, 3 abstentions, 17 voix contre.
Bien qu’isolé et désavoué par la majorité municipale,M. Moal a fait le choix de rester maire, avec un exécutif réduit à 3 adjoints.L’un d’entre eux, M. Patrick Frin, avait été exclu de la majorité municipale, en début de mandat, à la demande de Gurvan Moal et de son nouveau premier adjoint, M. Jacques Moal, pour des problèmes de comportement en public. Comprenne qui pourra...
Là où nous sommes aujourd’hui, nous continuons à défendre les intérêts de la commune
Depuis avril 2014 nous nous étions engagés avec enthousiasme pour répondre aux attentes fortes des Guipavasiens. Grâce à une implication importante de tous et à un esprit d’équipe des résultats concrets ont été obtenustels que : - des finances maîtrisées (baisse de la dette et des dépenses de fonctionnement) pour respecter l’engagement de cam-pagne de ne pas augmenter les taux de la fiscalité communale durant le mandat, - la construction d’un plan d’investissement jusqu’en 2020, avec un équilibre entre rénovation du patrimoine existant et nouveaux équipements, - le déblocage du dossier du raccordement du Douvez au réseau d’assainissement collectif. Nous avons obtenu un abaissement des coûts de raccordement et la reprise des travaux en mai 2016, - l’accueil de nouveaux projets économiques créateurs d’emplois, par exemple le magasin Leroy Merlin (130 créations d’emplois) et le siège du groupe Le Saint (200 salariés dans un premier temps), - une nouvelle concertation avec les commerçants en liaison avec l’association Guip Boutik, - la redéfinition des projets d’urbanisation pour conforter les secteurs déjà construits et préserver au maximum les terres agricoles et les espaces naturels, - une amélioration du service des TAP (temps d’activité périscolaire) suite à une concertation avec les équipes éducatives et les parents, - des actions concrètes pour mettre la culture à la portée de tous, au même titre que le sport : mise en service de la médiathèque Awena et gratuité pour un accès le plus large possible de la population, évolution du Temps Bourg vers une participation active des habitants (écoles et quartiers associés au spectacle, partenariat avec les associations communales), accès élargi du public au Festival de la Magie, - le lancement des assemblées de quartier, avec un élargissement des représentations des habitants pour une meilleure écoute.
Ces résultats ont été obtenus grâce à des agents communaux compétents et disponibles, grâce aussi à des élus présents sur le terrain et proches des habitants, des associations et des entreprises porteuses de projets économiques.
Ce bilan des deux premières années de mandat est un bilan collectif, c’est le bilan d’une équipe. Nous le revendiquons puisque c’est le nôtre.
Nous sommes 20 élus, désormais tous redevenus simples conseillers municipaux.Dorénavant notre capacité d’intervention sur la politique communale est réduite aux décisions prises en conseil municipal. Pour autant, depuis le 2 mai 2016 nos interventions comme simples conseillers municipaux ont permis d’éviter plusieurs bêtises qui auraient nui aux intérêts de la commune et des Guipavasiens : - sur le programme de réaménagement des parkings et la création d’une aire de pétanque au complexe sportif de Kercoco, nous avons évité l’intégration au projet d’une parcelle que la municipalité de M. Alain Queffélec avait achetée, en janvier 2014, au prix du terrain à bâtir. Notre intervention aura permis aux Guipavasiens d’économiser près de 55 000 €, - sur la création du centre d’entraînement de l’équipe professionnelle du Stade Brestois 29 au complexe sportif de Kerlaurent, notre intervention a permis d’éviter que l’entretien courant des terrains qu’utilisera le SB 29 soit à la charge de la commune. Nous aurons ainsi permis aux Guipavasiens d’économiser plus de 200 000 € sur la période d’occupation des terrains par le club, - sur le projet d’implantation d’une usine de la SILL à Lavallot nord, nous sommes intervenus pour que la source de Creac’h Burguy, qui approvisionne en eau potable les résidents des trois villages du secteur, soit préservée.
Depuis le 2 mai 2016 nous avons donc continué à veiller sur les intérêts des Guipavasiens, à partir de la connaissance technique que nous avions des projets qui ont été soumis au vote du conseil municipal. Mais qu’en sera-t-il demain quand M. Moal présentera de nouveaux projets de dépenses qu’il aura été seul à préparer?..
Nous voulons que TOUS les engagements pris devant les Guipavasiens en 2014 soient tenus
En 2014 la liste Guipavas Solidaire a pris des engagements écrits devant les Guipavasiens, dont celui-ci : «Parce que nous sommes conscients que le contexte économique et social est difficile, notre priorité sera de ne pas augmenter les taux de la fiscalité communale. Cela nous contraint à rester prudents sur les investissements possibles durant le mandat à venir et à faire preuve de la plus grande rigueur dans la gestion du budget de fonctionnement» (extrait de la plaquette de campagne « 2014, avec vous autrement », partie finances page 20).
Engagement tenu. En deux ans notre action s’est traduite notamment par : - une maîtrise des dépenses d’investissement qui a permis le non recours à l’emprunt en 2015 et un recul de la dette communale (9,373 millions € au 31.12.2015 contre 10,168 millions € au 31.12.2014), - une inversion de la courbe des dépenses de fonctionnement : - 0,8% en 2015 contre + 9% par an en moyenne entre 2008 et 2013.
Nous revendiquons ces acquis qui résultent d’une volonté et d’une action collectives. Ce sont ces premiers résultats du mandat qui ont permis de ne pas augmenter les taux de la fiscalité communale depuis 2014.
Mais le rétablissement des équilibres budgétaires à Guipavas reste fragile.Ici comme ailleurs, la baisse des dotations de l’Etat va continuer en 2017 et possiblement au-delà car les prétendants à l’Elysée les mieux placés du côté du parti « Les Républicains » annoncent tous de sévères coupes dans les dépenses publiques (de 70 à 100 milliards € en année pleine).
A Guipavas nous voulons que les dépenses de fonctionnement soient durablement stabilisées et que le montant plafond des investissements qui a été programmé jusqu’en 2020 ne soit pas dépassé.Pour nous les engagements pris en 2014 restent d’actualité. Maisqu’en sera-t-il pour M. Moal au regard de l’imprécision des dossiers qu’il a présentés au conseil municipal lors des dernières séances ?Le flou se conjugue mal avec le sérieux budgétaire...
Les engagements que nous avons pris devant les Guipavasiens en 2014 portaient aussi sur une méthode et des valeurs.La méthode, c’est la concertation et la collégialité, à l’opposé de l’isolement et de l’autoritarisme que pratique désormais M. Moal quand, par exemple, il refuse la parole au collectif des riverains du projet de la SILL lors du conseil municipal du 6 juillet ou quand, le 8 juillet, il participe au complexe sportif de Kerlaurent à une conférence de presse avec le Stade Brestois 29 en négligeant d’y inviter l’Amicale Laique de Coataudon, usager historique de ce complexe, alors que le président du SB29 lui avait suggéré de le faire.Nos valeurs, ce sont le dialogue, la transparence et le respect de la parole donnée. Ces valeurs, ce sont toujours les nôtres et c’est bien pourquoi M. Moal a perdu notre confiance.
Nous sommes des élus solidaires et libres, au service de Guipavas et des Guipavasiens
Beaucoup de collectifs n’auraient pas résisté aux tensions que M. Gurvan Moal a fait naître au sein de la majorité municipale de Guipavas. Soumis à ce régime, bien des collectifs auraient explosé. Pourtant cette crise a eu sur nous l’effet inverse : l’adversité nous a unis comme jamais.Nous étions au départ des citoyens guipavasiens rassemblés autour d’un projet, nous sommes aujourd’hui une équipe soudée par des valeurs communes et déterminée à rendre aux Guipavasiens la démocratie vivante à laquelle ils aspirent.
La liste Guipavas Solidaire s’est présentée en 2014 devant les Guipavasiens en prenant l’engagement de défendre les intérêts de la commune en toute indépendance, c’est-à-dire en se tenant à l’écart des appareils politiciens dont les intrigues font tant de mal à l’action publique. Nous, nous n’avons pas changé : notre passion, c’est toujours Guipavas.Nous voulons travailler pour Guipavas et n’ambitionnons aucun mandat au-delà de notre commune.
Pour nous c’est clair : la gestion et l’avenir de la commune doivent se décider à Guipavas et pas ailleurs, et certainement pas dans le bureau du maire d’une autre commune, quelle qu’elle soit.
Construire l’avenir de Guipavas avec vous
Nous remercions les Guipavasiens de nous avoir permis de défendre les intérêts de Guipavas et de servir l’intérêt général depuis 2014. Nous voulons les assurer de notre détermination à poursuivre ce travail jusqu’en 2020, avec tout le sérieux qui s’impose et avec leur appui. C’est pourquoinous appelons les Guipavasiens à nous rejoindre pour que l’action publique à Guipavas ne soit pas l’otage de petits arrangements politiciens, ceux-là mêmes qui à l’échelle de la France mettent en danger la démocratie. Mobilisons-nous, ensemble, pour que les citoyens de Guipavas soient les vrais décideurs de l’avenir de leur commune.
Document signé par les 20 conseillers municipaux de Guipavas Solidaire : MonaAUFFRAY, Michel BARS, Bernard CHALINE,Agnès FROMENTOUX-ROUDAUT, Christian GUYONVARC’H, Odile HENRY-MARTIN, Marie HERON, Dominique KERDRAON, Bernard KERLEGUER, Aurélie LANNUZEL, Daniel LEAL, Paul LUCAS, Jean-Paul MESSAGER, Sylvie NEDELEC, Philippe PAPIN, Béatrice PERRUCHON, Irène TREGUER, Ronan TROMEUR, Guy YAOUANCQ. Le 20ème élu du groupe sera installé au conseil municipal du 5 octobre.
            
Nous nous tenons à votre disposition.
N’hésitez pas à consulter notre blog : http://www.guipavasolidaire.fr/ Et à nous écrire à : guipavasolidaire@guipavasolidaire.fr
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