Rando, vélo, photo- Le régime Crétois-
12 pages
Français

Rando, vélo, photo- Le régime Crétois-

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
12 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

DECOUVERTe DE LACRETEà VELO Du 2 au 9 mai 2011 Jj Clarasso P Signorio MARDI 3 MAI 2011 « KALIMERA » (bonjour) Hôtel au cœur du petit village de pécheurs de PANORMO à 500 mètres de la mer. Bâtiment d’un étage, typiquement crétois (maisons cubiques blanches et bleues). Belle piscine extérieure. Après le montage des vélos, et un bon petit déjeuner sous forme de buffet à la « TAVERNA » (restaurant de l’hôtel), nous prenons la route à vélo pour Margarites à travers les champs d’olivier (forte odeur d’huile d’olives) et les orangers. Après quelques kilomètres, arrêt dans un « KAFENEON » (café crétois) dans un petit village rural. Quelques crétois, assis à la terrasse, un chapelet « KOMBOLEY » à la main, nous saluent. L’un d’entre eux nous offre spontanément 2 cocas pour nous souhaiter la bienvenue… Sur la route, nous croisons de très nombreuses petites chapelles (contenant des offrances diverses) au détour d’un virage, chapelles dressées en souvenir d’une personne blessée ou décédée, à l’emplacement même de la chapelle. MERCREDI 4 MAI 2011 En bord de mer, en quittant l’hôtel, nous croisons un troupeau de moutons avec son berger. Pat aide le berger à diriger les moutons en barrant la route avec son vélo, tandis que JJ se mets à l’arrière pour les faire avancer.

Informations

Publié par
Publié le 28 octobre 2014
Nombre de lectures 10
Langue Français

Extrait

DECOUVERTeDE LACRETEàVELODu 2 au 9 mai 2011 Jj Clarasso P Signorio
MARDI 3 MAI 2011 « KALIMERA » (bonjour) Hôtel au cœur du petit village de pécheurs de PANORMO à 500 mètres de la mer. Bâtiment d’un étage, typiquement crétois (maisons cubiques blanches et bleues). Belle piscine extérieure. Après le montage des vélos, et un bon petit déjeuner sous forme de buffet à la « TAVERNA » (restaurant de l’hôtel), nous prenons la route à vélo pour Margarites à travers les champs d’olivier (forte odeur d’huile d’olives) et les orangers.
Après quelques kilomètres, arrêt dans un « KAFENEON » (café crétois) dans un petit village rural. Quelques crétois, assis à la terrasse, un chapelet « KOMBOLEY » à la main, nous saluent. L’un d’entre eux nous offre spontanément 2 cocas pour nous souhaiter la bienvenue…
Sur la route, nous croisons de très nombreuses petites chapelles (contenant des offrances diverses) au détour d’un virage, chapelles dressées en souvenir d’une personne blessée ou décédée, à l’emplacement même de la chapelle.
MERCREDI 4 MAI 2011
En bord de mer, en quittant l’hôtel, nous croisons un troupeau de moutons avec son berger. Pat aide le berger à diriger les moutons en barrant la route avec son vélo, tandis que JJ se mets à l’arrière pour les faire avancer.
Nous roulons quelques kilomètres sur une piste de terre, la mer sur notre droite, le Mont Ida (encore enneigé) à gauche.
Aucune construction en bord de mer, des champs cultivés à perte de vue, en pente, descendant lentement jusqu’à la mer, formant des criques sauvages.
De belles plages de sable, de belles criques, encore désertes… Paysages méditerranéens qui ressemblent étrangement à la Corse.
Des champs de coquelicots rouges se mèlant aux jaunes des marguerites, digne d’un tableau de Claude MONET.Nous roulons toujours dans la garrigue crétoise, sur une petite piste qui longe le littoral jusqu’ à Réthimon.
A la sortie de l’église orthodoxe de Réthimon, contenant de nombreuses icônes très richement décorées, nous croisons un « Pope » (prêtre chrétien orthodoxe) avec sa longue soutane noire.
L’une des productions agricoles les plus emblématiques de l’Ile est l’huile d’olive (l’une des meilleures du monde). Clôtures en ferraille de chantier (efficace, économique, facile à monter) que l’on retrouvera sur toute l’Ile.
Petite manie folklorique de Crête : panneaux de signalisation criblés de trous ; certains crétois utilisent les panneaux comme cible pour les tirs à la carabine… (surtout sur les voyelles « A » et « O »).
Pause gourmande : nous ramassons de délicieuses oranges, sucrées à souhait, aux pieds des arbres que nous dégustons sur place.
JEUDI 5 MAI 2011
Une nouvelle bague au doigt de Pat : le « disque de Phaistos » (disque d’argile couvert de hiéroglyphes datant du XVII siècle, découvert en Crête en 1908).
Aujourd’hui, nous décidons de louer une voiture (Mathys) : 400 km : NORD/SUD/OUEST de l’Ile.
Toujours de très belles criques sauvages, quasi inaccessibles, en bord de mer.
A l’intérieur de la petite chapelle blanche en bord de mer, richement décorée, de très nombreux icônes et ex-voto : une pure merveille. Un grand araukaria ombrage le jardin de ce lieu de culte.
ème Le petit (et vieux) village de Lakki du 13 siècle, au sud de la Canée, avant Omalos, à 450 mètres d’altitude, nous offre de superbes vues sur les Montagnes Blanches et les Vallées.
Pat s’assied au côté d’une crétoise, âgée et quasiment aveugle, vêtue de la traditionnelle tenue noire (propre au crétois), assise au soleil devant sa jolie maison blanche et bleue.
A 38 km de la Canée, nous arrivons au plateau d’Omalos (altitude 1 250 m) près des gorges de Samaria, village entouré d’oliviers, d’orangers et de châtaigniers, aux superbes maisons en pierres taillées. Un berger pose fièrement avec sa « Katsoune » (bâton de berger crétois).
Nous apercevons, au loin, un champ d’Eoliennes, en enfilade (la Crête ayant une longueur d’avance sur les énergies renouvelables due à son isolement) les plus grandes d’Euroge, avant de redescendre en bord de mer.
Nous rejoignons le bord de mer et arrivons au paisible village de Sougia (70 km de la Canée) au Sud Ouest de l’Ile, un petit paradis qui a su garder son caractère authentique.
La plage de Sougia qui s’étend sur plus d’un kilomètre est la plus longue du Sud Ouest de la Crête, où le nudisme est toléré.
ième ième Un grand nombre d’églises du 11 et 12 siècle (période romane et byzantine).
Petit port de Sougia, eau limpide, très paisible.
Arrêt dans la boutique d’un artiste travaillant le bois d’olivier. C’est la caverne d’Ali-baba. JJ achète une planchette à découper en bois d’olivier. Après un verre de Raki, nous reprenons la route en direction de l’hôtel.
Des paysages essentiellement montagneux à l’intérieur des terres, sans oublier les longues plages de sable fin qui bordent une mer bleue azur… Montagne, mer, ville, campagne : tout est à proximité. On emprunte une longue piste pour redescendre en bord de mer ; nous apercevons, au loin, des dizaines de serres (essentiellement des tomates).
Plage de Paleochora : la très jolie Paléochora (côte Sud Ouest de l’Ile à environ 70 km de La Canée), construite sur une péninsule entre 2 baies, possède une magnifique plage de sable « Pachia Annos » (« sable épais » en grec).
Elafonissos : presqu’île au Sud de la Crête ; un lagon d’une eau cristalline bord la plage de sable fin, d’une couleur rosée (donnée par les fragments de coquilles). Un petit paradis, malheureusement envahi par les touristes.
VENDREDI 6 MAI 2011 HERAKLION/TYLLISSOS/ANOGIA/AXOS/PANORMO
HERAKLION : Capitale de la Crête, avec ses quelques 125 000 habitants, Héraklion est la ville la plus peuplée de Crête. Ville portuaire, très animée et centre économique et administratif de l’Ile.
Nous prenons le bus jusqu’à Héraklion par la Route Nationale qui longe le bord de mer, avec une vue panoramique sur le littoral. La conduite des crétois est très particulière : les conducteurs roulent sur la bande d’arrêt d’urgence à droite (comme sur une voie normale) et n’hésitent pas à doubler sur la bande blanche continue…Nous nous baladons à vélo le long de la digue sur le port vénitiens parmi les pécheurs ramenant des caisses entières d’éponges, de coquillages et de poissons frais.
Arrêt au villa de Tyllissos à 15 km à l’ouest d’Héraklion au pied du Mont Ida. Un papy se promène sur la route avec sa belle « Katsoune » ; je lui en propose 10 euros ; sans hésitation, il me la cède, le sourire aux lèvres.Anogia : Le pittoresque village d’Anogia (à 750 m d’altitude, à 50 km de Rethymon) assez isolé sur le Mont Psiloritis, a pu garder son caractère authentique, son dialecte et ses traditions locales, notamment la fabrication artisanale des articles en laine et brodés. Nous faisons de plein de couvertures et autres nappes finement brodées.Des centaines, voires des milliers d’églises et chapelles byzantines et romanes, certaines ayant plus de mille ans, abritent de magnifiques fresques et icônes, richement décorées.
SAMEDI 7 MAI 2011PANORMO/FOURFOURAS (120 km)
Nous quittons l’hôtel à 8 H 00 en voiture pour nous rendre au village de Fourfouras à 700 m d’altitude, constituant le point de départ idéal pour l’ascension du Mont Psiloritis (« Ida »), le plus haut sommet de l’Ile, culminant à 2 456 m d’altitude. Son imposant massif occupe la partie centrale de l’Ile.
10 H 00 : nous laissons la voiture près d’une petite chapelle et nous empruntons le sentier E4 du village de Fourfouras. Nous suivons le balisage sur les rochers (flèche jaune/noire). Nous rentrons dans une zone de pierriers : pas de chemin ni de sentier ; uniquement des cailloux et des chênes. Une petite pancarte en bois du « Club de Montagne Crétois » nous indique un point d’eau. Aucune végétation, sol aride et sec, chemin poussiéreux, pente raide. Petites plantes épineuses. Il fait grand beau mais le vent fort ralenti notre progression. Avec JJ, nous devons nous séparer pour trouver le chemin (pas de balisage, pas de repère, rien).
Nous arrivons à une grande construction en pierres à 1 000 m d’altitude : quelques névets, plus aucune végétation, seulement de grands blocs de pierre. Nous traversons les nevets. La longue montée est difficile et technique dans les blocs ; Pat mets les mains au sol pour grimper à travers les rochers ; la pente est raide. Nous faisons une pause (petite collation). Il fait froid ; le vent est glacial.
15 H 00 : Après 5 H 30 de marche et 1 500 m de dénivelé, nous atteignons enfin le sommet. L’eau a gelé sur les touffes d’épineux au sol (cristallisée). Nous découvrons la petite chapelle, pleine de neige (le toit étant troué). La vue à 360 ° sur les montagnes, les côtes, les plateaux, la mer, les petits villages… est superbe. Après quelques photos et une petite collation, nous redescendons rapidement (il fait trop froid pour s’attarder). Main dans la main, nous faisons une glissade de 400 mètres sur les névets… La descente s’avère plus difficile que la montée. Les cuisses sont douloureuses.
BILAN : Départ à 10 H 00 de Foufouras  Retour 19 H 00  5 H 30 d’Ascension (3 sommets dont le plus haut à 2 456 m)  2 H 40 de descente (glissade)  400 m à 2 456 m  Fourfouras/ Mont Psylotis : 2 000 m de dénivelé  Pause de 30 mn au sommet 20 H 30 : De retour à l’hôtel – Après une bonne douche et un copieux dîner à la « cantina », nous nous endormons. MYTHOLOGIE : c’est dans une caverne («Idéon Antron ») située sur le versant nord de ce mont que Zeus naquit. Rhéa, sa mère, s’y était réfugiée pour le soustraire à une mort promise par son père, Cronos. Zeus fut élevé par la nymphe Ida.
DIMANCHE 7 MAI 2011LA CANEE… HANIA… XANIA…
La Canée : la superbe mosquée des Janissaires sur le port, construire en 1645 sous l’occupation Turque.
Le chauffeur de bus refusant de prendre nos vélos, nous sommes contraints de faire du stop (qui n’est pas dans les habitudes crétoises…). Après maints refus, nous embarquons à l’arrière d’un fourgon, complétement dans le noir, assis sur des sacs de ciment, comme des bestiaux, qui nous dépose à Réthimon.
Arrivée à Réthimon, nous ne trouvons toujours pas de bus qui acceptent de nous transporter avec nos 2 vélos. Nous devons continuer à vélo, le long de la nationale, sur une petite piste. Nous longeons le littoral pendant 2 heures. Nous sommes seuls. C’est superbes. Quantités de petites plages et criques sauvages, plus belles les unes que les autres. Nous visitons un beau club de plongée superbement aménagé ; de beaux hôtels luxueux les pieds dans l’eau mais aucun touriste (ce n’est pas encore la saison estivale).
Enfin, nous prenons un bus jusqu’à La Canée. Vélo en soute, nous nous installons confortablement.
La Canée, seconde ville de l’Ile avec 55 000 habitants, est l’une des plus jolies villes de Crête (malgré son bombardement pendant la seconde guerre mondiale), particulièrement le vieux port vénitien du XVième siècle.
Achat des fameuses « Stivania » ces bottes crétoises si particulières.
17 H 30 : Rendez-vous , à la gare routier pour prendre le bus en direction de Panormo. Après 1 H 30 de trajet, nous rentrons à l’hôtel pour le dîner. Un dernier « Ouzo » au bord de la piscine en compagnie d’André et Jean Luc pour notre dernière soirée.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents