El Nakom
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Description

"El Nakom" ("le chef de guerre"), raconte l'histoire romancée de Gonzalo Guerrero, un castillan qui fait naufrage dans la mer des Caraïbes en 1511. Recueilli et adopté par une tribu indienne, c'est en membre à part entière de cette tribu qu'il rencontre Cortés en 1519...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 202
EAN13 9791092499537
Langue Français
Poids de l'ouvrage 434 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Scénario, dessin e couleurs direces JERONATON
Tome 1/2
“À ma femme chérie, pour son soutien de tous les jours À Jérémie et Talitha, pour leurs séances de pose À Jean-Luc M., pour avoir été le premier à me parler des Éditions du Long Bec : “Il a gagné un futur album dédicacé pleine page :)” À ce peuple maya courageux et er, qu'on a forcé à suivre les chemins de la nuit, et qui, enn, commence à émerger de l'obscurité.” Jeronaton
© Editions du Long Bec 81 rue du Rhin Napoléon F67100 Strasbourg www.editionsdulongbec.com
Première édition
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation strictement réservés pour tous pays.
Dépôt légal : 08/2017  ISBN 9791092499537
Conception graphique et maquette :
www.oplusgraphisme.com
Imprimé en UE Ouvrage imprimé sur du papier issu de forêts durablement gérées, à l'aide d'encres écologiques
Toutes les aventures actuelles et à venir du Long Bec sur : www.editionsdulongbec.comou surfacebook
Les Mayas son un peupled’Amérique Cenrale. Comme les aures populaions mésoaméricaines, ils son venus d’Asieen raversan le déroi de Béring. Leur errioire, cenré sur la péninsule du Yucaàn (appelée à l’époque « La Terre des Dindons e des Cerfs »), s’éendai du sud du Mexique au Honduras acuel e leur civilisaion a perduré près de deux millénaires. Il s’agissai d’un vase ensemble composé derois régions disinces : la côe Pacifique, les Haues Terres e les Basses Terres. Vers 1500, à l’époque de l’arrivée des Conquisadores espagnols, le errioire maya comprenai encore le sud-es du Mexique, le Belize, le Guaemala, ainsi que l’oues du Salvador e du Honduras.
Les vesiges de la civilisaion maya on éé redécouvers au milieu d’impénérables forês ropicales il y a seulemen deux siècles. Mais conraire-men à d’aures populaions précolombiennes, le peuple maya a survécu jusqu’à nos jours e on compe acuellemen en Amérique Cenrale près ème de rois millions d’individus qui appariennen au groupe linguisique maya. Si le déclin de leur civilisaion a commencé dès le IX siècle de nore ère, les Mayas, malgré lesinvasions e les conquêes, on su préserver à ravers les siècles leur spécificié e leur idenié e occupen encore aujourd’hui une bonne parie de leur errioire hisorique.
Une civilisation très ancienne comprenant, comme dans la Grèce antique, des cités autonomes
On disingue généralemen rois périodes dans la civilisaion maya. La période pré-classique (de 2600 avan J.-C. à 250 après J.-C.), la période classique (de 250 à 900 après J.-C.) e une période pos-classique (de 900 à 1521 après J.-C.).
Les plus anciens édifices publics mayas découvers à ce jour par les archéologues daen de 1000 ans avan J.-C. e de nombreux objes ex-humés sur ces sies émoignen des imporans échanges économiques enre les Mayas e cerains de leurs voisins comme les Olmèques.
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À parir de 300 avan J.-C., sans doue en raison d’une fore poussée démographique, on consae chez les Mayas une inense acivié archi-ecurale e la consrucion de nombreuses ciés. On a rerouvé sur ces sies les vesiges de pyramides, de errains de spor prévus pour un jeu de balle qui s’appelai le Pok-a-Pok, de ombes décorées de peinures ou encore de bâimens aux façades ornées de masques en suc. E surou, on peu noer que oues ces aggloméraions on en commun l’uilisaion d’une même céramique rouge, qui donne une indéniable unié culurelle à l’ensemble de ces consrucions.
Enre 50 e 250 de nore ère, la civilisaion maya semble connaîre ses premières difficulés, peu-êre en raison de nombreuses invasions. On noe en ou cas la dispariion d’un cerain nombre de sies els qu’El Mirador, Komchén ou Cerros. Visiblemen, l’insabilié règne e la puis-sane cié de Seibal décline foremen. Par conre, d’aures villes des Basses Terres comme Becan, Dzibilchalún e surou Tikal, se dévelop-pen duran cete même période. À parir de 292, la classe poliique de Tikal semble même êre en mesure d’imposer son auorié à une bonne parie du monde maya.
L’acivié archiecurale, après avoir connu un rela-ème if ralenissemen vers le milieu du VI siècle,redémarre ensuie avec vigueur. Dans les années quisuiven, des ciés comme Seibal soren de leurléhargie e de nouvelles villes son fondées.
Des ciés-Éas qui rivalisen de presige e qui mul-iplien les consrucions de pyramides e de monu-mens grandioses. Conrairemen à ce qu’on a cru longemps, ils connaissaien la roue mais ne l’uilisaien pas n’ayan pas d’animaux de rai (exisence de joues avec roues). Les Mayas parviennen à consruire des roues de pierres e des bâimens giganesques. Mais ces ciés son rès souven en confli les unes avec les aures. Malgré cete violence endémique, on peuconsidérer que la culure maya atein à cete époque son apogée.
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Le calendrier et l’écriture, fondements de la civilisation maya
L’écriure des Mayas es un sysème sophisiqué qui combine des signes idéographiques e syllabiques. Ils uilisen environ 800 signes indi-viduels ou glyphes. Chaque glyphe es composé d’un signe principal e d’affixes qui en complèen le sens. Ces glyphes peuven êre des noms ou des verbes e formen des phrases. Si beaucoup se rapporen à des aces poliiques ou désignen des chefs dynasiques, une par impor-ane correspond au découpage du emps. Les Mayas écrivaien sur une sore de papier épais fabriqué avec de l’écorce de figuier. Malheureuse-men, au momen de la conquêe, les prêres espagnols on dérui la quasi-oalié de ces ouvrages appelés codex. Seuls quare codex on éé conservés e son parvenus jusqu’à nous. De nos jours, l’écriure maya es décodée à environ 80%.
En mahémaiques, les Mayas uilisen rois signes: le poinéquivau à un, la barre à cinq, e un coquillage symbolise le zéro. Ils compen de 20 en 20, e, avec le zéro, uilisen unenuméroaion de posiion.
C’es sur ces bases que les Mayas on élaboré un sys-ème de division du emps exrêmemen complexe comprenan deux calendriers différens. Un pre-mier calendrier riuel combine 13 chiffres e 20 noms de jours, soi 260 possibiliés. Un second calendrier, solaire, compe 18 mois de 20 jours, plus 5 jours néfases, soi 365 jours. Les Mayas veillaien à inscrire rès régulièremen les daes sur des sèles e des vases, signe de l’imporance que le emps avai pour eux. Ils éaien égale-men des asronomes passionnés qui suivaien avec atenion l’évoluion des objes céleses comme la Lune e Vénus.
L’organisation économique du monde maya
Comme ous les aures peuples du coninen améri-cain, les Mayas avaien une connaissance sommaire en méallurgie e en élevage. Ils n’avaien pas non plus d’animaux de rai. Leur économie éai proche de celle du néolihique e reposai pour l’esseniel sur l’agriculure e la pierre aillée. L’agriculure sur brûlis éai le sysème le plus couran. Le paysan défri-chai un champ à la saison sèche, puis brûlai la végéa-ion. La cendre jouai le rôle d’engrais. Le champ éai ensuie ensemencé au débu de la saison des pluies e la récole se faisai à l’auomne. Le même champ, vie épuisé, ne pouvai êre culivé que deux ou rois ans d’affilée. Il devai ensuie êre laissé en jachère pendan plus de dix ans.
Chaque cié avai donc besoin, pour nourrir son imporane populaion, de vases errioires. Or, la dimension réduie de la plupar des ciés laisse supposer que ce mode de producion ne pouvai suffire aux besoins de ous ses habians. Les Mayas avaien donc mis au poin des sysèmes d’appoin comme l’agriculure en errasses ou des jardins poagers auour des maisons. De ce poin de vue, une ville maya ne ressemblai en rien à une cié de la Grèce anique enourée d’une muraille. L’habia maya éai beaucoup plus dispersé e il n’y avai pas de vériables rues. L’ensemble
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éai consrui auour d’un noyau urbain cenral foremen concenré. Enfin, la chasse, la pêche e la cueillete consiuaien des ressources complémenaires non négligeables.
Pour l’esseniel, l’acivié économique se déroulai donc dans un cadre familial. Mais la fabricaion de céramiques de luxe, la producion de vêemens pour l’élie sociale, la consrucion des édifices ou la sculp-ure suggèren égalemen l’exisence de vériables professionnels e de spécialises. E surou, la diversié du errioire maya s’accompagnai d’une grande variéé des ressources. Par exemple, les zones côières produisaien le sel e les salaisons qui faisaien défau aux aures ciés.
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