Baromètre politique Odoxa-L Express-Presse Régionale-France Inter
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Baromètre politique Octobre 2015 Sondage réalisé par pour Publié le 20 octobre 2015 Levée d’embargo le 20 octobre – 05h00 Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 15 et 16 octobre 2015 Echantillon de 1 001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … 5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60% 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

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Publié le 19 octobre 2015
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Langue Français

Extrait

Baromètre politique
Octobre 2015
Sondage réalisé par
pour
Publié le 20 octobre 2015
Levée d’embargo le 20 octobre – 05h00Méthodologie
Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 15 et 16 octobre 2015
Echantillon de 1 001 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de
l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].Principaux enseignements
Un exécutif toujours aussi impopulaire… mais la stabilité n’est qu’apparente : la tectonique des plaques est à l’œuvre, François
Hollande rattrapant pour la première fois son Premier ministre en termes de popularité auprès du peuple de gauche
Plus des trois-quarts des Français (77%) pensent que François Hollande n’est pas un bon Président de la République. Un peu moins des
deux-tiers des Français (62%) pensent que Manuel Valls n’est pas un bon Premier ministre.
C’est exactement le même résultat que nous enregistrions en septembre dernier (77% et 62%).
Plus terrible encore : pour l’un comme pour l’autre, leur courbe de popularité sur le long terme est désespérément plane depuis 6 mois :
en avril dernier, 60% des Français jugeaient que Valls était un mauvais Premier ministre et 78% pensaient de même d’Hollande en tant
que Président.
Et pourtant, il serait faux de conclure de cette apparente stabilité qu’il ne s’est rien passé dans l’opinion s’agissant de leur image
respective.
Bien au contraire, y compris sur un mois, d’importants mouvements tectoniques ont modifié leur image respective dans la population.
Ainsi, à la suite du mouvement d’Air-France sur lequel Manuel Valls a affiché une très grande fermeté, tandis que François Hollande se
montrait plus circonspect et giratoire, le regard porté par les sympathisants de gauche comme par ceux de droite a nettement évolué.
Alors que le Premier ministre enregistre un léger recul symbolique auprès de son camp (-1 point auprès des sympathisants de gauche),
tombant à 58% de bonnes opinions, le Président de la République poursuit lui sa (lente et laborieuse) reconquête du peuple de gauche
en engrangeant 7 points de popularité ce mois-ci.
Résultat, l’un comme l’autre ont désormais un niveau de popularité assez comparable auprès des sympathisants de gauche (55% pour
Hollande, 58% pour Valls), la différence d’image globale entre eux ne reposant plus que sur les sympathisants de droite et les Français
sans préférence partisane.
Depuis son arrivée à Matignon, c’est la première fois que Manuel Valls est ainsi rattrapé par le Président auprès des sympathisants de
gauche : jusqu’alors, dans les bonnes périodes d’opinion – comme après l’union nationale de fin janvier 2015 – comme dans les
mauvaises passes comme il y a un an, lorsqu’ils étaient tous deux au plus bas dans les sondages, le « PM » devançait toujours le « PR » de
plus d’une dizaine de points.
Ainsi, l’écart Valls-Hollande auprès des sympathisants de gauche était-il de 11 points en septembre dernier (48% contre 59%), de 11
points aussi en février dernier (55% contre 66%) après les événements dramatiques de janvier, de 16 points en décembre 2014 (48%
contre 64%) ou encore de 17 points, il y a un an, en novembre 2014 (38% contre 55%).
Cet écart n’est plus que de 3 points à présent… soit dans la marge d’erreur statistique des sondages.
C’est dire si le « bénéfice concurrentiel » d’image du Premier ministre sur le Président a fondu auprès des sympathisants de gauche.
En un mot, Valls n’est plus aujourd’hui un recours crédible à Hollande pour le peuple de gauche alors qu’il l’était très clairement
jusqu’alors.Principaux enseignements
Palmarès des personnalités politiques : Juppé, Bayrou et Macron sont les trois personnalités politiques des Français. Les trois ténors
du FN, Nicolas Sarkozy et Christiane Taubira sont les 5 personnalités suscitant le plus de rejet
erStabilité. Sur notre palmarès des personnalités politiques, Alain Juppé poursuit sa tranquille domination : 1 avec 9 points d’avance sur le
second, il a aussi le plaisir d’être la personnalité politique suscitant parallèlement le moins de rejet.
Au podium des personnalités préférées, il est suivi – à distance – par François Bayrou (30%) et Emmanuel Macron (29%), qui, comme lui,
suscitent à la fois un bon taux d’adhésion et un assez faible taux de rejet.
èreAux antipodes de ces personnalités fort appréciées et très peu rejetées, les trois ténors du FN, Marine Le Pen (1 avec 53%), Marion
ème ème èmeMaréchal Le Pen (2 avec 52%) et Florian Philippot (6 avec 47%) se disputent avec Christiane Taubira (3 avec 52%) et les ex-amis
èmesNadine Morano et Nicolas Sarkozy (4 ex-aequo avec 49%) les premières places du palmarès des personnalités politiques les plus
rejetées par les Français.
Certaines d’entre elles, extrêmement clivantes, se consoleront en observant que ce haut niveau de rejet auprès de beaucoup de Français
est « compensé » par un très fort niveau de soutien auprès d’un socle de solides partisans.
Ainsi, Marine le Pen est la personnalité politique qui dispose désormais de la plus forte proportion de supporters (15%).
Finalement, il y a plus fâcheux que de susciter à la fois un fort niveau de rejet mais un bon taux de supporters… c’est de laisser indifférent.
De ce point de vue quelques-unes des personnalités testées dans notre palmarès de l’adhésion peuvent s’inquiéter.
71% des Français ne font pas confiance à Nicolas Sarkozy pour organiser une primaire équitable l’année prochaine
C’est tout l’enjeu du débat de ces derniers jours : la capacité de Nicolas Sarkozy à garantir une primaire équitable l’année prochaine.
A ce sujet le moins que l’on puisse constater est que les Français sont extrêmement sceptiques.
71% d’entre eux déclarent ne pas faire confiance à Nicolas Sarkozy pour organiser une primaire équitable l’année prochaine.
Dur.
Surtout que ce résultat, sans appel auprès de l’ensemble des Français, n’est pas beaucoup plus rassurant auprès des sympathisants de la
droite prise dans son ensemble.
La moitié (46%) des sympathisants de droite, et même un quart (23%) des sympathisants du parti de Nicolas Sarkozy ne font pas
confiance à l’ancien Président à ce sujet.
C’est dire si le moindre reproche à ce sujet relayé par ses adversaires pourrait être cru… car il serait de toute façon crédible même s’il
n’était pas vrai.Principaux enseignements
Duel d’image Sarkozy-Juppé : Juppé devance nettement Sarkozy sur la plupart des critères d’image, notamment la compétence
Sur notre duel d’image entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé : les Français rendent un verdict assez sévère pour l’ancien Président.
Sarkozy devance toujours Juppé sur l’autorité (63% contre 32%) et s’est même encore renforcé sur ce critère depuis l’année dernière (le duel
donnait 55% contre 41% en octobre 2014). Mais désormais, l’ex-Président est jugé nettement moins compétent (65% contre 28%), sincère
(71% contre 19%) et rassembleur (5

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