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Extrait

Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR) parrainé par l’UNICEF/le PNUD/la Banque mondiale/l’OMS

DEMANDE DE NOTES DE SYNTHESE

Interventions novatrices de gestion communautaire des écosystèmes pour une meilleure prévention de la dengue et de la maladie de Chagas en Amérique latine et dans les Caraïbes

INITIATIVE DE RECHERCHE TDR/CRDI

I.PRINCIPE ET CONTEXTE Le Programme spécial UNICEF/PNUD/Banque mondiale/OMS de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR), en collaboration avec le Centre de Recherches pour le Développement international (CRDI), sollicite des notes de synthèse relatives à des projets de recherche sur des stratégies novatrices de gestion communautaire des écosystèmes pour la prévention de la dengue et de la maladie de Chagas dans les pays à revenu faible et intermédiaire d’Amérique latine et des Caraïbes. On espère que les projets financés dans le cadre de cette initiative :

○conduiront à mieux comprendre les interactions entre les déterminants écologiques, biologiques, sociaux et économiques (« éco-bio-socio ») de la transmission de la dengue et de la maladie de Chagas en Amérique latine et dans les Caraïbes ;

○contribueront à l’élaboration d’interventions intersectorielles de gestion des écosystèmes destinées à la prévention de la dengue et de la maladie de Chagas ; et

○participeront à l’innovation et à l’application dans les politiques de santé publique et la pratique d’interventions de gestion des écosystèmes destinées à la prévention des maladies transmissibles.

La dengue et la maladie de Chagas sont des problèmes de santé publique importants en Amérique latine et dans les Caraïbes. Autrefois bien maîtrisée dans ces régions, la dengue a réémergé dans les années 1980 en raison d’une urbanisation incontrôlée, des migrations et des voyages, de la croissance démographique et de la détérioration des mesures de lutte antivectorielle. La maladie de Chagas continue de sévir dans de nombreux pays d’Amérique latine, principalement associée à la pauvreté en raison de la présence des vecteurs dans des logements de piètre qualité et liée à la dégradation de l’écosystème. Si la transmission vectorielle de la maladie de Chagas a été largement éliminée dans les pays du sud de l’Amérique latine grâce à des interventions chimiques massives, une réinfestation persiste, en particulier dans la région du Gran Chaco, et se répand dans de nombreuses régions d’Amérique centrale. On pense que la détection précoce de la réinfestation et la gestion écologique de l’environnement péridomestique et domestique sont essentielles pour prévenir la résurgence de cette maladie.

09-0013F-IER.doc

II.SUJETS DE RECHERCHE

Les questions propres à la gestion de l’écosystème qui pourraient être abordées dans le cadre de la lutte contre ladenguecomprennent mais ne se limitent pas à ce qui suit :

1.Des approches intersectorielles à la lutte antivectorielle basées sur les pratiques de gestion de l’environnement, associées à la mobilisation de la communauté, par exemple par le biais de partenariats entre les communautés et les services municipaux, afin d’améliorer la gestion de l’eau et l’élimination des déchets solides. Une meilleure gestion de l’eau et des efforts de lutte antivectorielle axés sur les types de récipients d’eau appropriés. 2.Des partenariats entre communautés, municipalités et autres parties prenantes pour le déploiement et l’utilisation d’« outils » appropriés de prévention et de lutte, adaptés à la situation en question, qui peuvent comprendre des outils biologiques (non chimiques) et/ou chimiques. 3.Des stratégies novatrices permettant d’intégrer la gestion des vecteurs dans la gestion participatoire de l’écosystème. 4.Des recherches sur l’évolution du comportement des vecteurs, leur vulnérabilité et des stratégies intersectorielles d’adaptation de la dynamique de l’écosystème pour réduire la transmission de la dengue. Les questions propres à la gestion de l’écosystème qui pourraient être abordées dans le cadre de la lutte contre lamaladie de Chagascomprennent mais ne se limitent pas à : 1.Des efforts novateurs de lutte antivectorielle motivés par des partenariats – impliquant les communautés et les municipalités et/ou d’autres groupes de partenaires – ciblant les espèces vectorielles présentes dans l’environnement péridomestique, selvatique et domestique, en particulier des stratégies de gestion de l’écosystème portant sur des niches écologiques spécifiques (par exemple plantations de palmiers et leur contexte socio-économique) des vecteurs de la maladie de Chagas. 2.Une meilleure connaissance des facteurs écologiques et socio-économiques qui jouent un rôle sur les espèces vectorielles montrant des niveaux élevés de réinfestation des habitations afin d’aider à l’identification de méthodologies durables de prévention/d’intervention. 3.Des efforts multisectoriels de développement communautaire, y compris l’amélioration des infrastructures (par exemple de nouveaux logements), en particulier lorsqu’ils sont associés à d’autres stratégies. A l’initiative des partenariats, le déploiement et l’utilisation d’« outils » de prévention et de lutte adaptés à la situation donnée. 4.L’obtention de données sur les réponses intersectorielles face à la dégradation de l’écosystème et à la migration des espèces vectorielles.

Pourla dengue comme pour la maladie de Chagas:

Des interventions concernant ces deux maladies dictées par les partenariats et ciblées sur l’écosystème dans des contextes urbains, périurbains et ruraux, basées sur une compréhension du point de vue de l’écosystème des caractéristiques de l’habitat liées à la pauvreté et de la détérioration de l’environnement.

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III.NOTE DE SYNTHESE

La note de synthèse doit présenter les objectifs, la conception, la méthodologie et le budget estimé d’un projet de recherche sur quatre ans (à effectuer de la fin 2009 à 2013) comportant deux phases, à savoir : a) une étude de la dynamique qui existe entre les facteurs écologiques, biologiques et sociaux qui déterminent la dynamique de la transmission de la dengue et/ou de la maladie de Chagas dans une situation donnée, de préférence dans un écosystème urbain et périurbain ; et b) une étude d’intervention (développement et évaluation), basée sur les résultats de la phase initiale :

a) Une évaluation de la situation éclairée par un cadre analytique associant facteurs écologiques (par exemple écologie vectorielle, facteurs climatiques), facteurs biologiques (par exemple taux de séroconversion, taux d’infection des vecteurs) et facteurs sociaux (par exemple services publics, caractéristiques de l’habitat, conservation de l’eau et pratiques d’élimination des déchets, dynamique de la communauté). Ces études doivent être effectuées par des équipes de recherche interdisciplinaires, qui peuvent être composées de scientifiques appartenant à des disciplines différentes comprenant, mais ne se limitant pas à : des écologistes, des biologistes, des entomologistes, des spécialistes de la biomédecine (immunologistes, virologues, parasitologues), des spécialistes scientifiques/des praticiens cliniciens, des épidémiologistes, des anthropologistes, des sociologues, des économistes, des planificateurs urbains et des analystes politiques/des spécialistes des sciences politiques. Cette composante de l’étude sera basée sur les techniques de recherche classiques habituellement employées par ces sciences fondamentales et stratégiques et par la recherche sur les systèmes de santé/la santé/les services publics.

b) L’étude d’intervention doit être basée sur des définitions précises de ce que sont : i) les « outils » appropriés de prévention et de lutte dans la situation donnée ; ii) les stratégies de gestion des écosystèmes dictées par les partenariats et/ou le développement communautaire, notamment une description des acteurs potentiels impliqués (par exemple coopératives communautaires, écoles, services municipaux, personnels de lutte antivectorielle) ; et iii) un cadre d’évaluation.

Les notes de synthèse doivent fournir les grandes lignes d’un projet de proposition préliminaire de cinq pages (A4 en 12 points) à l’exclusion des curriculum vitae, indiquant ce qui suit :

i.Le titre du projet ii.Le chercheur principal proposé, l’institut de recherche et l’équipe d’étude multidisciplinaire proposés (avec les compétences de chacun) iii.L’énoncé du problème concernant les interventions de gestion de l’écosystème pour les activités de lutte contre la dengue et la maladie de Chagas iv.Un bref examen de la littérature (publié ou non et propre à l’écosystème étudié) v.Un site d’étude, la description de l’écosystème et de la communauté vi.Les objectifs généraux et particuliers vii.Les questions investiguées et les indicateurs (pour les analyses transdisciplinaires) viii.Les méthodes ix.Les résultats et les effets escomptés x.Les partenariats de santé publique et/ou communautaires existants ou les partenariats qui devraient être créés au cours du programme de recherche xi.Un budget indicateur.

Un financement pouvant aller jusqu’à un maximum de US $300 000 pour un programme en quatre ans est disponible pour les études sélectionnées. La dernière année doit comprendre des activités importantes de diffusion, d’échange et de transfert des connaissances. De brefs curriculum vitae (une page) du Chercheur principal et des scientifiques proposés doivent être joints, y compris des lettres de scientifiques d’autres institutions confirmant leur volonté de collaborer à l’activité proposée.

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Les équipes de recherche sélectionnées qui auront soumis des notes de synthèse retenues seront invitées à un atelier d’élaboration des protocoles en juillet 2009. La soumission d’une note de synthèse indique une volonté et une disponibilité générales à participer à l’atelier avec deux membres de l’équipe de recherche appartenant à des disciplines différentes, mais complémentaires. La participation à l’atelier ne garantit pas automatiquement le financement de la proposition future. Les propositions seront en dernier ressort examinées par un comité d’experts extérieur, l’Equipe spéciale du projet, et seules les propositions dont l’intérêt et la pertinence scientifiques sont les plus élevés, et qui ont notamment des liens avec des institutions de santé et d’étude de l’environnement, seront recommandées pour un financement.

IV.COMMENT FONCTIONNE LE COMITE D’ORIENTATION (Equipe spéciale du projet) QUI SUPERVISE CETTE INITIATIVE DE RECHERCHE

Les notes de synthèse à étudier pour l’élaboration d’une proposition seront évaluées en fonction de leur intérêt scientifique et de la pertinence, une attention particulière étant accordée aux caractéristiques suivantes :

•Equipes de recherche multidisciplinaires •Participation des partenaires principaux (aussi bien au niveau de la mise en oeuvre des politiques nationales que des politiques locales, par exemple communautés, municipalités, sociétés de bienfaisance locales) •Cadre de recherche transdisciplinaire •Composantes de mobilisation sociale et de participation communautaire •Approche différenciée en fonction du sexe •Analyses à plusieurs échelles/plusieurs niveaux •Diffusion et utilisation des résultats de recherche •Corrélation des politiques basées sur les résultats de la recherche

Critères d’évaluation

Intérêt scientifique

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Enoncé approprié du problème et principe Objectifs clairs et bien définis Sujets de recherche appropriés et réalisables Examen de la littérature concis, pertinent, complet et approprié Cadre analytique solide et conception réalisable, y compris la conception de l’intervention Méthodologie appropriée Méthodes de collecte des données appropriées Réponse appropriée aux problèmes et difficultés d’ordre éthique Calendrier Solidité et bien-fondé du budget

Pertinence •Bien-fondé de la méthodologie compte tenu du problème et du contexte •Transdisciplinarité •Engagement de la communauté •Questions liées à la sexospécificité •Plans visant à engager des non-chercheurs, ceux qui sont concernés par les résultats de la recherche •Attention portée aux questions de sexospécificité et d’équité •Potentiel de développement des capacités de l’équipe de recherche, de l’institution et de la communauté/des participants •Potentiel de renforcement de la capacité organisationnelle  -4 -

•Capacité de la recherche à influer sur la politique et plan précis de diffusion de l’information visant à atteindre les responsables politiques et autres décideurs •Intérêt de la recherche pour les bénéficiaires •Qualité de l’institution/équipe •Moyens d’action existants de l’institution et possibilités d’augmentation de ses capacités •Aptitude du Chercheur principal à gérer le projet (le % de temps qui doit lui être consacré doit être clairement précisé) •Composition de l’équipe correspondant aux tâches proposées

V.COMMENT POSER SA CANDIDATURE

Les notes de synthèseen anglais (de préférence) ou en espagnoldoivent être soumises par courrier classique ou par courriel (de préférence sous forme de fichier pdf indiquant dans la rubrique sujet : « note de synthèse Programme EBS ») et seront examinées par l’Equipe spéciale du projet en avril/ mai 2009.

DATE LIMITE DE DEPOT DES NOTES DE SYNTHESE AUPRES DU TDR

Mercredi 15 avril 2009

Pour de plus amples informations, veuillez contacter :

Administrateur Gestion novatrice de l’écosystème et interventions motivées par les communautés pour lutter contre la dengue et la maladie de Chagas Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR) Organisation mondiale de la Santé 1211 Genève 27 Suisse

Tél. : [phone], 3365 et 3398

Télécopie : (41-22) 791-4854

Courriel : Dr Johannes Sommerfeld,[e-mail] adresser une copie au Dr Olaf Horstick,[e-mail]

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