etude diagnostique de banana bunchy top diese en relation avec les cultuvars de bananier plantains et les systeme culturaux

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• Publié par: nanyonzi
• Publié le: 12 mars 2014
• Nombre de lectures: 49
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

UNIVERSITE DE KISANGANI

B.P 2012  KISANGANI FACULTE DESSCIENCES AGRONOMIQUES

Département d’Agronomie Générale

ETUDE DIAGNOSTIQUE DE BANANA BUNCHY-TOP (BBTD) CHEZ LES CULTIVARS DES BANANIERS PLANTAINS EN RELATION AVEC LES SYSTEMES DES CULTURES

Cas de l’axe routier Kisangani-Yangambi Par

Victor NANYONZI MABONDA

Monographie présentéeen vue de l’obtention de grade de

Gradué en Sciences Agronomiques

Directeur : Pr.DHED’A DJAILO Encadreur : Ass.IBANDA NKOSI

ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012

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DEDICACE

A toi l’eternel Dieu Tout Puissant, source de vie et de l’intelligence. Que ta

majesté s’élève au-dessus des cieux.

A vous ma famille, plus particulièrement à la porteuse de l’embryon, Maman Dette AMALUEBO, frères et sœurs, tantes et oncles, cousins et neveux, grand père et mère.

A vous les regrettés, illustre papa Raymond TEBULANI ENKOSE-ma- Bangele et sœur ainée Joséphine ENKAMBENGE BOWABAZU. Que vous âmes reposent en paix.

A ceux qui aspirent sincèrement à un monde de paix et de labeur, ancrés

dans les lois incorruptibles, immuables, inextinguibles et éternelles.

A toi ma très chère petite file Marlène LEMAKWA.

Je dédie ce travail.

Victor NANYONZI MABONDA

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REMERCIEMENTS

Ce travail est le fruit cristallisé par les efforts et concours des autres. Ainsi, donc il nous est opportun d’exprimer nos sincères reconnaissances à tous ceux qui,de près ou de loin ont pu contribuer à la présente réflexion scientifique.

Ainsi, nous rendons gloire à l’Eternel Dieu le protecteur, Maître

du temps qui nous a toujours comblés de grâce.

Nos remerciements s’adressent à mes enseignants de l’école primaire et secondaire pour la fondation qu’ils ont battu qui jusqu’aujourd’hui persiste et résiste face aux diverses charges.

Nos remerciements vont tout droit aux enseignants de la Faculté des Sciences Agronomiques plus particulièrement au professeur Benoit DEDH’A DJAILO et Assistant Bonaventure IBANA NKOSI qui ont accepté avec bienveillance d’assurer la direction et l’encadrement de ce travail, leurs remarques pertinentes et leur rougeur ont été indéniable pour la rédaction de ce travail.

Nos remerciements s’adressent à notre feu et illustre papa Raymond TEBULANI ENKOSE-ma-Bangele pour son souci majeur de faire de nous des hommes responsables. Malgré sa disparition tragique que son âme repose en paix. Il en est de même pour notre feu ainé Joséphine ENKAMBENGE.

Nos sincères remerciements à ma famille. Nous pensons ici à notre chère maman Dette AMALUEBO, papa YUMA Louis, papa Hilaire ATANINGAMO, papaMADILIBA Norbert, nos frères et sœurs notamment Sophie LEMAKWA, Edouard BULIA ENKOSE, Rose TEBULANI, Joseph MBENGE, Gisèle ESONGI, Julienne TEBULANI, Dette AMALUEBO, Adèle TEBULANI, nous pensons aussi à nos filles et fils Sandrine MAKADA, Nadège, Bertin TEBUNALI, Moïse TEBUNALI, Joël TEBUNALI, Marlène

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LEMAKWA, Louison, Brunelle, Raymond TEBUNALI et Bruno NZAMBO pour

leurs sacrifices et efforts consentis pour la réussite de ce travail.

Nos remerciements de gratitude à la famille René KWAZIME, Martha ALUMA, Alexie ADIPANDI, NYAPUDRE, EGBOKA, Laurent EPUMBAYE, BILANGA, Aubin KWATE pour leurs encouragements.

Nos remerciements enfin à tous nos compagnons de lutte, amis et connaissances pour le temps passé ensemble, nous citons : Trésor AGBEKA, Valentia AZAMBALO, Alexie ADIPANDI, BOAZ ELANGA, Bernard SIOVEKE, Nutriche LUKUNGO, Rémy NAIBATE, Guy KANY, SADDAM ASSANI, MABISI, BANZA, NZALE, ZALO, Eric SEDEKE, Jacques GAMA, Bibiche BEDELE, Annie EUNGI. Qu’ils trouvent sur cette note l’expression de notre profond attachement.

Tous ceux dont les noms ne sont pas repris sur cette page mais qui se reconnaissent le nôtres, trouvent ici l’expression de nos sincères remerciements.

Victor NANYONZI MABONDA

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Résumé

Les enquêtes menées sur l’axe routier Kisangani-Yangambi du er point Kilométrique 10 à 38 du 25 Janvier au 1Mars 2012 ont porté sur l’étude diagnostique de Banana Bunchy Top Disease (BBTD) chez les cultivars des bananiers plantains en fonction de systèmes culturaux dans l’optique d’évaluer l’incidence et la sévérité de BBTD, la présence et l’importance de vecteur.

Les résultats suivants ont été obtenus :

- L’incidence de la maladie est légèrement élevée de 50,33 % ;

- La maladie est relativement sévère (13,64 % des touffes observées ont présenté les stades avancés de la maladie 4 et 5);

- Jusqu’à 59,66% de touffes en moyenne étaient porteurs de vecteur Pentalonia nigronervosa;

- En fonction des systèmes de culture, on note une supériorité dans la sévérité de BBTD et l’importance de vecteur en jardin de case et en jachère par rapport à la forêt.

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Summary

Investigations conducted on the axis road Kisangani-Yangambi (Kilometer 10 to 38) on January 25 to March 1st, 2012 carried on the diagnostic of Banana Bunchy Top Disease (BBTD) at the cultivars of plantains according to cropping systems in the optics to value the incidence, the severity of BBTD.

The following results have been observed:

- The disease incidence is slightly high (50.33%);

- The disease severity is relatively low, 13.64% of observed mats presented the advanced stages of the disease (scores 4 and 5);

- The aphid vectorPentalonia nigronervosaoccurred on until 59.66% (on average) of mats surveyed;

- According to the cropping systems, we have observed a superiority of disease severity and type of vector colony in home garden and in fallow compare to the forest.

0.1. Problématique

0. INTRODUCTION

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Les régions tropicales sont caractérisées par une agriculture de

très faible rendement avec comme conséquence l’insuffisance alimentaire

qui au fur du temps ronge le monde depuis plusieurs décennies (DREWet

al, 1989, ANGALI, 2002).

Cette insuffisance résulte de la faible productivité de nos sols de types ferralitique généralement très acides et fugaces (MAMBANI, 2011), de la non utilisation des semences améliorées et des techniques performantes, de l’existence des diverses maladies, parasites et ravageurs s’attaquant aux cultures (RAMAZANI, 2008)

Les bananiers sont des composants essentiels de la plupart des systèmes agricoles d’Afrique occidentale et centrale, d’où proviennent environ 50% de la production mondiale de bananes plantains (WILSON, 1987 et FAO, 1990; SIAMBOMBO, 2011). Leurs fruits sont vitaux pour des millionsdes paysans qui les produisent, les consomment ou les vendent sur les marchés locaux, près de 90% de leurs cultures sont dues à des petits agriculteurs et leur production est basée sur une large gamme des variétés d’importance locale (IBANDA, 2009).

En outre, les bananiers plantains revêtent une importance considérable par leur potentialité agronomique et leur demande sur le marché pour satisfaire les besoins socio-économiques des populations favorisées. Jusque dans les années 1970 les bananiers étaient considérés comme une culture sans maladie par les chercheurs en agriculture d’Afrique tropicale (WILSON, 1970 ; SIAMBOMBO, 2011).

A l’instar d’autres plantes cultivées dans la ville de Kisangani et ses environs, les bananiers ne sont pas épargnés par les attaques des virus, des insectes, des champignons et des bactéries qui peuvent provoquer des graves pertes (OKUNGO, 2003).

La maladie de Bunchy Topdu bananier (BBTD), causée par le virus de Bunchy Top (BBTV) et transmisepar le vecteurPentalonia nigronervosa, est l’affection virale la plus grave et la plus dévastatrice des

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bananiers plantains (KUMARet al, 2011) occasionnant des dégâts considérable au point d’éteindre certains clones (CIRAD-GRET, 1987).

0.2. Hypothèses

Comme l’indique des résultats antérieurs montrant une prévalence élevée de BBTD dans le District de la Tshopo :

- L’incidence de BBTD serait élevée alors que la sévérité serait faible et pourrait varier en fonction des systèmes culturaux sur l’axe Kisangani Yangambi ;

- Le vecteurP. nigronervosa seraientlargement répandu dans la zone d’enquête ;

- Le faible niveau de connaissance de BBTD par les agriculteurs et le mode inadéquat de gestion des plantations bananières pourraient contribuer à la propagation de la maladie.

0.3. Objectifs

La présente étude poursuit les objectifs ci-après :

- Evaluer l’incidence et la sévérité de BBTDchez les cultivars de bananier plantain en fonction des systèmes culturaux ;

- Déterminer la présence et l’ampleur de vecteurP. nigronervosa;

- Ressortir le niveau de connaissance des agriculteurs sur le BBTD et le mode de gestion des plantations bananières.

0.4. Intérêt

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L’intérêt du présent travail réside dans le fait qu’il constituera une base de données sur incidence, la sévérité du BBTD, la présence et l’importance du vecteur du vecteurP. nigronervosa. Il permettra en même de monter des stratégies de lutte intégrée contre cette maladie du bananier.

0.5. Subdivision du travail

En dehors de la présente introduction, ce travail comporte trois chapitres. Le premier chapitre traite des généralités à la fois sur les bananiers, la maladie de Bunchy Top du bananier et les systèmes culturaux. Le deuxième chapitre expose la démarche méthodologique utilisée et le troisième présente les résultats, leurs interprétations et discussion. Une conclusion et quelques suggestions mettent fin à cette rédaction.

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Chapitre Premier : GENERALITES

1.1. Généralités sur les bananiers

1.1.1. Origine de Bananiers plantains

Le bananier est originaire de l’Asie du Sud-est particulièrement de l’Inde et des Philippines. Dans cette région du monde le mot banane signifiedoigt. On y trouve les espèces sauvages à graines. Tous les bananiers cultivés sont considérés comme résultat des hybridations de deux espèces,Musa acuminata(AA) etMusa Balbisiana(BB) (SWENNEN et VUYLSTEKE, 2001 ; DHED’Aet al., 2011).

On prétend que le bananier fut la plante du premier du paradis, d’où l’appellation «Musa paradisiaca» (IBANDA, 2009). Le bananier (Musasp L.) est probablement une des premières plantes qui ait été domestiquée en Asie (NGBANGA, 2010). Il était connu en RDC avant ème le XVIsiècle chez les riverains du fleuve Congo (VAN DEN PUT, 1981) divers cultivars actuellement se sont répandus dans toutes les zones intertropicales humides et chaudes (CIRAD-GRET, 2007).

1.1.2. Description du bananier

Les bananiers sont des plantes herbacées dont la taille du pseudo tronc varie de 1,50 à 8 m selon les espèces et cultivars, la souche souterraine vivace est le lieu de formation des racines, des feuilles, de l’inflorescence :c’est à ce niveau qui se différencient les rejets qui assurent la pérennité de l’espèce (LASSOUDIERE, 2007).

Le système radiculaire est fasciculé, adventif et superficiel. La

majeure partie des racines se trouvent dans cinquante premiers cm du sol. L’Inflorescence formée de 1 à 2 rangées de fleurs est un épi complexe comportant des mains, dont chacune est recouverte par une bractée. Les fruits sont des dimensions variables selon les cultivars chez les plantains par exemple ils ont entre 0,20 à 0,40 m de longueur. Les fruits comestibles sont parthénocarpiques (ISSOLIWEI, 2009) le méristème

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terminal de la souche reste peu au dessus du niveau sol au cours de la

période végétative, pendant laquelle 15 à 25 feuilles fonctionnelles sont

produites (DHESSABA, 2011).

Le bourgeon est composé de glomérules de fleurs (tout d’abord avec de longs ovaires) dites femelles, ce sont les futures mains du régime. Ce dernier comporte deux rangées de fruits compressés sous une spathe violacée (dite souvent bractée). L’inflorescence après sa sortie se recourbe vers le sol, les bractées tombent les unes après les autres (CIRAD-GRET, 2007).

Le régime est l’ensemble des mains de bananes qui sont portées par un axe, c’est la hampe. La souche produit d’assez nombreux rejets latéraux enterrés au cours de croissance de tige, on en conserve pour assurer la perpétuation végétative (CIRAD-GRET, 1984). La représentation schématique d’un bananier est présentée par la figure 1.