Fin diagnostic jeunesse 26.05.11
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Introduction au compte rendu du diagnostic jeunesse de la Ville de CAHORS

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Extrait

Présentation du projet jeunesse ville de CAHORS 26.05.11 Mesdames, Messieurs, Le numérode rue89 du mois de Mai 2011 résume la situation des jeunes à travers ce constat cinglant : Actuellement, 20% des 15/24 ans vivent sous le seuil de pauvreté (880€/mois) 30% d’entre eux renoncent à se soigner faute de moyens,150 000 jeunes par an sortent du système scolaire sans qualification ni diplôme, Le chômage des moins de 25 ans atteint 24%, Les jeunes trouvent leur premier emploi stable autour de 28 ans Le travail gratuit est devenu incontournable : 800 000 à 1,2 million de stages par an.Aujourd’hui, à Cahors, des jeunes stagiaires de la formation professionnelle travaillent et depuis 2 mois, sans être payés. Le journal donne ce commentaire «La jeunesse s’étire, c’est infantilisant, humiliant, dangereux »
Dans le même temps,l’argent coule à flot pour sauver les banques.
En deux mois d’intervention militaire en Lybie, legouvernement français a dépensé près de 55 millions d’€soitl’équivalent de11 Foyers de Jeunes Travailleurs de 100 places chacun.
Depuis quelques mois, à travers les révolutions du Printemps arabe et le mouvement des Indignés en Espagne, c’est toute une génération qui se lève,pour refuser l’explosion de la pauvreté et la confiscation des richesses.
Dans un contexte où les ressources sont en berne, tant pour les populations que pour les collectivités, quel peut être le sens, Mesdames et Messieurs,d’une politique jeunesseà l’échellede la Ville de Cahors?
Comment rendre notre territoire attractif pour les jeunes ?
Comment rendre les jeunes acteurs de leur propre développement ?
Comment articuler population, territoire et projet ?
Au lendemain de notre élection, M. le Maire, je vous ai proposé mes services pour travailler ces enjeux.
Permettez-moi de vous remercier chaleureusementpour la confiance et l’écoute que vous m’avez accordées. Permettez moi, Mesdames et Messieurs les adjoints des affaires scolaires, des affaires sociales, des sports et de la culture pour votre soutien et votre disponibilitédans l’élaboration de ce projet.Ensemble, nous avons su donner du corps à la notion de transversalité jusqu’à bousculer nos propres représentations. Permettez-moi de citer en exemple votre engagement politique. Cet engagement s’est traduit, avant le diagnostic, par près de 35 rencontres élus, techniciens de la collectivité,services de l’Etatet jeunes. Ces rencontres nous les avons eues dans les bureaux de la Mairie ou de jeunesse et sports, à la MJC, au Foyer des Jeunes Travailleurs, autour du skate park, aux Docks, à Cahors plage, pendant les Festivals, autour de la patinoire, dans les Espaces sociaux, au quotidien et dans les activités proposées, pendant les jeudis soirs des repas de classes, au cours des différentes éditions du Festi ado, nous les avons eues lors des rencontres de Vichy qui rassemblent chaque année près de 500 élus et techniciens jeunesse, nous les avons eues à l’IUT des carrières sociales de Figeac…Ce joyeux mélange nous a permis de définir les enjeux de notre volonté politique. Pour concrétiser, en Juillet 2009, nous avons crée le poste de directeur du service jeunesse, que je tiens à féliciter pour son professionnalisme et sa détermination. La politique jeunesse telle que nous la feronss’adresse aux jeunes de 11 à 25 ans tout autant qu’elle s’adresseà l’ensemble de la communauté éducative: parents, enseignants, animateurs, éducateurs. Nous avons souhaité travailler sur les axes : De l’information et la prévention,De la participation et la citoyenneté, De l’accès aux sports, à la culture, aux loisirs,De l’intergénérationnel, la parentalité
Ces deux années de travail nous ont permis de construire un cadre de référence commun,d’éclairernotre ambition et de dresser un cahier des charges précis pour le cabinet CIRESE, bref… de fédérer et libérer les énergies.
A travers ce diagnostic, nous avons commencé à libérer les énergies des jeunes et des parents,de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves, des pôles jeunesse et santé de la DDCSPP, de la Ligue de l’Enseignement,de l’Inspection d’Académie,de la Mission locale, des FJT, duComité départemental d’éducation pour la santé,du Bureau information jeunesse, de la CAF, du Grand Cahors, du Conseil général du Lot, Conseil Local de Sécurité et de Prévention Délinquance,du services des sports, du service culture, du service jeunesse, les Espaces sociaux et citoyens, la direction générale des services Mairie CCGC.
Ensemble, nous avons défini
Le cadre de la mission de diagnostic,
Le portrait de territoire,
Les éléments structurants de la politique jeunesse,
Les missions du service municipal jeunesse, Lespriorités d’actions, que nous allons vous présenter en diaporama. Vous y lirez les valeurs qui sont les nôtres. Nous faisons le choix de considérer les jeunes sous l’angle de leurs potentialités.Nous affirmons notre confiance dans la jeunesse et notre refus des fatalités. Nous affirmons que personne n’est de trop, qu’il n’y a pas de savoir inutile, que les compétences de chacun doivent être développées pour que soient développées les compétences de toute la société. Nous affirmonsle besoin d’éducation pour tous, par tous, dans tous les endroits et à tous les moments de la vie. Nous affirmons que la tolérance est inséparable de l’exigence, que la promotion individuelle se bâtit dans l’action collective, que le respect fonde l’autorité, que l’écoute légitime la parole.A lasource de notre engagement: l’éducation populaire.
A la source de notre ambition politique : la démarche de projet partagé. Oui, le projet jeunesse de la Ville de Cahors est un projet éducatif. Un projet éducatif partagé. Mesdames et Messieurs permettez moi enfin de vous remercier. Vous, qui, par votre implication,avez su donner du sens à l’élaboration dece projet, je vous remercie d’avoir su nourrir ma pratique politique et mon enthousiasme. Aujourd’hui, jesuis doncdans l’impossibilité de conclure cette démarche. Car il serait difficile, et certainement prétentieux, quede prétendre que l’on puisseconclure un mouvement. Andréa QUERAUD Conseiller municipal délégué Jeunesse, politique de la Ville
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