Les opérations de paix sur le continent africain : État des lieux ...

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Les opérations de paix sur le continent africain : État des lieux, enjeux et perspectives Lundi 7 juin, Addis Abeba SEM Boubacar Diarra Envoyé spécial du président de l’Union africaine en Somalie Intervention dans le cadre du panel 3 : ÉTUDES DE CAS : DARFOUR ET SOMALIE Merci monsieur le président.Je voudrais à la suite de mes prédécesseurs adressermes remerciements au Réseau francophone, à monsieur l’ambassadeur de l’OIF auprès de l’Union africaine, à monsieur le président de groupe des ambassadeurs francophones, à toutes ses

homologues et aux distingués invités qui sont depuis ce matin avec nous, nous accompagnant dans

cet exercice de réflexion sur les missions de paix en Afrique.Je félicite aussi que l’OIF, monsieur le

président, ait décidé de placer ce séminaire dans le cadre de l’Année de la paix et de la sécurité. Cette

année, pour l’Union africaine, est certainement une année d’éducation à la paix, une année de culture

de la paix.Je félicite aussi –je les ai bien écoutés– les différents intervenants.Ils connaissent très

bien le cas de la Somalie et peut-être ferais-je l’économie de l’historique de la création des différentes opérations de paix en Somalie. Mais je m’arrêterais un peu à IGASOM, parce que monsieur Roland Marchal a évoqué quelques traits pour dire que si l’IGASOM n’a pas été mise en place, c’est parce que l’embargo sur les Nations

unies n’a pas pu être levé et qu’il fallait effectivement, je crois, procéder à cette formalité avant

d’espérer avoir une force de maintien de paix digne de ce nom.Il faut aussi ne pas oublier les

dissensions qui existaient entre les différents pays de l’IGAD et qui s’opposaient à la création d’une force de maintien de paix digne de ce nom.